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La ville d’Evangelismos, le village et l’aérodrome de Kastelli, les ruines et l’aqueduc de Lyctos, et la Plaine minoenne (Minóa Pediáda) en Crète

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PrésentationPrésentation

Présentation généralePrésentation générale
La commune de la Plaine minoenne constitue, avec la commune voisine d’Archanès, le cœur de l’île de Crète et de la province d’Héraklion, et l’arrière-pays de la ville capitale de la Crète Cnossos, puis Candie et, de nos jours, Héraklion. C’est une région agricole fertile et bien irriguée par les eaux descendant de l’ouest du massif montagneux du Dicté ; la commune produit de l’huile, du vin, des raisins secs et des légumes. À l’époque de l’occupation ottomane, c’était l’une des régions qui furent le plus colonisées par les Turcs.

Le chef-lieu historique de la contrée est le village de Kastelli, où doit être construit le nouvel aéroport international d’Héraklion, mais le chef-lieu administratif de la Plaine minoenne est le petit village d’Évangélismos. La commune compte une population d’environ 18 000 habitants.

SituationSituation

La commune de la Plaine minoenne (Δήμος Μινώα Πεδιάδας) comprend trois cantons : au nord-ouest le canton de Thrapsano, au nord-est le canton de Kastelli, et au sud le canton d’Arkalochori.

La ville d'Évangélismos en Crète. Carte des communautés locales du dème (auteur Fall185). Cliquer pour agrandir l'image.L’ancienne éparchie de Pédiada (επαρχία Πεδιάδος), c’est-à-dire la « Province de la Plaine », couvrait un territoire nettement différent de celui de la commune de Pédiada : l’éparchie comprenait la commune de Chersonissos, au nord, et le canton de Myrtia, au sud-ouest, de nos jours situé dans la commune d’Archanès-Astéroussia, mais ne comprenait pas le canton d’Arkalochori, au sud, qui faisait partie de l’éparchie de Monofatsi (επαρχία Μονοφατσίου). Seuls les cantons de Kastelli et de Thrapsano sont communs à ces deux entités administratives.

La ville d'Évangélismos en Crète. Situation du dème (auteur Pitichinaccio). Cliquer pour agrandir l'image.Au nord de la commune de la Plaine minoenne se trouve la commune d’Hersonnissos ; à l’est, la commune du Plateau du Lassithi ; au sud-est, la commune de Viannos ; à l’ouest, la commune d’Archanès.

La ville d'Évangélismos en Crète. Le nord de la plaine minoenne vu depuis le site de Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville d'Évangélismos en Crète. L'est de la plaine minoenne vu depuis le site de Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).
La Plaine minoenne est le point de passage traditionnel pour accéder au plateau du Lassithi ; à l’est de Kastelli, via le village de Kastamonitsa, on peut encore emprunter le chemin muletier pavé qui conduisait depuis la plaine minoenne, à environ 350 m d’altitude, jusqu’au plateau, à environ 830 m d’altitude ; ce sentier muletier escalade le flanc occidental du massif du Dicté :

Aller au chemin muletier du Lassithi avec Google Maps (35.205752, 25.412333).

Le sentier européen de randonnée E4, montant au Lassithi, emprunte ce sentier muletier.

La ville d'Évangélismos en Crète. Carte du sentier européen E4 - Section 66 de Kastelli à Kastamonitsa. Cliquer pour agrandir l'image.La ville d'Évangélismos en Crète. Carte du sentier européen E4 - Section 67 de Kastamonitsa à Kato Metochi. Cliquer pour agrandir l'image.

VisitesVisites

Village grecLe village d’Évangélismos (Ευαγγελισμός / Evangelismós)
Le petit village d’Évangélismos, situé à environ 3,5 km au sud-ouest de Kastelli, à l’extrémité sud de la piste de l’aérodrome, est officiellement le chef-lieu de la commune de la Plaine minoenne (Δήμος Μινώα Πεδιάδας) ; le village a une population d’environ 200 habitants. Le toponyme de la localité est le nom grec de la fête chrétienne de l’« Annonciation ».
Village grecLe village de Kastelli (Καστέλλι / Kastélli)
La ville d'Évangélismos en Crète. La ville de Kastelli vue depuis le site de Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).Le village de Kastelli se trouve dans le nord de la plaine minoenne (Μινώα Πεδιάδα), au sommet d’une basse colline, à une altitude d’environ 350 m. Kastelli est à environ 33 km au sud-est d’Héraklion, via Épiskopi, à 14 km au sud de Chersonissos et à 52 km à l’ouest d’Agios Nikolaos. Kastelli est une grosse bourgade agricole qui compte environ 1 400 habitants, dont la plus grande partie sont des paysans cultivant l’olivier et la vigne, ou produisant du fromage ; un marché animé y a lieu le mercredi.

La ville d'Évangélismos en Crète. Situation du canton de Kastelli (auteur Pitichinaccio). Cliquer pour agrandir l'image.Le village de Kastelli est le chef-lieu du canton du même nom, dont les principales localités sont Archangélos (Αρχάγγελος), Aski (Ασκοί), Évangélismos, Kastelli, Kastamonitsa (Κασταμονίτσα), Liliano (Λιλιάνο), Lyctos, Polythéa (Πολυθέα) et Sainte-Parascève (Αγία Παρασκευή).

À l’est du village se trouve une région de vallons et de collines ; sur l’une de ces collines, à 2 km à l’est de Kastelli, se trouve le site antique de Lyctos.

La ville d'Évangélismos en Crète. Gravure du Castel Pediada à Kastelli par Marco Boschini en 1651 (Bibliothèque Nationale de France). Cliquer pour agrandir l'image.Le toponyme Kastelli (Καστέλλι), ou Kastéli (Καστέλι), se réfère à un château vénitien (castello), le Castello di Pediada, qui se trouvait au centre du village. Dans un document daté de l’année 1271, au début de la présence vénitienne, le château était nommé Castro di Pediada et non Castello di Pediada, suggérant que le château était à l’origine une fortification byzantine, car les Byzantins nommaient « kastro » leurs forteresses. Il ne reste que quelques pierres du Castel Pediada, à l’emplacement de l’actuelle école. Le village est parfois nommé Kastelli de Pédiada (Καστέλλι Πεδιάδας), pour éviter une confusion avec la ville de Kastelli-Kissamos (Καστέλλι Κισάμου), située dans l’extrême ouest de l’île, ou encore avec le village de Kastelli de Kainourgio (Καστέλλι Καινούργιου), situé au nord de Mirès, dans la plaine de la Messara.

AérodromeL’aérodrome de Kastelli
La ville d'Évangélismos en Crète. L'aérodrome de Kastelli vu depuis le site de Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).L’aérodrome de Kastelli est un aérodrome militaire (Στρατιωτικό Αεροδρόμιο Καστελλίου) situé à 2 km au sud de la localité de Kastelli, à environ 35 km au sud-est d’Héraklion et à 54 km à l’ouest d’Agios Nikolaos; l’unique piste de l’aérodrome, orientée nord-sud, de 2 991 m de longueur, longe le bord oriental de la plaine minoenne, à environ 360 m d’altitude.

La ville d'Évangélismos en Crète. Travaux de construction des accès au nouvel aéroport d'Héraklion à Kastelli. Cliquer pour agrandir l'image.L’aérodrome est la base du 133e Groupe de Combat de l’armée de l’Air grecque qui y déploie notamment des avions de chasse F-16 du constructeur aéronautique étatsunien Lockheed Martin.

La construction de l’aérodrome de Kastelli a été commencée au début de la Deuxième Guerre mondiale, à l’automne 1940, par les Britanniques, pour disposer d’un terrain d’atterrissage pour la Royal Air Force.

La ville d'Évangélismos en Crète. Travaux de construction de l'aérodrome de Kastelli (auteur Karl Ottahal, 1942). Cliquer pour agrandir l'image.Après la conquête de la Crète par les Allemands en mai 1941, ceux-ci poursuivirent la construction de l’aérodrome dans le but de l’utiliser en soutien aux opérations militaires de l’Afrikakorps en Afrique du Nord ; des milliers de Crétois furent utilisés en travail forcé. En 1942, pour gêner ces missions de ravitaillement, des commandos britanniques furent envoyés sur l’aérodrome pour une opération de sabotage ; avec l’aide de résistants grecs, les Britanniques détruisirent ou endommagèrent une trentaine d’avions, le 9 juin 1942 ; une autre opération de sabotage réussie eut lieu les 4 et 5 juillet 1943.

Depuis la fin de la guerre l’aérodrome est utilisé par l’armée de l’Air grecque. Dans les années 1970 l’aérodrome de Kastelli a servi d’aéroport civil lors des travaux de rénovation de l’aéroport d’Héraklion.

AéroportLe futur aéroport de Kastelli
La ville d'Évangélismos en Crète. Le projet de nouvel aéroport à Kastelli. Cliquer pour agrandir l'image.Le nouvel aéroport international d’Héraklion est en construction au sud-ouest de l’aérodrome de Kastelli ; il doit remplacer l’aéroport Nikos Kazantzakis, situé dans la banlieue est d’Héraklion, mis en service en 1937 et qui est congestionné depuis de nombreuses années.

La ville d'Évangélismos en Crète. Travaux de construction des accès au nouvel aéroport d'Héraklion à Kastelli. Cliquer pour agrandir l'image.La construction et la concession d’exploitation, pour 35 ans, du nouvel aéroport ont été attribuées en 2017 à un consortium gréco-indien ; la première pierre de l’aéroport a été posée en février 2020 ; le nouvel aéroport devait être opérationnel en mai 2025 ; sa mise en service a été repoussée à 2027. Des travaux d’adaptation des infrastructures routières sont en cours aux abords de la capitale crétoise ; une liaison ferroviaire est envisagée pour relier le nouvel aéroport à Héraklion.

La ville d'Évangélismos en Crète. Travaux de construction des accès au nouvel aéroport d'Héraklion à Kastelli. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville d'Évangélismos en Crète. Travaux de construction des accès au nouvel aéroport d'Héraklion à Kastelli. Cliquer pour agrandir l'image.La ville d'Évangélismos en Crète. Travaux de construction des accès au nouvel aéroport d'Héraklion à Kastelli. Cliquer pour agrandir l'image.La ville d'Évangélismos en Crète. Travaux d'aménagement pour le nouvel aéroport. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville d'Évangélismos en Crète. Travaux d'aménagement pour le nouvel aéroport. Cliquer pour agrandir l'image.La ville d'Évangélismos en Crète. Travaux d'aménagement pour le nouvel aéroport. Cliquer pour agrandir l'image.
La ville d'Évangélismos en Crète. Le vieux pont de Xérokamarès. Cliquer pour agrandir l'image.Les travaux de construction des routes et autres infrastructures ont permis la mise au jour de nouveaux sites archéologiques, notamment une villa romaine, située près d’un pont sur la rivière Apossélémis, au lieu-dit Xérokamarès (Ξεροκαμάρες), juste avant l’entrée de la rivière dans ses gorges ; à l’origine ce pont était un pont romain, mais il a été reconstruit à différentes époques, la dernière fois sous l’occupation ottomane.

La ville d'Évangélismos en Crète. Fouilles de sauvetage d'un site archéologique lors de la construction du nouvel aéroport. Cliquer pour agrandir l'image.Ces ruines antiques seront ré-ensevelies après inventaire des artefacts découverts ; ce sont essentiellement des poteries et quelques ustensiles en cuivre. Ces découvertes ne devraient pas retarder la mise en service du nouvel aéroport.

Aller au pont romain de l’Apossélémis avec Google Maps (35.277792,25.360631).

Site archéologiqueLe site archéologique de Papoura (Παπούρα)
La ville d'Évangélismos en Crète. Ruines d'un bâtiment minoen découvert lors de la construction de l'aéroport de Kastelli (auteur Ministère de la Culture). Cliquer pour agrandir l'image.En juin 2024 les archéologues crétois ont mis au jour les vestiges d’un vaste bâtiment circulaire ; ces ruines avaient été découvertes à l’occasion de travaux de construction d’une station de radar pour le contrôle aérien du nouvel aéroport international d’Héraklion, près de Kastelli. Ces vestiges se trouvent au sommet d’une colline, la colline de Papoura (λόφος Παπούρα), haute de 494 m, située dans l’est de la Plaine minoenne, au nord-ouest du futur aéroport, à environ 2 km au nord-ouest du village de Kastelli ; la colline se trouve dans l’axe de la piste du nouvel aéroport.

Aller à la colline de Papoura avec Google Maps (35.220066, 25.322172).

La ville d'Évangélismos en Crète. Ruines d'un bâtiment minoen découvert lors de la construction de l'aéroport de Kastelli (auteur Ministère de la Culture). Cliquer pour agrandir l'image.Les ruines mises au jour montrent un bâtiment circulaire, d’environ 48 m de diamètre, ce qui représente une superficie d’environ 1 800 m². Le bâtiment est entouré de huit murs en anneaux concentriques construits en gradins ; ces murs atteignent une hauteur maximale d’environ 1,7 m et une épaisseur moyenne d’environ 1,4 m. Au sommet se trouve une structure circulaire, de 15 m de diamètre, dont la périphérie est divisée par des murs radiaux ; les archéologues pensent que ces murs radiaux soutenaient la charpente d’un toit de forme conique ou tronconique. Au centre du sommet se trouve un bâtiment circulaire, de 9 m de diamètre, dont l’intérieur est divisé en quatre quadrants par des murs à peu près orientés dans la direction des points cardinaux ; des ouvertures étroites reliaient les différents espaces. L’ensemble de la construction est d’une conception élaborée et d’une réalisation soignée, faite en moellons de pierre calcaire non cimentées.

Les archéologues ont daté la construction de cet ensemble du XXe siècle avant JC, c’est-à-dire du début de l’époque minoenne proto-palatiale ; le bâtiment aurait été utilisé principalement jusqu’à la fin de cette époque, au XVIIe siècle avant JC. Cependant des poteries de l’époque néo-palatiale ont été découvertes dans les ruines, ce qui indique que le bâtiment aurait continué d’être utilisé après la destruction des premiers palais minoens.

Il s’agit de la seule structure architecturale minoenne de ce type découverte jusqu’à nos jours. Les archéologues n’ont pas encore pu déterminer la fonction de ce bâtiment ; de nombreux ossements d’animaux ont été découverts dans les ruines, mais il ne s’agissait pas d’habitations, ni d’une villa. Une hypothèse vraisemblable est qu’il s’agirait d’un sanctuaire où des sacrifices d’animaux étaient effectués, accompagnés de libations. On peut remarquer que le bâtiment de Papoura se trouvait à mi-chemin du palais minoen de Knossos, à 17 km au nord-ouest, et du sanctuaire du mont Dicté, au sud-est ; le chemin muletier montant au sanctuaire du Dicté débute à seulement 8 km à l’est de la colline ; le palais minoen de Malia se trouvait à 15 km au nord-est. Au jeu des hypothèses, le bâtiment de la colline de Papoura pourrait avoir été une halte pour les pèlerins montant au sanctuaire.

Les autorités grecques ont pris la décision de préserver les vestiges de ce bâtiment et de rechercher un autre emplacement pour la station de radar du nouvel aéroport. La poursuite des fouilles pourra peut-être permettre aux archéologues d’élucider la nature du bâtiment minoen de Papoura.

Église orthodoxeL’église Saint-Pantaléon (Άγιος Παντελεήμων / Ágios Pandeleímon)
La ville d'Évangélismos en Crète. Chêne à côté de l'église Saint-Pantaléon près de Kastelli. Cliquer pour agrandir l'image.À moins de 3 km au nord-nord-est de Kastelli, sur la route de Chersonissos, peu avant le hameau de Bitzariano (Μπιτζαριανό), un chemin carrossable à droite conduit en 500 m à l’église Saint-Pantaléon (Άγιος Παντελεήμων / Ágios Pandeleímon), cachée dans un bosquet de chênes verts et de platanes, dans un site très frais, autour d’une source qui était très probablement un sanctuaire dans les temps anciens.

Aller à l’église Saint-Pantaléon avec Google Maps (35.221359, 25.350179).

La ville d'Évangélismos en Crète. Chêne à côté de l'église Saint-Pantaléon près de Kastelli. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).

Il s’agit d’un intéressant édifice de plan basilical à trois nefs, abside et absidioles, probablement reconstruit à l’époque vénitienne avec des éléments plus anciens de la basilique originelle datant du Xe siècle (chapiteaux antiques, sculptures byzantines), avec comme colonnes des fragments encore plus anciens, provenant vraisemblablement du site antique de Lyctos.
La ville d'Évangélismos en Crète. L'église Saint-Pantaléon près de Kastelli. Cliquer pour agrandir l'image.La ville d'Évangélismos en Crète. L'église Saint-Pantaléon près de Kastelli. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville d'Évangélismos en Crète. Façade de l'église Saint-Pantaléon près de Kastelli. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville d'Évangélismos en Crète. L'église Saint-Pantaléon près de Kastelli. Cliquer pour agrandir l'image.La ville d'Évangélismos en Crète. Nef centrale de l'église Saint-Pantaléon près de Kastelli. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville d'Évangélismos en Crète. Nef centrale de l'église Saint-Pantaléon près de Kastelli. Cliquer pour agrandir l'image.La ville d'Évangélismos en Crète. Nef latérale droite de l'église Saint-Pantaléon près de Kastelli. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville d'Évangélismos en Crète. Nef latérale gauche de l'église Saint-Pantaléon près de Kastelli. Cliquer pour agrandir l'image.
Dans le chœur de l’église on peut admirer de belles icônes et, sur le mur nord, des fresques des saints soldats, datant du XIVe siècle, ainsi qu’une scène inhabituelle de sainte Anne allaitant l’enfant Marie.
La ville d'Évangélismos en Crète. Fresque de l'abside de l'église Saint-Pantaléon près de Kastelli. Cliquer pour agrandir l'image.
L’église est, en principe, ouverte tous les jours de 9 h à 15 h, en accès libre. La petite taverne rustique située en contrebas de l’église, la taverne « Paradis », n’est pas recommandable.

L’aqueduc, qui amenait autrefois l’eau vers la cité antique de Lyctos, passe à proximité de l’église Saint-Pantaléon, et on peut en apercevoir des vestiges depuis la route.

Village grecLe village de Sklavérochori (Σκλαβεροχώρι / Skaverochóri)
La ville d'Évangélismos en Crète. L'église de la Présentation de Marie à Sklavérochori (auteur C. Messier). Cliquer pour agrandir l'image.À moins d’1,5 km à l’ouest de Kastelli, à l’entrée du village de Sklavérochori (Σκλαβεροχώρι), se trouve l’église de la Présentation de Marie au Temple (Εισόδια της Θεοτόκου) ; il s’agit d’une église du XVe siècle qui recèle de belles fresques de style byzantin ; l’une des fresques représente le saint de l’Église catholique romaine, saint François d’Assise, ce qui est rare dans les églises grecques orthodoxes. L’église est habituellement fermée à clé ; on peut demander la clé à l’entrée du village.
Site archéologiqueLes ruines de Lyctos (Λύκτος / Lúctos)
La ville d'Évangélismos en Crète. Le site archéologique de Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).Lyctos était une cité dorienne qui fut une des cités grecques les plus puissantes de Crète depuis l’époque archaïque jusqu’à l’époque hellénistique. Lyctos était construite à un endroit stratégique, sur la crête d’un promontoire adossé aux contreforts nord-ouest du massif du Dicté, culminant à environ 650 m d’altitude ; ce promontoire dominait à l’ouest la riche plaine minoenne et était bordé à l’est par la vallée de la rivière nommée, de nos jours, Aposélémis. Lyctos était à environ 11 km de la côte nord de l’île où se trouvait son port, près de la localité actuelle de Liménas Chersonissou (Λιμένας Χερσονήσου). Lyctos contrôlait également l’accès au plateau du Lassithi et au sanctuaire du Dicté.

Aux vers 477 à 484 de son œuvre « Théogonie » (Θεογονία), c’est-à-dire « Naissance des Dieux », le poète grec, du VIIIe siècle avant JC, Hésiode (Ήσίοδος) situe à Lyctos l’endroit où Rhéa (Ρέα), fuyant son frère et époux, le Titan Cronos (Κρόνος), donna naissance à son troisième fils, Zeus, et se cacha dans une grotte des montagnes du Dicté.

La cité de Lyctos (Λύκτος / Lúktos) aurait été fondée vers le Xe siècle avant JC par des colons doriens originaires de Sparte ; les lois de Lyctos auraient été établies par le législateur spartiate Lycurgue ; ce législateur, plus ou moins mythique, aurait vécu au IXe siècle avant JC et aurait séjourné en Crète. Des parties de codes juridiques, datés des VIe et Ve siècle avant JC, ont été mises au jour sur des blocs de pierre lors des fouilles archéologiques de Lyctos.

Dans le catalogue des navires de l’« Iliade », Homère mentionne Lyctos comme étant la cité dirigeant le contingent crétois participant à la guerre de Troie ; ce qui conforte l’hypothèse que Sparte était bien la métropole de Lyctos, la guerre de Troie ayant été déclarée par Ménélas, le roi de Sparte, dont l’épouse Hélène avait été enlevée par le Troyen Pâris.

La ville d'Évangélismos en Crète. Vue vers le nord-ouest et Knossos depuis le site de Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).Comme sa métropole Sparte, Lyctos était une cité plutôt belliqueuse qui devint très puissante à l’époque classique ; son territoire s’étendit, à certaines époques, depuis la côte nord jusqu’à la côte sud de la Crète ; la base de sa puissance maritime était le port de Chersonissos, situé sur la côte nord. Vers 411 avant JC, Lyctos signa un traité avec la cité de Lindos sur l’île de Rhodes ; elle était aussi alliée avec les cités de Malia et de Praissos. Lyctos était en conflit permanent avec Cnossos, située à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest, ainsi qu’avec Gortyne et Iérapytna, alliées de Cnossos.

La ville d'Évangélismos en Crète. Statère d'argent du 4e siècle avant JC frappé à Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image.Le nom de la cité devint Lyttos (Λύττος) ; sur les pièces de monnaie que frappait la cité apparaît l’inscription « ΛΥΤΤΙΩΝ » (« des Lyttiens ») ; beaucoup de ces pièces de monnaie portaient, à l’avers, un aigle volant et, au revers, une hure de sanglier dans un cadre carré.

La ville d'Évangélismos en Crète. Statère d'argent du 4e siècle avant JC frappé à Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image.À la fin de l’époque classique, vers 344 avant JC, Lyttos fut assiégée par Phalécus (Φάλαικος), ancien roi de Phocide (Φωκίς) devenu mercenaire au service de Knossos ; le roi de Sparte Archidamos III (Αρχίδαμος Γ΄), qui se portait au secours de Tarente, dans les Pouilles en Italie, avec ses forces armées, débarqua sans plus attendre en Crète, battit les assiégeants et rendit la cité de Lyttos à ses habitants.

À l’époque hellénistique, la coalition des cités de Cnossos, de Gortyne et d’Iérapytna dominait la Crète ; seule Lyttos résistait à cette hégémonie, avec quelques alliées situées plutôt dans l’ouest de la Crète : Polyrrinia (Πολυρρηνία), Kéraia (Κεραία), vraisemblablement située près de Kératokampos au sud de Viannos, et Lappa (Λάππα), située à l’emplacement de l’actuel Argyroupoli, près de Réthymnon. Selon Étienne de Byzance, la cité d’Arsinoé appartenait à Lyttos ; certains érudits situent cette cité d’Arsinoé sur le site de l’ancienne ville de Rithymna (Ρίθυμνα) ou Rithymnia (Ριθυμνία), à l’emplacement de l’actuelle Réthymnon.

La ville d'Évangélismos en Crète. Vue vers le nord-ouest, dans la direction de Cnossos, depuis le site de Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).Entre 221 et 219 avant JC se déroula la guerre dite « Guerre lyttienne », qui opposa Lyttos à la coalition cnossienne ; en 220 avant JC, les troupes de Lyttos attaquèrent la cité d’Iérapytna, laissant sans défense leur cité ; Cnossos saisit l’occasion pour prendre la cité de Lyttos, la détruire entièrement et emmener les femmes et les enfants en captivité. L’homme d’état et historien grec du IIe siècle avant JC, Polybe (Πολύβιος), rapporte que lorsque les troupes lyttiennes revinrent à Lyttos et virent leurs maisons détruites, ils fondirent en larmes et abandonnèrent leur cité pour se porter au secours de leur alliée Lappa. Lyttos fut cependant reconstruite, mais connut une influence moins importante à l’époque romaine, dans la dépendance de Gortyne, capitale romaine de la Crète ; la plupart des édifices antiques de Lyttos furent construits à cette époque ; Lyttos était alors nommée Lyctus en latin. Lyctos survécut pendant l’époque byzantine, époque à laquelle la ville était le siège d’un évêché ; une grande basilique paléochrétienne se trouvait à l’emplacement de l’église Sainte-Croix actuelle. Lyctos ne fut définitivement abandonnée qu’au début de la domination vénitienne.

La ville d'Évangélismos en Crète. Plan du théâtre antique de Lyctos (Onorio Belli, 1587). Cliquer pour agrandir l'image.Entre 1582 et 1596, le médecin et botaniste italien Onorio Belli fit plusieurs voyages en Crète et s’intéressa en particulier aux théâtres antiques de l’île. À cette époque les ruines de Lyctos étaient encore visibles et Belli fit un dessin du théâtre de Lyctos ; il décrivit également les murs et les fortifications de la ville antique, ainsi que l’aqueduc qui amenait l’eau du Lassithi jusqu’à la cité.

La ville d'Évangélismos en Crète. Plan du site antique de Lyctos (Antonio Taramelli, 1899). Cliquer pour agrandir l'image.En 1894, les archéologues italiens Lucio Mariani et Antonio Taramelli enregistrèrent les vestiges antiques encore visibles ; les ruines du théâtre antique n’étaient plus visibles, mais les deux archéologues estimèrent que son emplacement devait se trouver à environ 20 m à l’est de l’église Timios Stavros.

L’acropole de la cité de Lyctos se trouvait vraisemblablement dans l’ouest du promontoire, à l’emplacement actuel de l’église Agios Georgios. En contrebas de l’acropole, à environ 30 m au nord-ouest, se trouvait le bouleutérion (Βουλευτήριον), c’est-à-dire le siège de l’assemblée du peuple ; le bouleutérion était un bâtiment de 13,90 m de longueur et de 11,40 m de largeur ; il avait un sol en dalles de marbre gris-blanc. À l’ouest, il y avait un podium pour les orateurs et sur les côtés longs, au nord et au sud, il y avait deux rangées de gradins pour les députés du peuple. Dans les ruines du bouleutérion on a trouvé plusieurs inscriptions et un petit autel, qui servait au culte impérial. Le bouleutérion peut être daté du début du IIe siècle avant JC ; le bâtiment a probablement été détruit par le tremblement de terre du 21 juillet 365 ; à cette époque, cependant, il n’était plus utilisé comme bouleutérion. Au sud-est de l’acropole, subsistent d’imposants vestiges des citernes romaines.

La ville d'Évangélismos en Crète. Les ruines du bouleutérion de Lyctos (auteur Olaf Tausch). Cliquer pour agrandir l'image.À environ un stade romain, environ 192 m, au nord-est de l’acropole, à l’emplacement de l’église Sainte-Croix actuelle, se trouvait l’agora antique. À l’est de l’agora, au fond d’un vallon s’ouvrant vers le nord, se trouvait vraisemblablement le théâtre de Lyctos, dessiné par Belli en 1587 ; de nos jours, il n’y a plus aucune trace de cet édifice. Ce théâtre était l’un des plus grands théâtres de Crète, sinon le plus grand ; il mesurait environ 180 m de diamètre et pouvait accueillir 80 000 spectateurs.

À environ 40 m à l’ouest de l’agora, en contrebas, se trouvent les ruines d’un bâtiment conique ; environ 20 m plus à l’ouest, il y a les fondations de neuf salles rondes ; en raison des nombreux tessons de poterie et des ossements d’animaux sacrificiels, on suppose qu’un site d’oracle se trouvait à cet emplacement. Le culte d’Apollon semble avoir prédominé à Lyctos.

Ce que l’on peut voir de nos jours sur le site archéologique de Lyttos ne reflète en rien l’histoire glorieuse de la cité dorienne ; les ruines antiques ont été pillées pour en remployer les pierres. Par ailleurs des fouilles méthodiques de la totalité du site n’ont pas encore été menées. Le bouleutérion a été mis au jour de 1981 à 1986. Quelques têtes de statues d’empereurs découvertes à Lyctos sont exposées au Musée archéologique d’Héraklion : Trajan, Marc-Aurèle, Hadrien.

La ville d'Évangélismos en Crète. Le village de Lyctos vu depuis le site de Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).Le site archéologique de Lyttos (Αρχαιολογικός Χώρος Λύττος) se trouve à environ 1 km au nord-est du village moderne de Lyctos ; le village, qui se nommait autrefois Xidas (Ξιδάς), a repris le nom de l’ancienne cité dorienne au début du XXe siècle. Le village de Kastelli se trouve à environ 2 km à l’ouest.

Aller au site archéologique de Lyctos avec Google Maps (35.207881, 25.368505).

La ville d'Évangélismos en Crète. Le site archéologique de Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).Deux petites chapelles, situées sur le promontoire de Lyctos, servent de points de repère à l’approche du site.

La première chapelle que l’on rencontre est une petite église byzantine dédiée à saint Georges (Άγιος Γεώργιος) ; elle se trouve à l’emplacement supposé de l’antique acropole de la cité de Lyctos. Cette petite église à trois nefs peut être datée de l’année 1321, grâce à une inscription indiquant cette date de construction ; l’église a été construite au moyen de matériaux antiques remployés ; par exemple, dans le coin nord-est se trouve une pierre avec une inscription du IIe siècle. L’église Saint-Georges mesure 7 m de longueur et 6 m de largeur, avec son entrée située à l’ouest et une abside à l’est ; les murs sont renforcés par des contreforts. À l’intérieur de l’église Saint-Georges on peut voir des fragments de fresques.

La ville d'Évangélismos en Crète. L'église Saint-Georges sur le site de Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville d'Évangélismos en Crète. L'église Saint-Georges sur le site de Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville d'Évangélismos en Crète. L'église Saint-Georges sur le site de Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville d'Évangélismos en Crète. L'église Saint-Georges sur le site de Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).
À environ 180 m au nord-est de l’église Saint-Georges se trouve l’église Sainte-Croix (Τίμιος Σταυρός). L’église Timios Stavros date de 1843 ; elle a été édifiée sur l’emplacement d’une ancienne basilique du Ve siècle, elle-même vraisemblablement construite à l’emplacement de l’agora de la cité antique de Lyctos ; des fragments des sols de mosaïque de l’ancienne basilique ont été découverts autour de l’église moderne. L’église Sainte-Croix est une église à nef unique qui mesure environ 12 m de longueur et 5 m de largeur ; son entrée se trouve sur le côté sud, avec une abside à l’est. L’église Sainte-Croix a été construite au moyen de matériaux antiques ; à droite de l’entrée se trouve une dalle de pierre portant une inscription du IIe ou du IIIe siècle.
La ville d'Évangélismos en Crète. L'église Sainte-Croix (Timios Stavros) sur le site de Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville d'Évangélismos en Crète. L'église Sainte-Croix (Timios Stavros) sur le site de Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville d'Évangélismos en Crète. L'église Sainte-Croix (Timios Stavros) sur le site de Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville d'Évangélismos en Crète. Porte de l'église Sainte-Croix (Timios Stavros) sur le site de Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville d'Évangélismos en Crète. Inscription sur l'église Sainte-Croix (Timios Stavros) sur le site de Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image.La ville d'Évangélismos en Crète. Intérieur de l'église Sainte-Croix (Timios Stavros) sur le site de Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image.La ville d'Évangélismos en Crète. Intérieur de l'église Sainte-Croix (Timios Stavros) sur le site de Lyctos. Cliquer pour agrandir l'image.
À mi-chemin entre les deux églises, on peut voir, à gauche du chemin, les fondations d’un moulin à vent de plan oblong ; on peut voir dans les environs plusieurs autres ruines de moulins à vent, de section oblongue ou circulaire.
HameauLe hameau de Tichos (Τοίχος / Toíchos)
Le hameau de Tichos se trouve à environ 1,5 km au sud-est de Lyctos et à 1 km au nord-est de Kastamonitsa. Le toponyme de la localité signifie « le mur » (τείχος), en référence au mur de l’aqueduc qui traverse la localité.

La ville d'Évangélismos en Crète. Maison du métoque à Tichos. Cliquer pour agrandir l'image.Le hameau de Tichos recèle également une maison d’hôtes de charme, la « Maison du Métoque » (Το σπίτι στο Μετόχί / To spíti sto Metóhi), une très ancienne maison de bourg qui propose trois belles chambres en pierres apparentes, dont deux avec un âtre.

La ville d'Évangélismos en Crète. Vue sur la vallée d'Avdou depuis la Maison du métoque à Tichos. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).Cette maison d’hôtes dispose d’une belle piscine d’où l’on a une vue époustouflante sur la vallée d’Avdou.

Adresse : Thesi Tichos, Kastamonitsa, Kastelli, 70006

Téléphone : 00 30 28910 51310

Site sur la Toile : www.metohi.gr

Adresse de courriel : info@metohi.gr

AqueducL’aqueduc de Lyttos (υδραγωγείο Λύττου / ydragogeío Lýttou)
La ville d'Évangélismos en Crète. L'aqueduc de Lyttos à Tichos. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).À Tichos, on peut voir des vestiges d’un aqueduc, soutenu par un mur de pierres ; cet aqueduc est nommé localement « mur romain », ce qui a donné son nom au village de Tichos.

La ville d'Évangélismos en Crète. Vue sur la vallée d'Avdou depuis l'aqueduc romain à Tichos. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).Cet aqueduc amenait l’eau du plateau de Nissimos (Οροπέδιο Νησίμου), situé à 1 148 m d’altitude, jusqu’à la cité de Lyctos. L’aqueduc était alimenté par une source située à environ 10 km à l’est de Lyctos, au lieu-dit Kournias, situé à plus de 600 m d’altitude, à quelques kilomètres au sud du village de Krassi (Κρασί) ; l’aqueduc contournait le massif du Dicté, au pied du mont Louloudaki (Λουλουδάκι), dans une profonde vallée, jusqu’à Kastamonitsa ; à Kastamonitsa, l’aqueduc faisait un virage serré en direction du nord, puis longeait plus ou moins la crête jusqu’à Lyctos.

L’aqueduc de Lyttos avait une longueur totale de 22 km, une hauteur atteignant parfois 14 m et une largeur atteignant 2 m au niveau du sol ; le canal conduisant l’eau avait une largeur d’environ 40 cm de largeur.

L’aqueduc a été encore un peu plus ruiné par le séisme du 27 septembre 2021.

Aller à l’aqueduc romain avec Google Maps (35.198758, 25.381693).

La ville d'Évangélismos en Crète. L'aqueduc de Lyttos à Tichos. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville d'Évangélismos en Crète. L'aqueduc de Lyttos à Tichos endommagé par le séisme du 27 septembre 2021. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville d'Évangélismos en Crète. L'aqueduc de Lyttos à Tichos endommagé par le séisme du 27 septembre 2021. Cliquer pour agrandir l'image.La ville d'Évangélismos en Crète. L'aqueduc de Lyttos à Tichos endommagé par le séisme du 27 septembre 2021. Cliquer pour agrandir l'image.La ville d'Évangélismos en Crète. L'aqueduc de Lyttos à Tichos endommagé par le séisme du 27 septembre 2021. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).
Village grecLe village d’Amariano (Αμαριανό / Amarianó)
Le village d’Amariano est situé à environ 700 m au sud-ouest de Kastamonitsa, au pied du mont Mikros Afendis (Μικρός Αφέντης), une montagne de l’ouest du massif du Dicté. Ce village a une population d’environ 150 habitants, qui se consacrent à la culture de l’olivier, de la vigne et aussi des plantes aromatiques, telles que la sauge officinale (φασκόμηλο), l’origan (ρίγανη), le romarin (αρισμαρί) et la marjolaine (ματζουράνα) ; le village produit également du fromage et du fromage blanc (ανθότυρος).

Sur la place d’Amariano, ombragée d’un énorme platane, se trouve une belle fontaine ; à côté de la fontaine se trouve un monument aux héros de la Résistance Nationale (Μνημείο ηρώων εθνικής αντίστασης / Mnimeío iróon ethnikís antístasis).

La ville d'Évangélismos en Crète. La fontaine d'Amariano. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville d'Évangélismos en Crète. La fontaine d'Amariano. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville d'Évangélismos en Crète. Monument aux héros de la résistance nationale à Amariano. Cliquer pour agrandir l'image.

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