- La ville de La Canée.
- La vieille ville de La Canée où se mêlent les influences vénitienne et turque.
- Le vieux port vénitien.
- Le musée nautique de Crète avec de belles maquettes de navires.
- Le musée archéologique qui présente notamment des découvertes archéologiques de la cité antique minoenne de Kydonia (Κυδωνία).
- La presqu’île d’Akrotiri (Ακρωτήρι).
La presqu’île se trouve au nord-est de La Canée.
- Le monastère de la Sainte-Trinité (Μονή Αγίας Τριάδας / Moní Agías Triádas), du XVIIe siècle.
- La colline du prophète Élie où se trouve la tombe de Venizélos.
- La ville de Souda (Σούδα).
À 6 km à l’est de La Canée.
- La ville de Vryssès (Βρύσες).
- À Gavalochori (Γαβαλοχώρι), au nord de Vryssès, le Musée historique et ethnographique présente les artisanats crétois.
- À Alikambos (Αλίκαμπος), au sud de Vryssès, l’église Notre-Dame recèle de belles fresques.
- À Alikampos, les chais Dourakis où l’on peut goûter d’excellents vins.
- À Kyriakossellia (Κυριακοσέλλια / Kyriakoséllia), au nord-ouest de Vryssès, l’église Saint-Nicolas, une des plus belles églises byzantines de l’île, datant de la fin du XIe siècle.
- Le lac de Kournas (Λίμνη Κουρνά).
Le seul lac naturel de Crète ; on peut y faire du canoë et déjeuner au bord du lac.
- Les gorges d’Imbros (Φαράγγι Ίμπρου).
Depuis un restaurant, au sud du village, on peut descendre les gorges jusqu’à la côte sur 8 km, en 3 heures de marche pas trop difficile.
- Le château de Frangokastello (Φραγκοκαστελλο).
Château bâti par les Vénitiens à la fin du XIVe siècle pour protéger la région contre les incursions de pirates ; le château est nommé « château franc », car les Vénitiens étaient assimilés à des Francs par la population locale.
- La ville de Sfakia (Σφακιά).
Sfakia, ou Chora Sfakion (Χώρα Σφακίων), est un joli port dans une région rebelle, dont la population s’opposa à tous les occupants. On peut s’y embarquer pour visiter les gorges de Samaria ou pour l’île de Gavdos.
- Le village d’Anopoli (Ανώπολη).
Le village d’Anopoli se trouve sur un plateau, à 600 m d’altitude, au pied du mont Pachnès, le point culminant des Montagnes Blanches. Depuis Chora Sfakion, on accède à Anopoli par une route en lacets vertigineuse.
- Les gorges d’Aradéna (Φαράγγι Αράδαινας).
En continuant la route après Anopoli on atteint les gorges d’Aradena que l’on franchit par un viaduc métallique spectaculaire ; juste après le pont on découvre le village abandonné d’Aradaina (Αράδαινα) ; la petite route se termine à Agios Ioannis. Il est possible de descendre les gorges d’Aradéna jusqu’à la côte, sur 7 km en environ 3 h.
- Le village de Loutro (Λουτρό).
Loutro n’est accessible qu’à pied ou par les transbordeurs qui relient ce petit port naturel à Chora Sfakion ou à Agia Rouméli.
- L’île de Gavdos (Γαύδος).
L’île de Gavdos est le lieu le plus méridional du continent européen ; on peut s’y rendre en transbordeur depuis Chora Sfakion ou depuis Palaiochora. Cette île sauvage dispose de quelques plages et de quelques hébergements rustiques.
- Les gorges de Samaria (Φαράγγι της Σαμαριάς).
Les gorges de Samaria sont les deuxièmes gorges les plus longues d’Europe ; les gorges forment un profond sillon de 16 km de longueur dans le flanc sud du massif des Montagnes Blanches ; les falaises atteignent jusqu’à 600 m de hauteur. On peut descendre les gorges de Samaria depuis le village d’Omalos, sur 18 km de longueur et 1 000 m de dénivelé, en 5 à 6 heures de marche, jusqu’au hameau côtier d’Agia Rouméli ; depuis Agia Rouméli des bateaux font la liaison avec Chora Sfakion ou Palaiochora.
- Les gorges d’Agia Irini (Αγία Ειρήνη).
Moins connues, mais presqu’aussi spectaculaires que les gorges de Samaria, les gorges d’Agia Irini (Φαράγγι της Αγίας Ειρήνης) conduisent à la petite plage de Sougia en 7,5 km de marche ; on peut voir dans ces gorges une riche végétation d’arbres et de plantes aromatiques.
- Le village de Sougia (Σούγια).
Petite station balnéaire située au débouché d’une autre gorge, accessible par la route ou en bateau depuis Palaiochora. Sougia possède une longue plage de sable grossier et de cailloux.
- Les gorges d’Anidri (Άνυδροι / Ánydroi).
L’arrière-pays de Palaiochora est propice à de belles randonnées dans la vallée d’Azogyrès (Αζογυρές) et les villages des coteaux environnants : Spaniakos (Σπανιάκος), Asfendilès (Ασφενδιλές) et Anydri. Tous ces villages ont de belles églises byzantines ; près d’Azogyrès le monastère des quatre-vingt-dix-neuf Saints Pères mérite une visite. Depuis Anydri on peut descendre les gorges jusqu’à une plage.
- La ville de Paléochora (Παλαιόχωρα).
Agréable station balnéaire située au fond d’une baie protégée par un promontoire ; sur ce promontoire on peut voir de maigres vestiges d’une forteresse vénitienne du XIIIe siècle d’où l’on a de belles vues. Dans la plaine côtière voisine, à l’ouest de Paléohora, des serres maraîchères gâchent un peu le paysage.
- La plage d’Élafonissi (Ελαφονήσι).
À une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Palaiochora, au coin sud-ouest de la Crète, se trouve une des plus belles plages de l’île, la plage d’Élafonissi (« l’île au cerf ») ; on accède à Élafonissi depuis le village de Topolia (Τοπόλια). La plage de sable rose est adossée à un isthme qui relie l’îlot d’Élafonissi à l’île de Crète, formant une sorte de lagon aux eaux cristallines ; il est facile de rejoindre l’îlot à pied. En haute saison, la plage est généralement bondée.
- Le monastère de Chrissoskalitissa (Μόνη Χρυσοσκαλιτίσσης / Moní Chrysoskalítissis).
Monastère fortifié, édifié au XIIe siècle sur un promontoire rocheux dominant une crique.
- La presqu’île de Gramvoussa (Γραμβούσα).
La presqu’île de Gramvoussa occupe le coin nord-ouest de l’île de Crète.
- La plage de Falassarna (Φαλάσαρνα).
Le hameau de Falassarna et sa plage sont situés du côté ouest de l’isthme de la presqu’île de Gramvoussa. La plage est une plage de sable fin, de grande longueur et de bonne largeur ; au nord de la plage se trouvent les vestiges d’un port antique, qui sont de nos jours à 8 m au-dessus du niveau de la mer par suite du basculement de l’île de Crète de l’ouest vers l’est.
- La plage de Balos (παραλία Μπάλος).
La magnifique plage de Balos se trouve près de la pointe de la presqu’île de Gramvoussa, sur un cordon de sable blanc qui relie la presqu’île à une petite presqu’île nommée Tigani (Τηγάνι) ; comme à Élafonissi le lieu est semblable à un lagon corallien. Balos est accessible en véhicule tout terrain par une piste puis un sentier, mais la plupart des visiteurs y viennent en bateau depuis le port de Kissamos.
- L’île d’Iméri Gramvoussa (Ήμερη Γραμβούσα).
À 3 km au nord de Balos se trouve l’île d’Iméri Gramvoussa où subsiste les ruines d’une forteresse vénitienne édifiée au XVIe siècle. On peut y venir en excursion maritime depuis Kissamos.
- La ville de Kissamos (Κίσαμος).
Kissamos s’étend au fond d’une vaste baie protégée par les presqu’îles de Gramvoussa et de Rodopos. Depuis le port de Kastelli il existe des liaisons de transbordeurs vers l’île de Cythère. La localité possède un musée archéologique présentant les découvertes faites dans le canton.
- Les ruines de Polyrrinia (Πολυρρηνία / Polyrrinía).
À environ 5 km au sud de Kissamos, Polyrrinia présente les ruines, surtout romaines, de cette cité antique.
- Les gorges de Topolia (Τοπόλια).
À 3 km à l’est de Kissamos une route prend sur la droite de la route côtière en direction de Topolia, Élos et Élafonissi ; cette route panoramique suit les gorges de Topolia où se trouvent de nombreuses grottes dont la plus connue est la grotte d’Agia Sophia.
- La presqu’île de Rodopos (Ροδωπός).
Après Kissamos la route côtière atteint la presqu’île de Rodopos où le monastère de Gonia (Μονή Γωνιάς) recèle une intéressante collection d’icônes.
- La ville de Kolymvari (Κολυμβάρι).
Agréable petite station balnéaire.
- Le cimetière militaire allemand de Malémé (Μάλεμε / Máleme).
Impressionnant cimetière de plusieurs milliers de tombes, notamment celles des parachutistes allemands tués lors de la prise de l’aéroport de Malémé le 20 mai 1941.
- Le village d’Omalos (Ομαλός).
Depuis Platanias on peut se diriger vers l’intérieur des terres en direction du village d’Omalos qui est le point de départ de randonnées en montagne et aussi de la descente des gorges de Samaria. Avant d’arriver à Omalos on peut visiter le Parc botanique de Crète à Fournès (Φουρνές).