| La province d’Héraklion (Irákleio) en Crète | |
| |
| Présentation générale | La province d’Héraklion (Νομός Ηρακλείου / Nomós Irakleíou) est le département le plus central des quatre départements de la Crète. Dans le jargon bureaucratique de la réforme Kallikratis (Καλλικράτης) de 2010, l’ancien nome est désormais nommé « Unité régionale d’Héraklion » (Περιφερειακή ενότητα Ηρακλείου / Perifereiakí enótita Irakleíou) de la région de Crète (Περιφέρεια Κρήτης / Periféria Krítis). C’est le plus vaste et le plus peuplé des quatre départements, avec environ 300 000 habitants ; le siège de la préfecture d’Héraklion est la ville d’Héraklion. |
|
|
| La province d’Héraklion est bordé à l’ouest par le département de Réthymnon et à l’est par le département du Lassithi. À l’époque vénitienne, le « Territorio di Candia » était plus étendu que le département actuel d’Héraklion : il s’étendait à l’est jusqu’au golfe de Mirabello et englobait le massif du Dicté, la frontière avec le « Territorio di Settia » s’étendant depuis Istro (Istrona), au nord, jusqu’à Myrtos (Mirto), au sud. La province d’Héraklion comprend les principales plaines de la Crète : dans le nord-ouest du département, la plaine d’Héraklion ; dans le nord-est, la plaine dite « plaine minoenne » (Μινώα Πεδιάδα) ; dans le sud, la plus grande plaine crétoise, la plaine de la Messara. La culture de l’olivier est répandue dans toutes ces plaines, tandis que la viticulture se trouve principalement dans la plaine d’Héraklion, autour de Péza et d’Archanès. La province d’Héraklion est enserré entre deux massifs montagneux : à l’ouest, le massif du Psiloritis, qui culmine au mont Ida et qui s’étend surtout dans la province de Réthymnon ; à l’est, le massif du Dicté, qui se trouve dans la province du Lassithi. Sur le plan géologique, la province d’Héraklion constitue un graben, c’est-à-dire une fosse d’effondrement, entre les horsts que sont les deux massifs montagneux. Les deux seules chaînes de montagnes qui font intégralement partie de la province d’Héraklion sont : le mont Giouchtas qui sépare la plaine d’Héraklion et la plaine minoenne ; les monts Astéroussia qui séparent la plaine de la Messara de la mer de Libye. Des quatre départements crétois, la province d’Héraklion est le mieux doté en infrastructures de transport : le principal aéroport international de Crète, l’aéroport Nikos Kazantzakis, se trouve à 3 km à l’est du centre-ville d’Héraklion ; le nouvel aéroport en construction sera aussi situé à proximité d’Héraklion, à Kastelli, dans le plaine minoenne. Héraklion possède aussi le plus grand port de commerce et de transbordeurs de l’île. La province d’Héraklion est desservi par trois routes nationales : la route nationale 90 qui longe la côte nord, et qui est progressivement mise aux normes autoroutières ; la route nationale 92 qui desservira le nouvel aéroport de Kastelli ; la route nationale 97 qui relie Héraklion à Agia Galini, sur la côte sud, en longeant les piémonts orientaux et méridionaux du massif du Psiloritis. En raison de la proximité de l’aéroport et des facilités de déplacement, la côte nord de la province d’Héraklion a vu se développer un tourisme de masse plutôt de bas de gamme, même si les plages de cette côte ne sont pas les plus belles de l’île. C’est dans l’est de la côte que se trouvent les plus grandes stations balnéaires, très animées de Chersonissos et de Malia. C’est au large de la côte nord que se trouve la seule île rattachée au département, l’île de Dia. Les plus belles plages du département se trouvent dans le sud, sur la côte du golfe de la Messara, en particulier dans la région de Matala. Le reste de la côte possède de jolies petites plages mais qui sont difficilement accessibles, telles que la plage d’Agiofarango, situées au pied des pentes escarpées des monts Astéroussia. |
|
|
| |
| Les attractions touristiques de la province d’Héraklion | La province d’Héraklion (Ηράκλειο / Irákleio) :- La ville d’Héraklion.
- Le site archéologique de Cnossos (Κνωσός / Knosós).
À 5 km au sud d’Héraklion. - Le palais du roi Minos est le plus important des palais minoens, datant d’environ 1900 avant JC.
- Le site archéologique de Tylissos (Τύλισος / Týlisos).
À 16 km au sud-ouest d’Héraklion, ce site archéologique montre les ruines de trois villas minoennes, dans un cadre agréable. - Le village d’Archanès (Αρχάνες / Archánes).
La région d’Archanès, dominée par le mont Giouchtas, possède de nombreux sites archéologiques de l’époque minoenne ; le village possède un musée archéologique. - La région est une région viticole et on y trouve d’excellents vins que l’on peut goûter dans les tavernes et les caves d’Archanès.
- Le mont Giouchtas (Όρος Γιούχτας / Óros Gioúchtas).
Cette montagne serait le tombeau de Zeus et le profil de la montagne, tel qu’on la voit depuis Héraklion, serait le visage du Père des Dieux ; du sommet, à 811 m d’altitude, on a une belle vue sur la capitale de la Crète. - La nécropole de Fourni (Φουρνί / Phourní).
Cimetière minoen, remontant à 2500 avant JC, où étaient inhumées des personnes de haut rang. Le site est actuellement fermé au public. - Les ruines d’Anémospilia (Ανεμόσπηλια / Anemóspilia).
Ruines d’un temple détruit au moment où se déroulait un sacrifice humain. Le site, situé sur le flanc oriental de la montagne, est actuellement fermé au public. - Les ruines de Vathypétro (Βαθύπετρο / Vathýpetro).
Ce sont les ruines d’une exploitation agricole et viticole de l’époque minoenne, située sur le flanc sud de la montagne.
- La ville de Chersonissos (Χερσόνησος / Chersónisos).
Le charmant port de pêche est devenu une grosse station balnéaire très animée, mais sans beaucoup de charme. - La vallée d’Avdou (Αβδού / Avdoú).
Depuis Hersonissos une route monte vers le plateau du Lassithi par la vallée d’Avdou et traverse quelques villages pittoresques : Potamiés (Ποταμιές / Potamiés), Avdou et Kéra (Κερά / Kerá). La vallée est barrée par le barrage de retenue de la rivière Apossélémis. - Le village de Malia (Μάλια).
Le village de Malia se trouve à 10 km à l’est de la ville d’Hersonissos (Χερσόνησος) ; Malia est une station balnéaire assez comparable à Hersonissos avec d’assez belles plages, mais elle possède un site archéologique. - Le palais minoen de Malia.
C’était un palais plus modeste que celui de Cnossos, mais ses vestiges n’ont pas été « reconstitués » comme ceux de Cnossos ; il reste les fondations du palais et de la cité qui l’entourait tels qu’ils étaient lorsqu’ils furent détruits, sans doute par l’éruption du cratère de Santorin.
- Le site archéologique de Lyctos (Λύκτος / Lúctos).
À 11 km au sud de Chersonissos, Lyctos était une cité dorienne dont il reste quelques vestiges. - Le site archéologique de Gortyne (Αρχαιολογικός Χώρος Γόρτυνας).
Gortyne fut la capitale de la Crète sous la domination romaine ; on y trouve les ruines des monuments traditionnels d’une cité romaine. Les ruines de Gortyne se trouvent à l’ouest du village d’Agioi Déka (Άγιοι Δέκα / Ágioi Déka), au sud-sud-ouest d’Héraklion. - L’odéon, du début du IIe siècle, où furent découvertes les « Lois de Gortyne ».
- Le prétoire, palais du préteur romain.
- Le nymphée.
- La basilique Saint-Tite, du VIIe siècle, dédiée à Titus qui fut désigné comme évêque de la Crète par l’apôtre Paul.
- Le site archéologique de Phaistos (Φαιστός / Faistós).
Faistos est le deuxième site minoen le plus important après Cnossos. Il se trouve près de la ville de Mirès (Μοίρες / Moíres), dominant la plaine de la Messara. - Les plages de Matala (Μάταλα).
Au sud du site de Faistos, au bord du golfe de la Messara, se trouve la belle plage de Matala, longtemps fréquentée par les hippies ; la plage est dominée par une falaise où sont creusées des cavernes ; le plus célèbre homme des cavernes ayant vécu dans ces lieux aurait été Robert Zimmerman. Au sud, de l’autre côté du cap de Matala se trouve une autre plage, plus tranquille, la plage Rouge. - Le village de Pitsidia (Πιτσίδια).
Pittoresque village, plus calme et plus authentique que Matala, avec une longue plage, la plage de Kommos, fréquentée, elle, par des tortues de mer caouannes. Près de la plage se trouve un site archéologique. - Le site archéologique d’Agia Triada (Αγία Τριάδα / Agía Triáda).
Ce site présente les ruines d’une « villa » minoenne, sans doute le palais d’été d’un notable de Faistos. La villa d’Agia Triada se trouve au sud-est du village de Tympaki (Τυμπάκι). - Le musée d’ethnologie crétoise.
Ce musée se trouve dans le village de Vori (Βώροι / Vóroi), au nord de Faistos. - Le monastère de Valsamonéro (Μονή Βαλσαμόνερου / Moní Valsamónerou).
L’église de ce monastère du XIVe siècle, de nos jours abandonné, recèle de belles fresques de la fin de l’époque byzantine. - Le village de Zaros (Ζαρός).
Un village de moyenne montagne à l’atmosphère très rafraichissante en période de grande chaleur ; le village est situé sur la pente sud du massif de l’Ida, près du lac de Votomos au bord duquel se trouvent d’agréables tavernes ; depuis le village on peut faire une randonnée dans les gorges de Rouvas (Φαράγγι του Ρούβα / Farángi tou Roúva). L’eau de source de Zaros est embouteillée et largement consommée en Crète. - Le village de Fodélé (Φόδελε).
Charmant village qui serait le lieu de naissance du peintre « El Greco », né Dominikos Théotokopoulos (Δομήνικος Θεοτοκόπουλος). Fodélé se trouve à une trentaine de kilomètres à l’ouest d’Héraklion. - La plage d’Agia Pelagia (Αγία Πελαγία).
Avant de revenir, par l’ouest, à Héraklion on peut se relaxer sur cette plage qui est la plus belle plage située à proximité de la capitale de la Crète.
|
|
|
| |
| |
|