| Le village d’Assimi, le mont Kofinas et le monastère de Koudoumas en Crète | |
| |
| |
| Le canton du Kofinas (Δημοτική Ενότητα Κοφινα) est l’un des quatre cantons de la commune de Gortyne et occupe le sud-est de ce dème ; le canton comprend huit communautés locales : Ano Akria (Άνω Άκρια), où se trouvent les ruines de la forteresse de Bonifacio, Assimi (Ασήμι), Dionysi (Διονύσι), Lourès (Λούρες), Sokaras (Σοκαράς), Staviès (Στάβιες), où se trouve le point culminant des monts Astéroussia, le mont Kofinas, Sternès (Στέρνες), où se trouve le monastère de Koudoumas, et Stoloi (Στόλοι). Le canton compte une population de plus de 5 000 habitants. Le sud du territoire du canton de Kofinas couvre la partie centrale des monts Astéroussia, avec notamment le point culminant de cette chaîne montagneuse, le mont Kofinas (1 231 m) ; la côte sud du canton est baignée par la mer de Lybie, mais est très difficile d’accès. Le nord du territoire couvre la partie centrale de la plaine de la Messara ; le canton marque la ligne de partage des eaux (υδροκρίτης) entre le bassin versant du fleuve Géropotamos, à l’ouest, et le bassin versant du fleuve Anapodaris, à l’est. Le canton du Kofinas faisait historiquement partie de l’éparchie de Monofatsi (επαρχία Μονοφατσίου), mais fait partie, depuis 2011, du dème de Gortyne, situé dans l’ancienne éparchie de Kainourgio (επαρχία Καινούργιου). Depuis Héraklion-est on peut accéder au chef-lieu du canton, Assimi, en 48 min pour 48 km, par Péza, Choudetsi et Praitoria ; depuis Héraklion-ouest le trajet, par Vénérato et Agia Varvara, a la même longueur mais prend 53 min. |
|
|
| Le village d’Assimi (Ασήμι / Asími) | Le village d’Assimi est un bourg agricole qui se trouve dans la partie centrale de la plaine de la Messara, à environ 290 m d’altitude. Le village a une population de moins de 1 200 habitants dont l’activité primaire est l’oléiculture et la viticulture. Cependant la localité est le chef-lieu du canton du Kofinas et dispose des activités de service liées à ce statut : administration, écoles, services médicaux et commerces d’un bourg agricole. Le toponyme de la localité, « ασήμι », est le nom de l’argent métal, à distinguer du mot « άργυρος », qui désigne l’argent monnaie. |
| Les ruines de la forteresse de Bonifacio (Φρούριο Μπονιφάτσιο / Froúrio Bonifátsio) | Les ruines de la forteresse de Bonifacio se trouvent à environ 4,5 km au nord du village d’Assimi, à seulement 300 m à l’ouest du village de Kastéli du Monofatsi (Καστέλι Μονοφατσίου), village qui était autrefois nommé Tsifout Kastelli (Τσιφούτ Καστέλλι) ; la forteresse était bâtie au sommet d’une colline escarpée, culminant à environ 480 m d’altitude, nommée de nos jours Psilo Aloni (Ψηλό Αλώνι), c’est-à-dire « l’aire de battage d’en Haut » ; la forteresse se trouvait au nord de la plaine de la Messara qu’elle défendait. Aller aux ruines de la forteresse de Bonifacio avec Google Maps (35.083880, 25.101200). La forteresse de Bonifacio, doit son nom au pirate génois Enrico Pescatore qui lui donna le nom de la forteresse de Bonifacio (Βονιφάτιο), en Corse, construite par le comte de Lucques, Boniface II de Toscane, vers l’an 830, pour défendre la Corse contre les pirates sarrasins ; la forteresse corse de Bonifacio avait été prise par les Pisans en l’an 1195 et reprise peu après par les Génois. Le nom du Castel Bonifacio fut déformé par les habitants en Kastro Monofatsi (Κάστρο Μονοφάτσι). Le nom du château de Bonifacio n’a rien à voir avec le marquis Boniface de Montferrat (Bonifacio del Monferrato) qui posséda nominalement l’île de Crète pendant quelques mois, en 1204, avant de la revendre aux Vénitiens. C’est la forteresse de Bonifacio qui a donné son nom à l’éparchie de Monofatsi (επαρχία Μονοφατσίου), bien qu’elle se trouve de nos jours dans le canton de Kofinas qui a été rattaché au dème de Gortyne, situé dans l’ancienne éparchie de Kainourgio (επαρχία Καινούργιου) ; dans cette éparchie de Kainourgio se trouvait la forteresse de Mélissa, située à 10 km au nord-est de Castel Bonifacio, près d’Agia Varvara ; à 17 km à l'ouest se trouvait le Castel Nuovo. Dans l’éparchie de Monofatsi se trouvait aussi le Castel Belveder, situé à 15 km à l’est-sud-est du Castel Bonifacio, près du village de Kastelliana. Ces forteresses avaient une destination et une construction similaires, et pouvaient vraisemblablement communiquer de l’une à l’autre par des signaux lumineux. La forteresse de Bonifacio aurait été construite par le pirate génois Enrico Pescatore quand il s’empara de la Crète, entre 1206 et 1211, mais il est possible qu’il ait existé précédemment un château, datant de la seconde époque byzantine, qu’il aurait relevé. Quand la République de Venise voulut prendre possession de l’île qu’elle avait acquise de Boniface de Monferrat, les Vénitiens durent s’emparer de chacun des châteaux que celui qu’ils nommaient avec dédain le « Pêcheur » avait construits, entre autres la forteresse de Bonifacio. Après 1212 les Vénitiens continuèrent d’utiliser Bonifacio, pour en faire le siège d’une châtellenie (castellania di Bonifacio) et pour défendre leur nouvelle possession contre la noblesse byzantine présente dans l’île depuis la reconquête par Nicéphore Fokas. Cette noblesse fomenta plusieurs révoltes contre les Vénitiens, notamment en 1230 lors de la révolte dite des Skordylidès (Σκορδίληδες ou Σκορδύληδες) et des Mélissène (Μελισσηνός) (Επανάσταση των Σκορδύληδων – Μελισσηνών), du nom des deux familles byzantines qui menèrent cette révolte ; la forteresse de Bonifacio fut assiégée, mais les Créto-byzantins ne parvinrent pas à s’en emparer, grâce à la résistance du chef de la garnison vénitienne, Cataldo Avonale (Κατάλδο Αβονάλε). Les révoltes cessèrent et Bonifacio perdit de son importance militaire, mais resta le siège d’une châtellenie. En 1631, face à la menace ottomane grandissante, l’ingénieur militaire Raffaelle Monanni fut mandaté pour inspecter les forteresses de Candie et jugea la forteresse de Bonifacio inapte à une rôle de défense et la décrivit ainsi : « Hora vi resta solo alcune reliquie di muri con alcune torre quadre attorno ; non molto forte, et abitato forse da 35 famiglie con 5 o 6 abitanti : di gentilissimi vi risiede il castellano, ma per incomodità distante non vi abita. Vi ’e due chiese, con tre cisterne senz’acqua : si servono di certa piccola fontana a’ piedi la collina. Per i presenti tempi non è luogo forte ». Après la conquête de la Crète par les Ottomans, la population commença de quitter la citadelle pour créer un village au pied de la forteresse ; ce village prit le nom de Tsifout Kastelli (Τσιφούτ Καστέλλι), c’est-à-dire le « Château aux juifs », le mot « τσιφούτ » venant du mot turc « çıfut » désignant les juifs ; il semble que de nombreux juifs vivaient dans les châteaux vénitiens, notamment les châteaux de la Messara, comme Castel Nuovo et Castel Bonifacio. Dans son ouvrage de 1905 intitulé « Monumenti veneti nell’isola di Creta », l’historien italien Giuseppe Gerola donne un plan et une description des ruines de la forteresse à cette époque : A : citerne du nord. B : citerne du nord-ouest. C : citerne de l’ouest. D : tour d’angle du sud. E : tour du sud-sud-ouest. F : tour du sud-sud-est. G : tour d’angle de l’est. H : mur du nord-est. K : mur en demi-cercle. L : grande citerne carrée du centre. M : église Saint-Georges. N : citerne du nord-est. P : source du nord-est. La colline de Psilo Aloni, sur laquelle avait été édifié la forteresse de Bonifacio, s’élève doucement du côté de l’est, mais elle est plus abrupte du côté de l’ouest ; au sud les monts Astéroussia bloquent complètement la vue ; au nord la vue s’étend sur la plaine de la Messara. La forteresse était entourée d’une enceinte fortifiée ; cette enceinte était beaucoup plus fortifiée du côté sud où se trouvait l’accès le plus facile et la porte principale ; la courtine du sud était défendue par quatre tours carrées. De nos jours, le site est occupé par un élevage de moutons et est clôturé. Une piste de terre contourne par l’est l’ancienne emprise de la forteresse et aboutit près de l’angle nord-ouest ; le bâtiment de la bergerie se trouve près des ruines de la tour sud (D), au plus haut point de la colline. Il ne reste que quelques ruines de tours et de murs encore debout ; la tour la mieux conservée est la tour du sud-sud-est (F). Vers le centre de la forteresse, on peut aussi voir les vestiges de la grande citerne carrée (L), de 15 m de côté et de 2,5 m de profondeur, et de deux chapelles ; près du mur oriental se trouvent les vestiges des maisons d’habitations. À l’extérieur de l’enceinte, au sud-est, se trouvent les ruines de la chapelle Saint-Georges (M), située à côté d’une source. |
|
| Le monastère Notre-Dame de Koudoumas (Μονή Παναγίας Κουδουμά / Moní Panagías Koudoumá) | Le monastère de Koudoumas (Μονή Κουδουμά) est le monastère le plus méridional d’Europe : il se trouve sur la côte sud de la Crète à seulement 300 km des côtes de la Cyrénaïque, en Afrique du Nord. Moni Koudouma est séparé de la plaine de la Messara par la chaîne de montagnes des Astéroussia. Cet isolement a, de tous temps, fait de cette zone un refuge pour les ermites et les rebelles. Le monastère est l’une des localités de la collectivité locale de Sternès (Διοικητική διαίρεση Στερνών) ; le chef-lieu de la collectivité locale, le village de Sternès (Στέρνες), c’est-à-dire « les citernes », se trouve à 23 km au nord du monastère, au bord de la plaine de la Messara. Depuis Sternès, il faut franchir la chaîne des Astéroussia par une piste de terre qui passe par un col situé à environ 1 070 m d’altitude ; le point culminant des Astéroussia, le mont Kofinas, se trouve à seulement 1,3 km à l’ouest du col. Après le col, la piste de terre descend jusqu’au niveau de la mer par des virages en lacets vertigineux ; pour emprunter cette piste, il est préférable de disposer d’un véhicule tout-terrain et de ne pas être sujet au vertige ; l’aller simple prend, en principe, 50 min. Il n’existe pas de route du littoral sur cette partie de la côte sud ; pour rejoindre Moni Koudoumas depuis le village de pêcheurs de Lendas, qui se trouve à seulement 15 km à l’ouest du monastère, en ligne droite, il faut rouler 48 km, en 1 h 20 min, en passant par l’arrière-pays ; il faut à peu près la même distance et le même temps pour venir de Tsoutsouros, situé à 19 km à l’est en ligne droite. Aller au monastère Notre-Dame de Koudoumas avec Google Maps (34.938489, 25.085586). Moni Koudouma se trouve au débouché de gorges qui entaillent le flanc sud du mont Kofinas, les gorges de Koudoumas (φαράγγι Κουδουμά) ; au bord de ces gorges se trouve une forêt clairsemée de pins de Calabre (Pinus brutia) tordus par le vent, la pinède de Koudoumas (πευκοδάσος Κουδουμά). Le torrent qui a creusé ces gorges a aussi créé une petite crique, avec une petite plage de sable et de galets gris, située devant les nouveaux bâtiments du monastère. La crique est bordée à l’est par des falaises qui sont creusées de quelques grottes ; plus loin à l’est de la crique se trouve un promontoire impressionnant, le cap Martello (ακρωτήριο Μάρτελος). Le monastère d’origine pourrait avoir été fondé au XIIIe siècle, mais il aurait été abandonné au XVe siècle en raison des incursions de pirates. Le nouveau monastère a été fondé en 1870 par deux moines crétois. Le catholicon du monastère est dédié à la Dormition de la Vierge (Κοίμηση της Θεοτόκου), c’est-à-dire l’Assomption pour les catholiques romains, qui est célébrée le 15 août ; le jour de la Vierge de Koudoumas, des milliers de pèlerins se rendent au monastère. Visite du monastère de Koudoumas : Horaires : le monastère est ouvert depuis le crépuscule du matin jusqu’au crépuscule du soir. Prix d’entrée : entrée gratuite, mais les dons sont appréciés pour contribuer à l’amélioration des installations. Quelques moines vivent encore au monastère ; ils voient très peu de visiteurs pendant l’hiver et sont très accueillants. Des hébergements sommaires sont proposés par les moines dans les dortoirs destinés aux pèlerins du 15 août ou dans des chambres d’hôte ; le charme pittoresque des lampes à huile a été remplacé par la fée électricité grâce à une petite centrale électrique solaire. Il est permis de camper sur la plage. |
| La randonnée de Moni Koudouma à Agios Ioannis | Un sentier côtier permet de rejoindre le village d’Agios Ioannis depuis le monastère de Koudoumas. Depuis Moni Koudouma le sentier part, en direction de l’ouest, à l’arrière de bâtiments annexes situés de l’autre côté du lit du torrent saisonnier. Après une dizaine de minutes de marche on arrive à une grotte spectaculaire, la grotte d’Avakospilios (Αββακόσπηλιο), ornée d’étranges concrétions ; dans cette grotte aurait vécu le Pieux Kosmas l’Ermite (Όσιος Κοσμάς ο Ερημίτης) ; après la grotte d’Avakospilios le sentier est barré par des rochers et il faut retourner jusqu’au sentier principal pour continuer vers Agios Ioannis. Le sentier passe ensuite à proximité d’une autre grotte, la grotte Saint-Antoine (Άγιος Αντώνιος) ; l’entrée de la grotte se trouve à 39 m au-dessus du niveau de la mer et se présente comme un arc en ogive gothique, haut de 35 m. La grotte d’Agios Antonios, profonde d’environ 60 m, est décorée de stalagmites et de stalactites, et abrite une petite chapelle rupestre, ainsi que quatre bassins qui recueillent l’eau des stalactites ; selon les habitants de la région, cette eau aurait des vertus curatives. La petite crique d’Agios Antonios abrite une minuscule plage où se trouvent les vestiges d’un bateau de pêche échoué. Le sentier continue ensuite vers Agios Ioannis, pendant environ une demi-heure de marche ; à l’approche du village, un escalier de pierre permet de descendre dans les gorges de Valachas (φαράγγι Βαλαχά), qui débouchent sur une petite plage (παραλία Ελυγιά), puis d’atteindre le village de pêcheurs. |
|
| Le village d’Agios Ioannis (Άγιος Ιωάννης / Ágios Ioánnis) | Agios Ioannis est un petit village côtier d’environ 75 habitants ; ce village de pêcheurs a développé une modeste activité touristique avec quelques hébergements de vacances chez l’habitant. Saint-Jean (Άγιος Ιωάννης) fait partie de la communauté locale de Staviès (Διοικητική διαίρεση Σταβιών), avec les localités de Staviès (Στάβιες), d’Akamotos (Ακάμωτος), de Kapétaniana (Καπετανιανά) et de Fournofarango (Φουρνοφάραγγο). Pour distinguer le village, dont le toponyme est extrêmement répandu, on le nomme Agios Ioannis de Staviès d’Héraklion (Άγιος Ιωάννης Σταβιών Ηρακλείου). |
| Le village de Kapétaniana (Καπετανιανά / Kapetanianá) | Le village de Kapétaniana est un village de moyenne montagne situé à 750 m d’altitude sur les contreforts occidentaux du mont Kofinas. Le village est en réalité constitué de deux hameaux : Kapétaniana d’en Haut (Άνω Καπετανιανά) et Kapétaniana d’en Bas (Κάτω Καπετανιανά) qui ont une population totale d’environ 80 habitants. La localité devrait son nom au fait que des « capitaines » (καπετάνιος), originaires de Sfakia, ayant participé à la révolte de Daskalogiannis (Δασκαλογιάννης) en 1770, se seraient réfugiés dans cette contrée isolée après la répression de la révolte. Le village se trouve à 21 km du chef-lieu du canton, Assimi. Depuis Staviès ou Sternès, et le village de Panagia (Παναγία), on accède à Kapétaniana par une route offrant de beaux points de vue sur la plaine de la Messara. Le village surplombe la côte sud, qui n’est distante que de 2,5 km, mais il faut faire 8 km de route, par une piste de terre, pour atteindre le village de pêcheurs d’Agios Ioannis. En raison de cette situation le village fut occupé, pendant la Seconde Guerre mondiale, par les troupes allemandes qui y avaient installé un poste d’observation de la mer de Lybie. On peut profiter plus pacifiquement du spectacle depuis la terrasse de l’hôtel Thalori (Θαλόρη), composé de vingt maisons traditionnelles restaurées avec goût ; la circulation automobile est interdite dans le centre du village et il faut stationner à l’extérieur. Dans le village d’en Bas se trouve la petite église Notre-Dame, dédiée à la Dormition de la Vierge Marie (Κοίμηση της Θεοτόκου), célébrée le 15 août ; cette église daterait du début du XVe siècle (1401). |
| Le mont Kofinas (όρος Κόφινας / óros Kófinas) | Le mont Kofinas, ou Kophinas, est le plus haut sommet des monts Astéroussia (Αστερούσια Όρη) ; il culmine à 1 231 m au-dessus de la mer, à seulement 2,6 km de distance de la côte sud de la Crète. Le mont Kofinas se trouve à peu près au milieu de la chaîne de montagne des Astéroussia qui s’étend sur environ 52 km le long de cette côte sud, séparant la plaine de la Messara de la mer de Lybie. Aller au sommet du mont Kofinas avec Google Maps (34.961792, 25.079706). Du haut du mont Kofinas on a une vue magnifique sur la plaine de la Messara, sur le massif des Montagnes Blanches à l’ouest, sur le massif du Psiloritis au nord-nord-ouest, sur le massif du Dicté au nord-est et sur la mer de Lybie. Depuis le bord du plateau sommital on a une vue plongeante sur la côte, avec le monastère de Koudoumas au pied de la montagne. Au sommet du mont Kofinas se trouve les vestiges d’un sanctuaire sommital minoen (Ιερό Κορυφής Κόφινας) ; des statuettes de bronze ont été mises au jour dans ses ruines. Tout à côté des ruines du sanctuaire minoen se trouve une petite chapelle, la chapelle de la Sainte-Croix (Τίμιος Σταυρός) ; une croix est érigée au sommet de la montagne ; tous les 14 septembre, jour de la fête de la Croix, une messe est dite au sommet du Kofinas. Cette chapelle de Timios Stavros aurait été construite sur les ruines d’un temple antique datant du VIIe siècle avant JC ; des idoles païennes ont été découvertes dans les alentours de la chapelle. |
|
|
| |
| |
|