| Les villages d’Agia Varvara et de Prinias, et les ruines de Rhizénia en Crète | |
| |
| |
| |
| Le village d’Agia Varvara (Αγία Βαρβάρα / Agía Barbára) | Agia Varvara est un bourg agricole du centre de la Crète, et qui prétend même « être » le centre de la Crète ; la localité est située dans une région montagneuse, au pied sud-est du massif du Psiloritis, à environ 580 m d’altitude. Agia Varvara compte une population d’un peu plus de 2 000 habitants, dont l’activité économique de base est l’oléiculture, la viticulture et les cultures maraîchères. Agia Varvara se trouve un peu à l’écart de la route nationale 97 à environ 30 km d’Héraklion ; une rocade dessert la localité depuis la route nationale. Agia Varvara est le chef-lieu du canton du même nom et le chef-lieu d’une communauté locale qui comprend trois autres localités : Pirouniana (Πειρουνιανά) à l’est, Kato Moulia (Κάτω Μούλια) à 3 km au sud, Kératokéfali (Κερατοκεφάλι), à 8 km au sud. À l’époque vénitienne, la localité était nommée Santa Barbara ; la traduction en français d’Agia Varvara est Sainte-Barbe, du nom de la sainte patronne des artificiers, des canonniers, des pompiers et de nombreux autres métiers en lien ou non avec le feu ; sainte Barbe est fêtée le 4 décembre. La localité d’Agia Varvara se targue d’être le « nombril de la Crète » (φάλι της Κρήτης) ; le centre géographique de l’île se trouverait à l’entrée nord du village, symbolisé par un gros rocher. Sur ce rocher a été bâti, en 1933, une petite église, l’église du Prophète Élie (Προφήτης Ηλίας). Aller au centre de la Crète avec Google Maps (35.14269, 25.00786). Le village s’étire le long de la route d’Agioi Déka qui devient la rue principale, jalonnée de cafés et de divers magasins où les paysans de la région viennent s’approvisionner. Agia Varvara a peu d’attractions touristiques ; même le « nombril de la Crète » n’attire que peu de visiteurs. Il y a cependant un point d’intérêt géologique à proximité du village : un gisement de roches évaporites du Messinien (Εβαπορίτες Μεσηνίου), qui se trouve sur le côté de la route nationale 97, à environ 1,5 km au sud d’Agia Varvara (point C6 sur la carte géologique du Psiloritis, n° 44 sur la carte du Géoparc du Psiloritis). Aller aux roches évaporites d’Agia Varvara avec Google Maps (35.126040, 24.991480). Les roches évaporites sont des roches sédimentaires qui résultent de la précipitation solide de minéraux dissous dans l’eau de mer ; cette précipitation est causée par l’évaporation de l’eau en raison d’un climat devenu très sec ; ces roches évaporites sont constituées de gypse, de sels minéraux et d’anhydrite. Les roches évaporites d’Agia Varvara se sont formées à l’époque géologique du Messinien, il y 5,5 millions d’années ; cette époque géologique doit son nom à la ville de Messine, en Sicile, où ces phénomènes d’assèchement de la mer Méditerranée ont été observés, suite à la fermeture du détroit de Gibraltar due à des causes tectoniques. Les roches évaporites d’Agia Varvara sont situées à environ 550 m d’altitude, alors que, à l’époque du Messinien, elles étaient au fond de la mer, ce qui donne une indication de la surrection rapide de certaines parties de la Crète. |
|
| Le village de Prinias (Πρινιάς / Priniás) | Le village de Prinias est un village agricole de moyenne montagne, situé à environ 610 m d’altitude ; la localité compte un peu plus de 300 habitants dont l’activité primaire est l’agriculture, la viticulture et l’élevage ; la viticulture produit des raisins secs et de la tsikoudia, c’est-à-dire de l’eau-de-vie. Le village de Prinias se trouve un peu à l’écart de la route provinciale d’Héraklion à Faistos, à environ 2 km à l’ouest. À la sortie sud-ouest d’Héraklion, il est possible d’emprunter sur la droite une petite route, parallèle à la route provinciale, qui longe une vallée située au pied des pentes orientales du massif du Psiloritis, la route provinciale d’Agia Varvara à Agios Myronas (Επαρχιακή Οδός Αγίας Βαρβάρας - Αγίου Μύρωνα) ; cette petite route traverse des paysages bucoliques et les villages agricoles de Voutés (Βούτες), d’Agios Myronas (Άγιος Μύρωνας), de Pyrgou (Πύργου), de Kato Assitès (Κάτω Ασίτες) et d’Ano Assitès (Άνω Ασίτες), puis atteint le village de Prinias ; après Prinias cette petite route rejoint la route nationale 97 à Agia Varvara, 3 km plus loin. Prinias se trouve à 2 km, en ligne directe, au nord-nord-ouest d’Agia Varvara. Au sud-ouest du village se trouve la colline de Perdikokoryfi (κορυφή Περδικοκορυφή) qui offre une vue sur tout la province d’Héraklion ; sur la crête de cette colline a été installée une centrale électrique éolienne comprenant dix-sept turbines. Les environs de Prinias présentent des formations géologiques spectaculaires : dans un vallon, situé à environ 1,2 km à l’est du village, se trouvent des roches de forme cylindrique circulaire, qui paraissent constituées de deux rochers plats superposés, séparés par une rainure distincte. Ces roches ont été surnommées les « Tartes de la Vieille » (Πίτες της Γριάς), ou les « Pains de la Vieille » (ψωμιά της Γριάς). Il s’agit de calcaire blanc datant de l’époque néogène, c’est-à-dire d’il y a 6 à 7 millions d’années, contenant de nombreux fossiles d’oursins et de bivalves. Ces blocs de calcaire se seraient détachés de la colline voisine de Patéla (Λόφος Πατέλα) et auraient glissé dans le vallon ; le calcaire a été dissous par l’eau de pluie, donnant à ces blocs cette forme circulaire ; comme ces blocs de calcaire ont deux couches, l’eau les dissout davantage le long de la ligne de contact, formant ainsi la rainure périphérique. Aller aux Tartes de Grand-mère avec Google Maps (35.158826,25.007263). | | Un peu avant d’arriver aux « Tartes de Grand-mère », on peut voir un autre rocher remarquable, nommé le rocher de Prinias (Χάρακας Πρινιά), un piton de roche calcaire aux parois lisses et presque verticales, qui sont la surface d’une faille tectonique normale qui traverse la zone dans la direction nord-sud ; cette roche est probablement formée de calcaires de l’unité de Tripoli (Tripolitsa). On peut accéder à ces rochers depuis le village ou directement depuis la route nationale 97 d’Héraklion à Faistos, par des chemins de terre un peu difficiles. Aller aux rochers de Prinias avec Google Maps (35.153981, 25.005074). | | Au sommet de la colline de Patéla se trouve les ruines de la cité minoenne de Rhizénia et aussi une petite église, Saint-Pantaléon (Άγιος Παντελεήμων), située à l’extrémité nord du plateau ; cette chapelle est un lieu de pèlerinage, chaque année, le 26 et le 27 juillet, pour la fête de saint Pantaléon. Le site de la chapelle offre des vues époustouflantes vers l’ouest sur les contreforts orientaux du massif du Psiloritis, vers le nord sur la plaine d’Héraklion et jusqu’à l’îlot de Dia, ainsi que vers l’est sur le mont Giouchtas et le massif du Dicté. | |
| Le site archéologique de Rhizénia (Αρχαιολογικός χώρος της Ριζηνίας / Archaiologikós chóros tis Rizinías) | Prinias possède plusieurs sites archéologiques dont le principal montre des ruines antiques dont les archéologues pensent qu’il s’agit des ruines de la cité antique de Rhizénia, ou Rizinia (Ριζηνία) ; la localisation de l’antique Rhizénia est longtemps demeurée incertaine. Le site archéologique de Rhizénia se trouve au sommet d’une colline, la colline de Patéla (Λόφος Πατέλα), ou Patella (Πατέλλα), dont le sommet aplati s’élève à environ 680 m d’altitude. Le toponyme de Patéla signifie « plat » ou « rotule ». Le plateau de Patella (Πατέλλα του Πρινιά) est situé à 1 km au nord-est du village de Prinias ; depuis Prinias on y accède par la route provinciale d’Agia Varvara à Agios Myronas ; peu après le village on passe près d’anciens pressoirs à raisins creusés dans la roche, situés à droite de la route parmi les chênes kermès ; ces pressoirs témoignent de l’ancienneté de la viticulture dans la région. La cité antique de Rhizénia était à peu près à égale distance de deux cités puissantes : la cité de Cnossos, au nord, et la cité de Gortyne, au sud, dont Rhizénia était, semble-t-il, l’ultime place forte vers le nord. Aller au site archéologique de Rhizénia avec Google Maps (35.169186, 25.006330). La cité de Rizinia aurait été fondée, plutôt tardivement, à la fin de l’époque minoenne récente MR-III, vraisemblablement par des Minoens fuyant l’invasion de la côte nord de l’île par les Grecs mycéniens ou doriens ; ces populations, que l’on nomme Étéocrétois, c’est-à-dire les « vrais Crétois », fondèrent à cette époque plusieurs cités, telles celles de Praissos, de Karphi ou de Polyrrinia. La cité de Rizinia ne fut pas abandonnée à l’époque grecque archaïque, contrairement à d’autres cités étéocrétoises, mais continua de prospérer comme ville grecque. Les ruines de la cité antique ont été découvertes par l’archéologue italien Federico Halbherr en 1894. Les premières fouilles archéologiques ont été menées par l’archéologue italien Luigi Pernier entre 1906 et 1908 ; Pernier a mis au jour deux temples de l’époque grecque proto-archaïque. Dans l’ouest de la colline, les archéologues italiens ont aussi découvert les vestiges d’un château fort plus tardif, qu’ils ont nommé « Fortezza », datant de l’époque grecque classique ou de l’époque hellénistique, du Ve siècle ou du IVe siècle avant JC ; des armes en métal y ont été découvertes. Au début, les archéologues pensaient que ces ruines étaient celles de la cité antique d’Apollonia (αρχαία Απολλωνία) ; la découverte d’une inscription mentionnant le mot « (Ι)ΖΕΝΙΑ(Α) » les a conduits à penser qu’il s’agissait de la cité antique de Rizinia (αρχαία Ριζηνία), ou Rittinia (Ριττηνία) ; c’est cette opinion qui prévaut de nos jours, sans que cela soit une certitude. Depuis 1969 les fouilles continuent, pendant les mois d’été, sous l’égide de l’Université italienne de Catane, en Sicile. Les fouilles ont mis au jour une ville qui, dans son tracé le plus récent, c’est-à-dire de la période comprise entre le VIIIe siècle et le VIIe siècle avant JC, se caractérise par un réseau de rues régulières qui délimitent des îlots constitués de grandes salles. La grande quantité de tessons brisés qui jonchent le sol indique qu’il s’agissait, à cette époque, d’une localité importante ; en errant parmi les ruines, on découvre les fondations d’habitations anciennes, aux marches et aux porches bien identifiables. Les éléments les plus remarquables sont les vestiges de deux temples de l’époque archaïque : - Le temple le plus ancien, dénommé « A », est celui qui est situé le plus à l’est ; sa construction est datée de la fin du VIIe siècle, vers 625 avant JC. Bien que son plan de construction suive le modèle mycénien, nombre de ses éléments rappellent les petits sanctuaires de l’époque minoenne récente MR-III. Le bâtiment avait un toit plat et trois piliers massifs sur la façade principale ; un mur de façade était orné d’une frise en relief représentant des cavaliers, avec leurs boucliers et leurs lances ; suivant les canons de la sculpture dédalique, les têtes sont représentées de face, la forme du visage est triangulaire, les yeux sont grands et les cheveux présentent des similitudes évidentes avec les figures égyptiennes et moyen-orientales ; les pattes et la queue des chevaux sont démesurément longues ; on suppose que cette frise ornait la partie inférieure de l’un des murs du temple. Le détail le plus remarquable qui subsiste est le linteau en calcaire de la porte de la façade principale du temple, portant deux statues monumentales de déesses, assises l’une en face de l’autre ; les personnages, dont l’identification est controversée, portent chacun une jupe longue décorée et une sorte de châle (έπίβλημα), rappelant ceux de la sculpture dite de la « Dame d’Auxerre », conservée au Musée du Louvre à Paris, en France. Sous les personnages se trouve une frise orientalisante représentant trois panthères de chaque côté ; ce motif est typique de la Syrie du Nord. Ces sculptures sont parmi les premiers exemples de la sculpture du style dédalique de l’époque protogéométrique.
- Le temple « B » est connu pour sa sculpture dédalique, qui consiste en une statue de déesse assise sur un trône et portant une cape et une jupe rigide décoré d’animaux, d’un cheval, d’un lion et d’un sphinx ; la déesse aurait pu représenter Rhéa ou Artémis, comme « la maîtresse des animaux ». Il semble que des holocaustes y aient eu lieu, comme en témoignent des ossements d’animaux, brûlés par le feu, découverts sur le sol.
La plupart des découvertes archéologiques de Rhizénia sont conservées au Musée archéologique d’Héraklion, dans la section de l’époque archaïque. L’accès au site archéologique de Rhizénia se fait depuis un vaste parc de stationnement en terre battue, par un court chemin de terre carrossable, d’environ 300 m de longueur. L’entrée du site est gratuite ; le site est clôturé mais la porte du grillage est généralement ouverte. |
| La nécropole de Sidérospilia (νεκρόπολη της Σιδεροσπηλιάς / nekrópoli tis Sidirospiliás) | À 500 m à l’ouest de la colline de Patéla se trouve une nécropole qui est étroitement liée à l’histoire de la cité antique de Rhizénia, mais qui a continué d’être utilisée jusque pendant la domination romaine de la Crète. Cette nécropole se trouve au lieu-dit Sidérospilia, ou Sidérospiliès (Σιδεροσπηλιές), c’est-à-dire quelque chose comme « les grottes de fer », dans un virage en épingle à cheveux, à environ 2 km au nord-est de Prinias. Aller à la nécropole de Sidérospilia avec Google Maps (35.171424, 24.998859). Sur la gauche de la route, on peut voir deux remarquables tombes creusées dans la roche, mais ce n’est qu’une partie d’une vaste nécropole qui comprenait 680 tombes, dont certaines, environ 18, étaient des tombes de chevaux ou d’autres animaux. Vers la fin du XIIIe siècle avant JC, à l’époque minoenne récente MR-III-c, les sépultures étaient des fosses, de forme ovoïde, creusées dans la roche, où les défunts étaient incinérés. Aux époques mycénienne et dorienne, les défunts étaient inhumés dans des tombes à tholos (θολωτός τάφος) ; c’est de cette époque que datent aussi les tombes de chevaux. Aux époques géométrique et orientalisante, les défunts étaient incinérés dans des vases en argile recouverts de pierres, avec de nombreuses stèles funéraires. La nécropole de Sidérospilia a fait l’objet de fouilles archéologiques en 1969 et en 1978. Le site a livré de nombreux artefacts, notamment de grands cratères, c’est-à-dire des coupes à boire, et des bijoux tels qu’un périapte en or (περίαπτος), c’est-à-dire une sorte d’amulette que l’on portait au cou pour se préserver de diverses maladies. |
|
| Les ruines de la forteresse de Mélissa (Φρούριο Μέλισσας / Froúrio Mélissas) | À environ 4 km au nord-est d’Agia Varvara et à environ 2 km au nord du petit village de Saint-Thomas (Άγιος Θωμάς), se trouvent les maigres vestiges de ce qui fut une d’un plus grands châteaux de l’arrière-pays crétois, le château de Mélissa (κάστελος της Μέλισσας) (« château des Abeilles »). Le château était édifié au sommet d’une basse colline, culminant à environ 530 m d’altitude, mais qui pouvait cependant surveiller la vallée de Vénérato et le dème de Paliani, au nord-ouest, et la vallée de Profitis Ilias et le dème de Téménos, au nord-est. Aller aux ruines de la forteresse de Mélissa avec Google Maps (35.163798, 25.036066). Le château de Melissa a été bâti au cours de la seconde époque byzantine de la Crète, au XIe siècle ou au XIIe siècle, sous la dynastie des Comnènes, après la reconquête de l’île contre l’occupant arabe ; comme beaucoup d’autres châteaux byzantins de l’intérieur des terres, le château de Mélissa avait vraisemblablement moins un rôle militaire de défense qu’un rôle de contrôle de la population et de l’activité agricole et viticole de la contrée. Sous la domination vénitienne, il semble que la forteresse n’ait pas été réutilisée ; dans les archives vénitiennes du XIVe siècle, seul le petit village de Mélissa est mentionné, mais pas la forteresse qui était sans doute déjà en ruine. Le hameau de Mélissa lui-même fut abandonné au XVIIe siècle, peu après la conquête ottomane. La forteresse faisait partie de la province de Bonifacio, dont le nom a été plus tard altéré en Monofatsi (Επαρχία Μονοφατσίου). La forteresse de Mélissa présente un plan de construction à peu près rectangulaire, avec un longueur nord-nord-est - sud-sud-ouest d’environ 92 m et une largeur d’environ 56 m ; le coin nord-est de l’enceinte était rogné en raison de la configuration escarpée du terrain. Dans son ouvrage de 1905 intitulé « Monumenti veneti nell’isola di Creta », l’historien italien Giuseppe Gerola décrit les ruines de la forteresse à cette époque : « La colline n’est même pas ici très forte par nature. Inclinée de manière à descendre doucement vers l’ouest, elle descend plutôt fortement vers l’est et sur une partie du versant nord : mais juste en dessous des rochers du sommet, la pente reprend plus doucement. La fortification commence à l’angle nord-ouest, où le mur escarpé formé par les rochers est prolongé et augmenté au moyen d’un mur de pierre sèche (A) de blocs irréguliers. L’enceinte a globalement la forme d’un rectangle, avec la pointe au nord-est, largement arrondie, de manière à former un cinquième côté. Le mur, en certains points bien conservé, a 0,7 m d’épaisseur, mais présente de nombreuses cassures. La dernière partie du versant est et le tronçon adjacent du chanfrein n’ont pas de défenses artificielles, car le rocher était inaccessible d’ici. Une porte (B) se trouvait certainement au sommet du côté sud, car il reste une partie du seuil : mais sa position était très faible. À l’extérieur du même côté, il y a à un certain endroit une sorte de base de tour (C), cachée par les décombres. Des traces similaires (D, E) peuvent être observées sous le côté ouest, qui était également très faible : ce sont des tours ou des éperons, très ruinés, donc on ne sait pas très bien où ils commencent, et comment ils se distinguent les uns des autres. A l’intérieur, près des côtés ouest et sud, s’alignent des salles de deux largeurs différentes (F, G) : leurs murs sont presque entièrement ruinés, les murs de séparation entre l’un et l’autre ont disparu ou se cachent parmi les ruines incomposées. Du côté est est reliée l’église Notre-Dame des Abeilles(H) (Madonna delle Api), déjà décorée de fresques, également en ruine, avec plusieurs tombes à l’extérieur. Toujours orienté vers l’est, le palais (K) est relié au moyen de deux murs, dont le plus méridional est juste au-dessus du sol, dont les murs conservent encore en partie une hauteur considérable : dans le mur extrême ouest il y a une meurtrière ; dans le mur sud adjacent se trouvent les restes de la porte (L). » L’accès aux ruines du château de Mélissa se fait par le côté ouest, beaucoup moins escarpé que les côtés nord et est. Au milieu des ruines se trouve la petite chapelle Notre-Dame Source de Vie (Ζωοδόχος Πηγή). |
|
|
| |
| |
|