Les essences de bois

Sa solidité est moyenne mais le cœur de certains gros troncs est parfois très fragile. Il résiste assez moyennement aux attaques fongiques.

L’acajou d’Amérique est le premier qui fut exploité. Celui de Cuba fut introduit en Europe par les Espagnols dés la fin du XVIe siècle. Aujourd’hui, cette essence est devenue rare et cette appellation définit surtout les essences venant du Brésil, du Pérou … et autres pays du continent américain.

Il est toujours considéré comme le plus beau des acajous et est utilisé pour des meubles haut de gamme.

Brun rougeâtre, texture moyenne, aspect décoratif.

Il existe différentes sortes de bois de rose : celle servant à la distillation pour les parfums (bois de rose femelle), non utilisée en marqueterie car ne présentant aucun intérêt esthétique, et celle des meubles anciens, beaucoup utilisée au XVIIIe siècle. Ce bois était primitivement employé pour faire des fleurs dans les bouquets de marqueterie, d’où le nom anglais de « tulipwood ». Son nom français « bois de rose » vient de sa couleur et de son odeur.

Doit être protégé par un vernis anti-U.V. car ce bois est sensible à la lumière.

Beaucoup employé en meuble et décoration, surtout à l’époque Art-Déco et dans les années 1950. Les aspects moirés et pommelés sont toujours utilisés, en décoration, sur les marchés Américains et Asiatiques.

Fabrication de coffres à vêtements, encens.

Ce bois tendre répand une odeur caractéristique qui l’a fait employer depuis longtemps, dans la confection des boites à cigares. Il fut aussi utilisé dans la fabrication des canots durant la première moitié du XXe siècle. Ce bois, grâce à son odeur et à sa résine, résiste bien aux insectes et surtout est le meilleur contenant pour conserver et améliorer ses cigares.

L’arbre est d’assez petite taille puisqu’il mesure environ 15 m de hauteur avec un diamètre de 30 cm.

Son grain est fin et régulier avec un fil entremêlé formant un motif rubané. Un fini soigné permet d’obtenir une surface parfaitement lisse et un beau lustré.

Le citronnier fut peu utilisé dans les meubles français avant la 2e moitié du XIXe siècle. Par contre il se rencontre souvent sur les meubles anglais. Souvent utilisé en décoration et agencement de bateaux, il est traditionnellement réservé pour la cabine de l’armateur. Son approvisionnement actuel est très difficile, voire impossible, à cause de la guerre au Sri Lanka.

Lorsqu’on la travaille, cette essence exhale une agréable odeur provoquée par la présence d’une huile essentielle. Celle-ci facilite la finition en donnant un bel aspect lustré mais provoque malheureusement des difficultés pour le collage.

Il est important de garder à l’esprit que la sciure, irritante, peut induire l’apparition d’une dermatose. Elle a également un pouvoir de coloration important qui teinte la peau.

Ce type de palissandre aux couleurs chatoyantes fut utilisé dès le XVIe siècle sur des meubles Espagnols. Par la suite on le trouve sur des meubles Hollandais, Anglais et Français dés le XVIIe et XVIIIe siècle. Son aspect très décoratif le fait, actuellement, rechercher par quelques créateurs et surtout par les marqueteurs.

L’ébène est utilisé actuellement pour la fabrication d’objets de luxe de petite taille. En fait, son usage se raréfie de plus en plus et les placages destinés à la création de marqueterie sont peu commercialisés.

L’ébène de Macassar, lui aussi très rare, a une teinte différente de l’ébène vrai. Il est brun foncé avec des veines noires ou brunes ou, pour celui de Coromandel, avec des mouchetures grises ou brunes. Il possède des caractéristiques sensiblement identiques à celles de l’ébène noir. Par contre, il est plus difficile à travailler en massif.

Le duramen est brun foncé à noir, avec des veines grises à jaune-roux et parfois des plages claires très larges et irrégulières qui sont la caractéristique du Coromandel.

C’est le Makassar typique des années 30 très utilisé par un créateur tel que J.E. Ruhlmann.

Cependant, à l’heure actuelle, c’est le bois qui présente le plus d’intérêt, le plus lourd existant sur le marché. Il s’agit d’un petit arbre dont la meilleure qualité provient des Antilles, de la côte de la Colombie et du Venezuela.

Importé depuis le XVIe siècle, son usage fut d’abord médicinal. C’est un des bois les plus durs et lourds du monde. Il est aussi très gras, ce qui explique son emploi pour les pièces de frottement (presse-étoupe, réas de poulie, coussinet). Enfin, il est utilisé en coutellerie et pour la fabrication des maillets. Ce bois est classé annexe 2 du C.I.T.E.S. depuis le 11 juin 1992. (Certificats C.I.T.E.S. pour import et export, sauf stocks pré-convention antérieurs au 11 juin 1992).

Le bois de cœur est d’une couleur brun vert très foncé tirant parfois sur le noir. Le grain est parfois entrecroisé et irrégulier. Il est de texture fine et uniforme.

Contenant plus de 2 % de résine de gaïac, il fut souvent utilisé comme roulement à bille pour les hélices de bateau.

L’Iroko est de grande taille puisqu’il atteint les 50 m de hauteur, et possède un tronc cylindrique.

Il a une durabilité exceptionnelle et une robustesse très grande même aux intempéries.

Principalement débité sur quartier, il présente un rubannage bien marqué.

Lorsqu’ils sont secs, les Padouks ont une excellente stabilité à l’usage. Ils sont très résistants, en particulier celui des îles Andaman dont les qualités sont supérieures à celles du chêne.

Ce sont des bois denses qui prennent un beau poli. Ils sont résistants au pourrissement.

De 0,85 à 1,00 kg par dm³ ; très dur (Padouk de Birmanie)

Les pays d’exportation sont principalement l’Inde et le Brésil, mais l’on peut aussi mentionner Madagascar, le Honduras ainsi que d’autres pays d’Amérique centrale.

Sa couleur est variable en fonction des spécimens. Elle va du brun violet au violet noir pour le palissandre des Indes.

Le duramen de ce bois varie en couleur, en fonction des billes. Il peut aller d’un fond jaunâtre marqué de veines violacées à un fond brun très foncé marqué de veines noires. Il a toujours, lorsqu’il vient d’être travaillé, une dominante violette à rougeâtre.

Ce bois n’est pas difficile à faire sécher, il se travaille facilement même s’il nécessite le plus grand soin du fait de sa densité. Cependant, il émousse le tranchant des outils. Le collage se fait généralement de façon satisfaisante.

Lorsqu’il vient d’être coupé et pendant son façonnage, son cœur dégage une agréable odeur de rose.

Sa finition se fait sans difficulté et il prend bien le vernis. La finition à la cire donne aussi un beau lustré mais il est nécessaire de boucher les pores au préalable.

Il est très prisé en matière d’ébénisterie. Utilisé comme bois de placage, il est aussi apprécié en bois massif pour réaliser divers objets tels que garnitures de bureau, socles, manches de couteaux, instruments de musique … Il est également utilisé pour la fabrication d’objets tournés.

Son utilisation dans l’ébénisterie française ne se situe que depuis la deuxième moitié du XIXe siècle. L’apogée de son utilisation fut la période Art déco. On le retrouve ensuite dans les années 1950 à 1960. On l’utilise actuellement en panneaux décoratifs ainsi qu’en mobilier.

Sa couleur est variable en fonction des spécimens. Elle va du brun rouge au violet brun.

Ce bois n’est pas difficile à faire sécher, il se travaille facilement même s’il nécessite le plus grand soin du fait de sa densité. Cependant, il émousse le tranchant des outils. Le collage se fait généralement de façon satisfaisante.

Lorsqu’il vient d’être coupé et pendant son façonnage, son cœur dégage une agréable odeur de rose.

Sa finition se fait sans difficulté et il prend bien le vernis. La finition à la cire donne aussi un beau lustré mais il est nécessaire de boucher les pores au préalable.

Il est très prisé en matière d’ébénisterie. Utilisé comme bois de placage, il est aussi apprécié en bois massif pour réaliser divers objets tels que garnitures de bureau, socles, manches de couteaux, instruments de musique … Il est également utilisé pour la fabrication d’objets tournés.

C’est le palissandre le plus utilisé dans l’histoire de l’ébénisterie. On le trouve depuis la fin du XVIe siècle jusqu’aux années 1970. La raréfaction de ses peuplements l’a fait virtuellement disparaître du marché. Il fut classé en annexe 1 du C.I.T.E.S. le 11 juin 1992. Son commerce est interdit sauf stocks pré-convention. Pour la restauration des meubles du XVIIe et XVIIIe siècle, il est avantageusement remplacé par un autre type de palissandre du Brésil, qui lui, est libre au commerce : le Dalbergia spruceana.

Il s’agit d’un arbre de très grande taille doté d’un tronc de 1 m de diamètre minimum.

Le sapèle provient d’Afrique et plus particulièrement d’une zone tropicale qui s’étend de la Sierra Leone à l’Ouganda en passant par le Zaïre. Il est exporté principalement de la partie occidentale d’Afrique, de la Côte d’Ivoire au Cameroun.

Il dégage une bonne odeur poivré.

Il est le plus souvent de fil, mais parfois, il subit des anomalies de croissance qui le font soit ondé, soit moiré, soit pommelé.

Le plus souvent débité sur quartier pour faire ressortir son aspect rubané. On trouve parfois des billes moirées, ondées ou pommelées, qui sont très recherchées pour leur aspect décoratif.

Pour avoir le meilleur rendu possible en pommelé, le placage est obtenu par déroulage, ce qui permet d’avoir des feuilles de surface importante.

Il ne se trouve qu’au début du XXe siècle, tant en placage qu’en massif.

Très utilisé à la période Art déco et durant les années 1950-1960.

Un arbre pouvant atteindre une hauteur de 90 à 100 m, et un diamètre de 4 à 5 m.

Un bois d’un grain unique avec des tourbillons de couleur rougeâtre.

Il est utilisé en placages décoratifs mais aussi pour de nombreux autres usages comme par exemple la fabrication de meubles massifs, la charpente, la construction navale.