Une espèce, le merisier, est exploitée à l’état spontané pour son bois ; d’autres espèces, ou leurs hybrides, sont cultivées pour leurs fruits. Les formes cultivées dérivent de deux espèces : - le mérisier des oiseaux (Cerasus avium) a donné naissance au guignier, arbre de grande taille à ramure fournie, mais grêle, aux fruits à pulpe molle, juteuse et sucrée, et au bigarreautier, au port plus étalé, aux rameaux plus gros, aux fruits fermes, sucrés, en forme de cœur, souvent bicolores, jaune et rouge, à maturité.
- le cerisier aigre (Cerasus acida) a donné le griottier, petit arbre à cime étalée en parasol, aux rameaux grêles, pendants et nombreux. Les fruits sont de forme globuleuse, un peu aplatie, rouge foncé, acidulés, parfois un peu amers. Ils sont destinés à la fabrication de conserves, de confitures, d’eau-de-vie, de liqueurs.
L’hybridation des deux espèces donne le cerisier anglais, plus petit, dont les fruits sont, avec les bigarreaux, les principales variétés de cerises consommées à l’état frais. Enfin deux autres espèces sont utilisées, l’une comme porte-greffe du cerisier cultivé, en sols calcaires, c’est le bois de Sainte-Lucie (Cerasus mahaleb), et l’autre à des fins ornementales, le laurier-cerise (Cerasus lauro cerasus), très toxique. |