La rosée retenue par l’alchémille était recueillie par les alchimistes.
Les gouttes de rosée accumulées pendant la nuit qui perlent au creux des feuilles sont appelées par les alchimistes et sorciers du Moyen Âge : « l’eau céleste ». Les alchimistes lui attribuaient des vertus surnaturelles comme transformer le plomb en or. Les sorciers ou guérisseurs croyaient en mélangeant cette « eau céleste » avec des parties de la plante, aider à la conception d’un enfant, éviter les fausses couches ou faire recouvrer une virginité perdue, …
Les alchémilles ont cependant des propriétés médicinales reconnues qui peuvent être utilisées en lotion ou en infusion. Toutes les parties vertes de la plante, astringentes et cicatrisantes utilisées en lotion ou décoction soignent les inflammations et les petits bobos. Les infusions quant à elles sont un remède reconnu pour traiter chez la femme, des règles trop abondantes, douloureuses ou pour soulager des varices et des troubles circulatoires.