L’amanite panthère se reconnaît à son chapeau brun chocolat, parsemé de flocons blancs réguliers et bien délimités depuis la marge jusqu’au centre, à son anneau blanc membraneux, assez fugace, et à la volve qui enserre la base de son pied en bourrelets successifs. Quoique assez marqués, ces caractères peuvent s’estomper avec les conditions ambiantes, et des erreurs d’identification sont toujours possibles. Mieux vaut donc s’abstenir lorsqu’un doute subsiste.
Variétés :
Amanita pantherina var. abietum : sombre charnue, à flocons sales légèrement confluents, marge peu striée venant en montagne sous conifères.
Espèces semblables
C’est une espèce très voisine de l’amanite tue mouche, et elle fut très longtemps comme une simple variété de celle-ci. Elle diffère toutefois par la couleur de son chapeau, mais aussi par sa marge encore plus striée.
Une confusion peut s’établir avec l’amanite épaisse (Amanita spissa), espèce comestible. Chez cette dernière, le chapeau est plus gris et orné de peluches écailleuses inégales et désordonnées de teinte grisâtre, le pied est plus court et plus robuste, et la volve dénuée de bourrelet.
Le pied, renflé à la base (jusqu’à 3 cm) est orné d’une gaine adhérente, blanche, limitée à son extrémité par un bord obtus. La volve se termine par quelques bourrelets circulaires.
Son chapeau a d’abord la forme d’un hémisphère puis devient plan.
Couleur du chapeau
Brun chocolat, foncé au centre, parsemé de flocons blancs farineux bien ordonnés assez régulièrement en cercles concentriques (reste de voile), en forme de parapluie, sans aucune trace de couleur vineuse.
Ce champignon dangereux a une action psychotrope, excitante, comme l’amanite tue-mouches, mais ses empoisonnements ne sont pas toujours mortels.
Cette espèce reste l’une des plus dangereuses par la quantité de toxines qu’elle renferme. Les intoxications qu’elle provoque sont de type gastrique et intestinal, accompagnées de troubles de l’humeur et du comportement.
Syndrome panthérinien, à la suite de l’ingestion de l’amanite panthère. Début 1 à 3 h plus tard. troubles digestifs (brûlures à l’estomac, vomissements, diarrhée), puis troubles délirants (sorte d’ivresse, rires, hallucinations), accès de colère, marche titubante, pupilles dilatées, enfin prostration momentanée.