| L’île de Ténériffe aux Canaries | |
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| Présentation générale | Ténériffe, la plus grande des Îles Canaries, est une fabuleuse terre de contrastes : l’idyllique combinaison de soleil et de plage, de nature et de loisirs, en ont fait l’une des destinations européennes les plus demandées. |
| Étymologie et toponymie | Tenerife est un toponyme d’origine Amazighe (berbère) « Tin Irifi » qui signifie l’endroit de la soif. D’ailleurs, beaucoup de toponymes amazigh au Maroc et en Afrique du Nord en général ont la même forme grammaticale (préfixe « Tin » + Nom). Exemples : Tinghir, Tinouchi, Tindouf… Au début du Ier siècle après JC, l’historien Pline l’Ancien nommait l’île Nivaria (du mot latin nix, nivis : neige) ou Ninguaria. Le nom est parfois orthographié Ténériffe en français. Cette graphie avec deux « f » existe également en allemand, en anglais et en suédois mais, le plus souvent, le nom de cette île est orthographié « Tenerife », sur le modèle espagnol. |
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| Tenerife est située au milieu de toutes les autres îles de l’archipel des Canaries, à 1 300 km de la Péninsule Ibérique et à 300 km de l’Afrique. |
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| L’île de Ténériffe | Comment ne pas parler de la mer quand on évoque Ténériffe. L’île possède de riches trésors naturels dont beaucoup sont nés avec l’activité volcanique ce qui les rend uniques et magiques à la fois. Le long de ses 350 km de côte, Ténériffe surprend par ses fonds marins très colorés où vivent une impressionnante variété d’espèces animales et végétales : tortues géantes, raies, anémones, et cetera. Ces eaux cristallines ont été façonnées par l’activité volcanique donnant lieu à des grottes, des bancs de sable et zones abruptes qui forment un fond rocheux surprenant. Les plages de Tenerife sont une curiosité à découvrir car elles alternent entre sable blanc, noir et piscines naturelles créées par la rencontre entre la lave des volcans et la mer. Enfin, on est séduit par ses criques sauvages et ses côtes escarpées où les falaises tombent de manière impressionnante à la verticale dans la mer. Ces phénomènes naturels donnent une autre vision du bord de mer et permettent de découvrir des lieux à la beauté singulière et exotique. Ses 269 kilomètres de côte offrent une grande diversité de sites où l’on peut profiter du soleil et de la mer. Au nord, le relief, plus abrupt et escarpé, a dessiné de petites cales et des piscines naturelles, tandis que dans le sud, et en particulier dans les municipalités d’Adeje et d’Arona, vous attendent de nombreuses zones de plage, dont la plupart sont d’origine volcanique. Vous pourrez vous y baigner toute l’année, grâce à l’abondance de jours de soleil et aux douces températures, qui vont de 18 degrés en hiver à 26 en été. L’infrastructure hôtelière, de première qualité, et la vaste offre de loisirs et de services complémentaires, s’ajoutent également aux raisons qui font que des milliers de personnes choisissent cette île pour passer leurs vacances. Les « rôtissoires » de Ténériffe sont regroupées dans la pointe sud de cette île en forme de canard, notamment à Los Cristianos et Las Américas. Comme dans le cas de la Grande Canarie, l’intérêt de cette île réside surtout dans ses espaces naturels protégés, ses forêts et ses charmants villages. L’île se distingue par une immense variété de paysages offrant un saisissant contraste entre le nord, à la végétation luxuriante et verdoyante, et le sud, aride et parsemé de cactus. Sans parler des plages de sable noir au nord et de sable blanc au sud ainsi que de la diversité des espèces animales et végétales… Avec près de la moitié de sa surface classée en zones protégées, Ténériffe ravira tous les voyageurs à la recherche d’une destination Nature ! En parcourant l’île de Tenerife, on découvre des panoramas et des contrastes saisissants entre les paysages. L’île renferme une nature à la beauté surprenante. On y découvre un paysage lunaire composé de rochers volcaniques aux formes inimaginables, des plages de sable noir et blanc et leurs piscines naturelles formées par l’activité volcanique ainsi que l’exubérante laurisylve, forêt composée de lauracées et fougères abritant de nombreuses espèces endémiques. À Ténériffe, la nature change en un clin d’œil. On passe des vallées fertiles de La Orotava à des zones semi-désertiques en traversant d’incroyables chaines montagneuses qui laissent place à des ravins époustouflants plus l’on s’approche de la côte. Tenerife est un concentré de la nature resté à l’état sauvage regroupant un très beau panel de la diversité naturelle du monde ! Mais Ténériffe offre beaucoup plus encore à découvrir. La richesse environnementale est représentée, au centre, par le Parc National du Teide et le Parc Naturel de la Corona Forestal, mais il existe d’autres espaces naturels de grande valeur dans toute l’île. La plongée sous-marine est aussi une expérience spectaculaire, car les volcans ont doté Tenerife d’un fonds marin de grande originalité. Le cyclotourisme, le golf, la randonnée pédestre, le surf ou le parapente font partie des sports que l’on peut également y pratiquer. Hormis le fameux Carnaval, les nombreuses fêtes qui se tiennent dans ses différentes bourgades vous donneront l’occasion de découvrir l’artisanat typique, comme le calado ou la roseta (types de broderie), la gastronomie, dominée par le poisson, les pommes de terre ou les fromages, ainsi que d’autres coutumes populaires à forte composante traditionnelle. |
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| Géographie | L’archipel des Canaries est situé à 115 km à l’ouest des côtes du Maroc, dans l’océan Atlantique. Ténériffe, la plus grande de ces îles (81 km sur 45 km), est d’origine volcanique ; le principal volcan, le Teide, se trouve au centre (altitude : 3 718 m). L’île a 2 034 km² et elle a la forme d’un triangle. Le nord de l’île est occupé par le massif d’Anaga et sa forêt primaire de laurisylve (l’une des dernières en Europe) et le sud est constitué par les contreforts du Teide et une partie plutôt désertique. Le pic du Teide est situé dans la vallée de l’Orotava, dans le Parc National de Las Cañadas del Teide. |
| Histoire | À l’origine, Ténériffe, comme toutes les îles Canaries, était peuplée par les Guanches, du royaume des Anaga et son roi était le Mencey Beneharo. Un des chefs les plus puissants de Ténériffe vivait au XVe siècle et se nommait Tinerfe. Après sa mort, l’île fut partagée entre ses neuf fils. 1483 : les habitants de Gran Canaria, l’île voisine, se rendirent aux Espagnols. 1492 : après la découverte de l’Amérique, les îles Canaries prennent une importance stratégique en tant que dernière escale européenne avant la traversée de l’Atlantique. 1494 : le castillan Alonso Fernández de Lugo débarque à Ténériffe et fonde un poste avancé qui deviendra Santa Cruz de Tenerife. Contrairement à son précédent débarquement, un an auparavant, sur l’île de La Palma, il essuie une défaite sanglante contre les Guanches à La Matanza de Acentejo. Le 25 décembre 1495 les Guanches sont définitivement vaincus par les espagnols à La Victoria de Acentejo. Désormais tout l’archipel est soumis à la couronne espagnole. Les Guanches survivants se sont mélangés avec les conquérants et ont disparus en tant qu’ethnie. La Laguna devient la capitale de Ténériffe. À partir de ce moment-là, Ténériffe devint une base importante sur la voie de navigation entre l’Espagne et les Amériques. L’Angleterre, qui avait aussi des intérêts dans le nouveau monde, commençait également à convoiter les îles Canaries. En 1657 l’amiral anglais Robert Blake remporta le 20 avril 1657 la dernière victoire de sa carrière en anéantissant un convoi d’or espagnol lors de la bataille de Santa Cruz de Ténériffe. 1706 : sous les ordres de l’amiral John Jennings les Anglais essayèrent de conquérir le port de Santa Cruz de Ténériffe, mais en vain. 1778 : Charles III d’Espagne a donné à Santa Cruz de Ténériffe le privilège de faire du commerce avec l’Amérique. 1792 : création de l’unique université des Canaries à La Laguna. 1797 : l’amiral britannique Horatio Nelson perd son bras droit lors d’une nouvelle attaque infructueuse lancée contre Santa Cruz de Ténériffe, la principale défaite que connut Nelson lors de sa carrière militaire. 1822 : Santa Cruz de Ténériffe devient la capitale de l’ensemble de l’archipel des Canaries. Elle conservera ce statut jusqu’en 1927. En 1936 le général Francisco Franco lança son putsch depuis Ténériffe. La guerre d’Espagne n’atteignit pas les Canaries mais l’isolement économique sous la dictature eu des conséquences très négatives. À cette époque, seules des bananes furent exportées vers le continent. 1975 : après le retour à la démocratie, Ténériffe et les autres îles de l’archipel obtinrent plus d’autonomie et le tourisme pris de plus en plus d’importance. En 1982 les îles Canaries obtinrent le statut de communauté autonome d’Espagne. Les villes de Santa Cruz de Tenerife et de Las Palmas de Gran Canaria se partagent le siège du gouvernement de la province. Elles se relaient tous les quatre ans à ce poste. |
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| Économie | À l’origine essentiellement basée sur l’agriculture et la pêche, l’économie de l’île a pris le tournant du tourisme de masse à partir des années 1960. Les premières urbanisations ont été réalisées sur la côte nord (Puerto de la Cruz). L’agriculture ne représente plus que 10% du PIB de l’île, mais son rôle est beaucoup plus important dans le maintien du tissu social et des structures paysagères traditionnelles. Les cultures traditionnelles, amandiers en terrasses, agrumes et surtout bananeraies ont laissé la place à des complexes touristiques et à leurs services associés. Cette frénésie immobilière, amplifiée par l’engouement des touristes britanniques et allemands s’est poursuivie sur la côte sud avec de rares accalmies jusqu’aux années 2000. Une nouvelle poussée de programmes a bénéficié du boom immobilier qui a soutenu la croissance espagnole au début du XXIe siècle. De nombreuses constructions mais aussi des ensembles complets ont ainsi vu le jour sur des sites théoriquement protégés, la lenteur des décisions administratives de classement ne pouvant concurrencer l’efficacité des promoteurs. |
| Irrigation et gestion de l’eau | Tenerife comporte un réseau hydrographique particulier constitué de 1 700 km de galeries pour la filtration des eaux souterraines, se terminant par des réservoirs de pompage. La distribution et la collecte de l’eau sont laissées à la responsabilité des propriétaires privés et le paysage se trouve sillonné de tuyauteries, installées le long des routes et au fond des ravins, pour alimenter habitations et cultures. Cette gestion, adaptée au faible peuplement initial de l’île, transforme les alentours des nouvelles urbanisations en un paysage digne d’une raffinerie. |
| Gastronomie | Le gofio | Le gofio canarien est élaboré à partir du grain de différentes céréales qui, une fois grillé et moulu, constitue une farine complète à la texture très fine. Le gofio le plus consommé à Tenerife est le gofio de blé, mais on trouve aussi du gofio de maïs et plus rarement peut-être du gofio de pois. Le mélange de gofio de blé et de maïs est lui aussi apprécié. Le gofio était la denrée base dans l’alimentation des Guanches à l’époque préhispanique. Les Guanches utilisaient des moulins de pierre pour le moudre. Aujourd’hui, on utilise le gofio comme complément dans différents plats, mais aussi avec beaucoup de succès, dans de nouvelles créations de desserts et de glaces. Il s’est avéré être indispensable pendant les années de pénurie et les émigrants canariens l’ont introduit en Amérique. L’année 1990 a vu la création de l’Association des producteurs de gofio des Canaries, qui a obtenu une Appellation d’origine spécifique « Gofio Canario » pour cet aliment, aujourd’hui très apprécié. | Les papas arrugadas | Les papas arrugadas sont des pommes de terre cuites, sans être pelées, avec beaucoup de sel, pour qu’elles gardent toutes les saveurs de ces variétés insulaires au goût difficilement comparable avec celles d’autres latitudes. Leur taille, leur texture et leur couleur sont très variées, même si les plus appréciées appartiennent à la variété appelé bonita, et par-dessus tout, les pommes de terre noires, toutes petites, à la peau très sombre et à la chair jaune, aussi onctueuses que savoureuses. | Les poissons | Le poisson est généralement préparé au court-bouillon tout simplement ou comme on dit ici sancochado, c’est-à-dire assaisonné d’huile, de vinaigre et de petit piment, ou encore accompagné de sauce canarienne ou mojo. Le mojo est une sauce préparée de différentes manières qui est toujours présente sur les bonnes tables des îles. Il peut être vert, à base de coriandre, ou encore rouge, également appelé mojo picón. Le poisson par excellence le plus apprécié par les Canariens est le labre, le poisson perroquet vieja, (Sparisoma cretense) à la chair blanche et délicate, mais bien d’autres sont recommandés comme le pagre commun (bocinegro) (Pagrus pagrus), le denté commun (Dentex dentex), la saupe (Sarpa salpa). Les thunidés abondent dans les eaux de l’archipel. Très savoureux, ils sont servis frits, au gril ou en escabèche : le maquereau, la sardine et surtout le chinchard (chicharro) (Trachurus trachurus) qui est aussi le surnom donné à la capitale de l’île et, par extension, à toute l’île de Tenerife. On appelle ainsi les habitants de l’île Chicharreros. S’il y a un poisson qu’il faut absolument goûter, c’est la murène, frite et croustillante, le met favori des empereurs romains bizarrement oublié par les grands gourmets contemporains. Dans les zones plus humides et plus fraîches de l’île, il est très agréable de déguster une casserole de poisson – de mérou ou de sériole (cherne) (Seriola dumerili) le plus souvent –, accompagnée d’un escaldón de gofio : une bouillie de farine de maïs moulu et grillé mélangée au bouillon de cuisson. | Les viandes | En ce qui concerne les plats de viande, il faut mentionner la carne de fiesta, la viande de fête, ces petits morceaux de porc en daube. Le nom de ce plat vient du fait qu’il est traditionnellement préparé lors des fêtes populaires et qu’il est servi dans les kiosques et les bars lors des bals populaires et autres fêtes patronales. Le chevreau, préparé de différentes manières, est servi, comme la plupart des poissons, avec des papas arrugadas. | Les fromages | Les mojos, fromages frais et à base de lait de chèvre, sont souvent servis comme hors d’œuvre lors d’un bon repas. Les fromages canariens récupèrent peu à peu aujourd’hui leur prestige d’antan et ils ont obtenu des prix importants lors des dernières expositions internationales de produits lactés. Par le passé et jusqu’aux années 1950 environ, époque où il existait encore un important troupeau de vaches laitières, le fromage de Tenerife pouvait être fait à base de lait de vache, mélangé à du lait de chèvre et de brebis. Aujourd’hui, c’est le fromage de chèvre qui prédomine, élaboré uniquement à base de lait de chèvre ou à base de lait de chèvre et de brebis qui les rend plus crémeux car plus gras. Ils comportent parfois aussi du lait de vache. Bien qu’ils soient parfois affinés ou même fumés, la plupart des fromages de Tenerife sont des fromages frais au goût agréable et très doux au palais, ce qui leur confère une personnalité propre, bien différente de celle de certains fromages de chèvre européens. | Les miels de Ténériffe | Le climat et le relief de Tenerife confèrent à sa flore des caractéristiques absolument singulières. Les combinaisons florales que l’on y trouve pour ces raisons, conjointement à l’existence de tant d’endémismes botaniques, expliquent la diversité et l’originalité que présentent les miels de Tenerife. Les miels de Tenerife sont obtenus dans près de 10 000 ruches de type mobiliste, réparties sur tout le territoire insulaires. 500 apiculteurs consacrent, tels des artisans, tous leurs soins et leur empressement à ces ruchers de petites dimensions. L’abeille autochtone de Tenerife est l’abeille noire. C’est elle qui permet de produire plus ou moins 150 000 kilos de miel, en moyenne, par an, soit 5 % de la totalité du miel obtenu aux Canaries. Le transfert des ruches, à la recherche des floraisons les plus adéquates à tout moment, permet d’obtenir des miels très particuliers, qui offrent une richesse de saveurs et de colorations tout à fait inusuelles dans d’autres zones de production, qui vont des tonalités claires et des goûts moins intenses du miel de genêt et de vipérine à la couleur foncée et la saveur forte du miel de banane et d’avocat, en passant par toute la gamme des nuances ambre et dorées. Miels multi-fleurs : à Tenerife, on peut trouver d’excellents miels multi-fleurs ou de « mille fleurs », dont les caractéristiques sont plutôt surprenantes, car les possibilités de combinaisons florales sont multiples, sans qu’il n’y ait une seule espèce botanique bien déterminée qui prédominerait. Les miels de Tenerife sont classés, en fonction de l’altitude où ils sont produits, en miels des sommets, des montagnes et de la côte. Miels des sommets : ce sont ceux produits à une altitude supérieure à 1 200 mètres, essentiellement dans Las Cañadas del Teide, sur la base de plantes telles que le genêt, la vipérine et l’edelweiss buissonneux canarien. Le plus remarquable d’entre eux est probablement le miel de genêt du Teide, qui est élaboré à plus de 1 500 mètres d’altitude. Miels des montagnes : ces miels sont produits dans des ruchers installés entre 450 et 1 200 mètres d’altitude. Parmi ceux-ci, on peut citer, notamment, les miels multi-fleurs des montagnes, et aussi les miels mono-fleurs de châtaigne, de bruyère ou de vipérine. Leur goût est plus intense quand c’est la bruyère, le fenouil ou la châtaigne qui prédomine, alors que si la plante prédominante est l’origan, l’eucalyptus ou le genêt à balai, leur saveur est légèrement plus douce et aromatique. Miels de la côte : c’est à une altitude inférieure à 450 mètres que sont élaborés les miels de la côte. Ils combinent la fleur d’oranger, la soude, le balo, l’avocat, la banane et d’autres espèces. L’un des plus remarquables de ces miels est celui à base d’avocat et de banane. Miels mono-fleurs Sur l’île, on produit aussi des miels mono-fleurs tout à fait particuliers. Ils ont, à leur base, le nectar d’une seule plante, voire d’un nombre très limité d’espèces. Miel de genêt du Teide : il est élaboré au cours du printemps - été, à une altitude dépassant les 1 500 mètres, dans le Parc national du Teide. C’est le miel dont la production est la plus ancienne et la plus traditionnelle dans l’ensemble du secteur, à Tenerife. Il est de couleur ambre clair, et son goût délicat le rend particulièrement indiqué pour accompagner les infusions ou lors du petit déjeuner. Miel de vipérine : le miel est obtenu sur la base des diverses espèces de vipérines existantes sur l’île, fondamentalement sur les hauteurs d’Arafo et d’Arico. Il a une tonalité très claire et une saveur douce, à arôme floral, ce qui en fait l’accompagnement idéal pour des aliments dont on ne souhaite pas escamoter le goût. Miel d’avocat et de banane : c’est un miel de printemps, produit dans les zones insulaires de basse altitude. Il est très foncé, presque noir, et a un arôme caractéristique et intense, qui rappelle les bonbons et les fruits mûrs. En raison de sa couleur et de son arôme si intenses, on l’a utilisé traditionnellement pour le pétrir, conjointement avec du gofio (farine grillée) et des fruits secs, pour élaborer les « pellas » si exquises. Miel de châtaigne : c’est un miel d’été - automne, de l’époque où fleurissent les châtaigniers qui se dressent sur les hauteurs du versant Nord de l’île et sur celles d’Arafo et de Candelaria. Ce miel est d’une couleur ambre très foncée, et il se caractérise par la grande intensité et persistance de son arôme. Il accompagne très bien les desserts, le gofio pétri, et il est aussi un condiment parfait pour bien des plats de viande ou de volaille. Miel de bruyère : il est élaboré dans les zones où la garrigue de bruyère est assortie de thym, d’origan et de houx des Canaries, là où commence la Couronne forestière. Ce miel n’est produit qu’en très petites quantités. Il est de couleur ambre, et présente un arôme d’intensité moyenne, et une astringence intense. | Les vins de Ténériffe | La plus grande des île Canaries a aussi la tradition viticole, la surface de production et la variété de vins les plus importantes de l’archipel. Il y a beaucoup de régions viticoles et elles occupent l’île presque complètement. Aujourd’hui, cinq des dix appellations d’origine des Canaries se trouvent à Tenerife. Abona : cette appellation d’origine, approuvée en 1996, comprend les entreprises vinicoles des municipalités de Adeje, Arona, San Miguel de Abona, Granadilla de Abona, Arico, Fasnia et Vilaflor, où se trouve le Teide et le vignoble plus haut d’Europe, à plus de 1 600 mètres d’altitude. La production est réduite, mais de très bonne qualité. Les variétés utilisées sont le listan blanca et le listan negra. Tacoronte : c’est la région viticole avec la plus grande production et la plus vieille des Canaries. L’appellation d’origine Tacoronte-Acentejo comprend neuf municipalités : La Laguna, Tegueste, Tacoronte, El Sauzal, La Matanza de Acentejo, La Victoria de Acentejo, Santa Úrsula, El Rosario et Santa Cruz de Tenerife. Pour élaborer ces vins, on utilise : listan negro, negramoll, les variétés blanches gual, malvasia, listan blanco et marmajuelo. Guimar : la région Valle de Guimar, comprend les municipalités d’Arafo, Candelaria et Guimar, et produit des vins qui se caractérisent par leur contrastes de hauteur et de température. Les variétés plus utilisées sont listan blanca et listan negro. Orotava : le vallée de La Orotava commence sous le Teide et se prolonge jusqu’à la côte. Cette appellation comprend les municipalités de La Orotava, Los Realejos et Puerto de la Cruz, environ 1 000 hectares de vignobles et plus de 20 entreprises viticoles. Ycoden-Daute-Isora : plus de 2 000 hectares, la plupart avec du listan blanca et du listan negro. Comprend les municipalités de San Juan de la Rambla, Guía de Isora, La Guancha, Icod de los Vinos, Garachico, Los Silos, Buenavista del Norte, El Tanque et Santiago del Teide. |
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| Informations utiles | La région sud de l’île, proche de l’aéroport international de Reina Sofia, comporte les stations les plus importantes. Playa de Los Christianos et Playa de las Américas concentrent à elles seules 6 % du potentiel hôtelier de l’île. |
| Office de tourisme | Plaza de España, s/n - 38003 Santa Cruz de Tenerife (Tenerife) Téléphone : 00 34 922 239 811 ; 00 34 922 239 592 ; Fax : 00 34 922 239 812 |
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| Informations administratives | L’île de Ténériffe est divisée en 31 municipalités : Adeje, Arafo, Arico, Arona, Buenavista del Norte, Candelaria, Fasnia, Garachico, Granadilla de Abona, La Guancha, Guía de Isora, Güímar, Icod de los Vinos, La Matanza de Acentejo, La Orotava, Puerto de la Cruz, Los Realejos, El Rosario, San Cristóbal de La Laguna, San Juan de la Rambla, San Miguel de Abona, Santa Cruz de Tenerife (capitale), Santa Úrsula, Santiago del Teide, El Sauzal, Los Silos, Tacoronte, El Tanque, Tegueste, La Victoria de Acentejo, Vilaflor. |
| Climat | Le climat de Ténériffe est tropical selon la classification de Köppen, avec une température moyenne annuelle d’environ 22 °C, en hiver le thermomètre descend rarement en dessous de 15 °C. En raison de son emplacement, Tenerife a une grande diversité climatique et orographique entre le sud et le nord de l’île séparés par le Teide et la chaîne de crêtes. Le climat est très changeant sur l’île :elle a des zones tropicales et humides au nord, balayé par les vents alizés, et des zones sèches presque désertiques et ensoleillées au sud. Ce fait lui donne une richesse en écosystèmes et en flore et en faune. Phénomènes particuliers : calima / vent / neige en hiver. Données climatiques | Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre | Heures de soleil/Jour | 5,9 | 6,6 | 7,1 | 7,7 | 8,8 | 9,8 | 10,6 | 9,8 | 8,5 | 6,9 | 5,9 | 5,5 | Température air [°C] (jour) | 21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 28 | 29 | 28 | 26 | 24 | 22 | Température eau [°C] | 20 | 19 | 19 | 20 | 20 | 21 | 21 | 22 | 23 | 23 | 21 | 20 | Jours de pluie | 5 | 5 | 5 | 3 | 1 | 0 | 0 | 1 | 1 | 3 | 5 | 6 |
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| Transport aérien | À Ténériffe, il y a deux aéroports : l’aéroport de Tenerife sud (code IATA TFS) ou Reina Sofía situé à Granadilla de Abona à 64 Km de Santa Cruz ; et l’autre est l’aéroport de Tenerife nord (code ITA TFN) ou Los Rodeos situé à La Laguna, à 13 km de Santa Cruz. |
| | Aéroport de Ténériffe-Sud | L’accident de Ténériffe est connu sous le nom de catastrophe de Ténériffe, et a conduit à la construction de l’aéroport TFS Reina Sofia au Sud de l’île, doté d’un climat très sec et agréable toute l’année. L’inauguration de cet aéroport de grande capacité, en 1978, et de la voie rapide TF-1, a contribué au développement touristique du sud. |
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