La légende veut que Vilaflor doive son nom à l’exclamation d’un castillan devant l’apparition d’une belle native : « Vi la flor de Chasma » ce qui signifie « j’ai vu la fleur de Chasma ».
Vilaflor était anciennement connue sous le nom de Chasma, qui fut la capitale de le la vaste contrée d’Abona.
Vilaflor est située dans la partie sud de l’île de Ténériffe, c’est la seule ville de cette partie qui n’a pas de côte. Située dans les montagnes, à 1 400 mètres d’altitude, sur les flancs du cirque de Las Cañadas, c’est l’une des communes les plus élevées de toute l’Espagne.
Au nord, la commune touche La Orotava, vers l’est, la division avec Granadilla de Abona est pratiquement marquée par le ravin d’Eris, au sud apparaissent San Miguel et Arona, tandis qu’à l’ouest la limite avec Adeje est marquée par le ravin d’El Rey.
L’église Saint-Pierre Apôtre (Iglesia de San Pedro Apóstol)
L’église Saint-Pierre Apôtre a été bâtie sur un ancien ermitage dédié à San Pedro, par Don Pedro Soler et à sa femme Doña Juana Padilla et en relation avec la famille Soler tout au long des années. L’église fut promue au rang d’église paroissiale en 1560.
Ses portails et ses frontons respectifs sont très intéressants. Elle n’a pas de tour, bien qu’elle ait un corps vertical fini en forme de campanile. Elle conserve à l’intérieur des joyaux et des icônes de grande valeur artistique, comme l’icône de saint Pierre, d’attribution très variée. Lambris de style mauresque.
La demeure Soler (Casa de Los Soler)
La demeure des Soler, fondateurs du village, fut construite au XVe siècle et réédifiée au XVIIIe.
L’ermitage du moine Pedro
À La Zarza. Le moine Pedro de Betancourt, fondateur de l’Ordre de Bethléem, naquit à Vilaflor. Il fut canonisé en l’an 2002 par le Pape Jean Paul II.
Toute la partie septentrionale de la commune et la partie située à l’ouest de son territoire, qui correspond à la pinède d’Adeje, est comprise dans le parc naturel de Las Cumbres. C’est une zone où l’on trouve une forêt dense de pins canariens, mais aussi d’autres espèces endémiques botaniques intéressantes et une faune singulière.
On trouve à Lomo Blanco deux magnifiques exemplaires de pin des Canaries (Pinus canariensis), connus sous le nom de Pino Gordo et Madre del Agua. Ces arbres centenaires mesurent respectivement soixante et soixante-dix mètres de hauteur pour un diamètre de 11 mètres et de 8 mètres.
Une petite partie de la région située à l’est de la commune est comprise dans l’espace protégé de Montaña de Las Coloradas. On y trouve la formation volcanique du même nom, partiellement disparue sous l’érosion, et de nombreuses terres aujourd’hui pour la plupart abandonnées, ainsi que des exemplaires de pins et une végétation de substitution.
La zone située au sud-ouest de la commune, à la limite d’Adeje et du Barranco del Infierno, est d’une grande singularité en terme de paysage et de géologie ; elle abrite de nombreuses espèces végétales endémiques ainsi qu’une faune variée.
L’activité économique fondamentale est l’agriculture, se distinguant d’importantes productions de pommes de terre, suivies de très loin par les vignes, ainsi que les fruits, les fleurs à couper et les légumes. Il est important de signaler la superficie occupée par les amandiers. On y produits de bons vins, propre de ces régions hautes, particulièrement les blancs.
L’activité industrielle, bien que très faible, est importante, spécialement centrée sur l’embouteillage d’eau minérale.
L’hôtel El Nogal est un ancien manoir familial du XVIIIe siècle, complètement restauré et décoré avec un mobilier traditionnel, situé au sud de l’île à 1 400 mètres d’altitude. À l’intérieur, ont été conservées ses caractéristiques originelles, telles que son plafond et son sol en bois.
L’hôtel possède un centre spa (piscine intérieure et extérieure, saunas, jacuzzi, bain turc, baignoire à jets, douches aux huiles essentielles, soins et traitements, massages).