Le Malpaís ou les champs de scories de Güímar | L’espace naturel du Malpaís de Güímar comprend le cône volcanique Montaña Grande de 276 mètres de hauteur et un cratère de 300 mètres de diamètre, et une coulée de lave qui descend jusqu’à la mer, donnant naissance à un paysage typiquement volcanique. C’est un espace intéressant du point de vue de la géomorphologie, de la flore et de la faune. La végétation est typique de la couche basale avec plus de cinquante espèces supérieures, surtout de genre Euphorbia, comme l’euphorbe des Canaries (Euphorbia canariensis). Il existe aussi une grotte, formée par l’explosion d’une énorme bulle de gaz, appelée Cueva Honda, de cent mètres de longueur et cinq mètres de hauteur à son point le plus haut. Les caractéristiques géomorphologiques et climatiques font de cet endroit un site unique en son genre, déclaré réserve naturelle spéciale. |
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Le ravin de Herques | Le ravin de Herques est depuis toujours une zone où l’on trouve de nombreuses grottes avec des vestiges guanches. Les Guanches s’installaient en effet dans les régions où il y avait de l’eau et ils pouvaient en trouver dans cette zone en hiver comme en été. Ce ravin marque la frontière naturelle entre les communes de Fasnia et de Güímar. Son caractère spectaculaire, avec ses versants et ses escarpements à pic, est dû aux alluvions qui ont lieu tous les hivers. La force incontrôlable des eaux se déchaîne alors et elle façonne un sillon profond. Le ravin part de la côte perpendiculairement jusqu’à une altitude de 2 300 mètres à son sommet. Le ravin est un site classé site naturel protégé par la loi 12/1987. |
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Le ravin de Badajoz | Situé sur les hauteurs de la commune, à côté des versants de Güímar, ce ravin comprend des bosquets de lauracées, de pins et d’arbres fruitiers. Le ravin de Badajoz trouve intégré dans le paysage naturel protégé de Las Siete Lomas. La Cueva del Cañizo, une grotte aborigène utilisée l’été par les Menceyes ou rois guanches de Güímar, se trouve dans ce ravin. Cette grotte doit son nom à l’enchevêtrement de cannes à sucre qui existe à cet endroit. Le principal intérêt de ce site réside principalement dans les espèces endémiques de flore canarienne qu’on y trouve et dans le caractère spectaculaire de ses parois verticales et la forme escarpée du ravin. D’un point de vue historique, le ravin de Badajoz, tout comme le ravin del Rio, permettaient d’obtenir l’eau nécessaire à l’irrigation des cultures situées en moyenne altitude et sur la côte de cette commune. À partir de la fin du XIXe siècle jusqu’aux années soixante-dix, et après des années d’exploitation, la manière de capter les eaux souterraines dans cette zone a connu une évolution intéressante (galeries, puits, et cetera). |
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Le chemin de débardage (El camino del Arrastradero) | Le Camino del Arrastradero, littéralement « le chemin de débardage », permet d’aller à la propriété de Las Lajas ou de La Marquesa, appelée ainsi car elle appartient à la marquise, veuve de La Florida. Une maison portant le même nom est située sur la propriété, près de laquelle il y a un pin centenaire appelé Pino de la Marquesa. Le nom du chemin rappelle l’exploitation intensive des pins de cette région dans laquelle la production de poix et de bois était courante. |
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Le Parc Naturel de la Couronne Forestière | Le parc naturel de la couronne forestière où prédomine le pin canarien (Pinus canariensis) est situé entre les sommets d’Izaña (2 386 m) et jusqu’à une altitude 1 200 m. La partie comprise entre Izaña jusqu’à une altitude de 300 m sur le versant appelé La Ladera et jusqu’à 500 m dans la vallée de Güímar forme également un vaste espace protégé, connu sous le nom de Ladera de Santa Úrsula, Los Organos et les hauteurs de la vallée de Güímar. Il s’agit d’une zone riche en espèces endémiques et aux paysages magnifiques. |
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Le belvédère de Don Martín | Le Mirador de Don Martín, ou Mirador de La Ladera, se trouve derrière l’Observatoire d’astrophysique d’Izaña. Ce belvédère – non aménagé – bénéficie d’une vue magnifique sur la vallée d’effondrement de Güímar dont les pentes sont envahies principalement par les cultures de fruits tropicaux, et, au loin, jusqu’à l’île de Grande Canarie. On peut apprécier le contraste entre la vallée rendue fertile par l’irrigation et l’aridité des champs de lave situés entre la mer et la voie rapide, autour de l’imposant volcan de Güímar. |
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Autres lieux d’intérêt historique | Ancien Ermitage de San José. Maison de Cano. El Escobonal. Maison de La Raya. XVIe siècle. Transformée aux XVIIIe et XIXe siècle. Maison del Buen Retiro (« de la bonne retraite »). Maison du Curé (Casa del Cura). El Escobonal. Maison de Los Mena. Lomo de Mena. Maison Miguel Castillo. Maison Torres (Maison de Santo Domingo) des XVIIe et XVIIIe siècle. Église de San Jose. Église du XIXe siècle reconstruite au XXe siècle. Place El Escobonal. Plage de Chimisay (Llano de la Virgen. El Socorro). |
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