Le nom de genre Achillea provient du Grec Achille, qui aurait découvert les propriétés cicatrisantes d’Achillea millefolium lors d’une blessure par une flèche empoisonnée.
Étymologie française
L’achillée ou herbe à éternuer procure la poudre à éternuer.
Plante inodore à feuilles coriaces et finement dentées, linéaires, lancéolées. Tige très feuillue. Fleurs en petits capitules de 1,5 cm de diamètre, avec 8 à 13 fleurs ligulées à l’extérieur.
Les fleurs, en petits capitules de fausses ombelles de 1,5 cm de diamètre, sont composées de 8 à 13 fleurs ligulées à l’extérieur et de fleurs tubuleuses à l’intérieur.
Les capitules sont longuement pédonculés.
Rayons 6-15 (longueur 4-5 mm).
Les capitules sont moins nombreux que dans les autres achillées, mais plus grands.
Plante peu commune, que l’on rencontre surtout dans les prés humides ou inondables et au bord de l’eau, les fossés sur substrat argileux, les berges des cours d’eau et les marais, les champs abandonnés, les bords de chemin, les terrains perturbés.
Sols
Elle affectionne les sols argileux à eaux souterraines.
Sols frais et humifère, fertile, acide ou neutre ou alcalin.
La plante est sternutatoire, comme l’indique le nom spécifique.
Cette plante médicinale serait utilisée sous forme de poudre (plante séchée et mise dans une toile). En respirer permettrait d’éternuer en cas de nez bouché.
Utilisations économiques
L’achillée sternutatoire procure la poudre à éternuer.