| L’alisier blanc (Sorbus aria) | |
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| Règne : plantes (Plantae) | Sous-règne : plantes vasculaires (Tracheobionta) | Division : plantes à graines (Spermatophyta) | Sous-division : | Classe : plantes à fleurs (Angiospermae) | Sous-classe : dicotylédones (Dicotyledonae) | Super-ordre : rosidés (Rosidae) | Ordre : rosales (Rosales) | Famille : rosacées (Rosaceae) | Sous-famille : malacées (Malaceae) | Genre : sorbiers et alisiers (Sorbus) | Sous-genre : | Espèce : Sorbus aria [(Linné) Crantz], Crataegus aria [Linné], Pyrus aria [(Linné) Ehrh.], Mespilus aria [Scop.], Aria nivea [Host] | Nom commun : alisier blanc | Nom populaire : allouchier, alouchier, allier | |
| | | | Mehlbeerbaum, Weisslaub, Silbverbaum, Mehlbaum, echte Mehlbeere, gewöhnliche Mehlbeere | | common white beam | | | | hostazuria | | | | | | | | moixera, pomera borda | | | | | | mukinja | | aksel-røn | | | | serbal blanco, mostajo | | valge pihlakas | | | | valkopihlaja, saksanpihlaja | | alisier blanc | | | | | | | | | | σόρβος η αρία | | lisztes berkenye | | fionncholl | | | | sorbo montano, farinaccio, sorbo farinaccio | | | | šermukšnis miltingasis | | | | | | | | | | sølvasal | | | | meelbes | | jarząb mączny | | | | | | рябина ария | | | | jarabina mukyňová (mukyňa) | | mokovec | | vitoxel | | jeřáb muk | | | | Sorbus aria |
| | Généralités | L’Alisier blanc est un arbre bas, à croissance arbustive, ou un grand arbuste, haut de 5 à 8 m. C’est une essence ligneuse européenne qui aime la chaleur. Elle est très répandue surtout dans les milieux secs et chauds, notamment sur les sols calcaires. Comme beaucoup d’autres essences ligneuses à feuilles tomenteuses, elle tolère assez bien l’atmosphère polluée des villes, tant qu’il ne s’agit pas d’emplacements froids. Son système de feuillage est très ornemental, surtout dans le vent qui soulève ses feuilles, faisant apparaître leur face blanchâtre. Arbre de la famille des Rosacées, sous-famille des Malacées (Alisier, Amélanchier, Aubépine, Cognassier, Néflier, Poirier, Pommier, Sorbier). Cette famille se caractérise par des fruits charnus, à peau et à « mouche » (reste du calice de la fleur), contenant des pépins (qui sont les graines). Les espèces les plus proches sont Sorbus cretica, aux feuilles largement elliptiques comportant moins de vaisseaux, qui sont légèrement feutrées en dessous, et l’espèce Sorbus austriaca dont les feuilles ovoïdo-elliptiques sont lobées seulement jusqu’au premier quart. Leur face inférieure est feutrée et blanchâtre. |
| Catégorie de plante | | Arbuste. |
| Port de la plante | Colonne large, couronne arrondie. |
| Hauteur de la plante | 10-20 m. |
| Remarques | Il est réintroduit par les bûcherons en raison de son haut pouvoir calorifique (115 % du hêtre). Plantation : automne Multiplication : semis Utilisation : Il convient très bien pour les parcs et pour l’aménagement de toutes sortes de terrains. |
| Espèces semblables | Autres espèces- Alisier torminal : il se distingue de l’Alisier blanc par ses feuilles au bord denté et plus ou moins incisé,
- Alisier de Fontainebleau (Sorbus latifolia), hybride naturel de l’Alisier blanc et de l’Alisier torminal, fréquent dans la région de Fontainebleau ; ses feuilles sont dentées et moins incisées que le précédent ; elles foncent dans le courant de l’été, mais le dessous reste clair ; haut de 15 m à port colonnaire.
- Alisier de Mougeot, autre hybride des mêmes parents ; ses feuilles sont doublement dentées.
Particularités d’autres espèces- Sorbier à feuille d’aulne (Sorbus alnifolia) feuillage orange puis rouge en automne ;
- Sorbier d’Amérique (Sorbus americana), hauteur de 10 m ;
- Sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia), hauteur de 15 m, feuillage jaune ou rouge en automne ;
- Sorbus cashmiriana, hauteur de 8 m, à port étalé ;
- Sorbus commixta, hauteur de 10 m, feuillage jaune puis rouge en automne ;
- Sorbus decora, hauteur de 8 m, feuillage orange en automne ;
- Sorbus prattii, hauteur de 6 m, à port étalé ;
- Sorbus reducta, hauteur de 1,5 m, feuillage rouge en automne, baies blanches ;
- Sorbus sargentiana, hauteur de 10 m, feuillage orange puis rouge en automne, bourgeons rouges en hiver ;
- Sorbus x thuringiaca, hauteur de 15 m, à port conique, feuillage doré en automne ;
- Sorbus vilmorinii, hauteur de 5 m, à port retombant.
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| | Description de la tige | Tronc souvent courbe. Écorce gris à brun foncé avec écailles plus claires, se fissurant longitudinalement. Les rameaux sont d’abord blancs et feutrés puis plus tard dénudés et gris-brun. |
| Couleur de la tige |
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| Multiplication | |
| Entretien | |
| Croissance | Assez rapide. |
| Récolte |
| Ennemis | | L’alisier blanc est sujet au feu bactérien : les inflorescences et les jeunes pousses dépérissent et deviennent brun-noir. L’écorce des branches s’affaisse (chancres) et des colorations brun rougeâtre apparaissent au-dessous. Par temps humide, un suc visqueux, blanchâtre à rouge-brun, contenant des bactéries, suinte à la surface des parties infectées. La maladie peut se propager très rapidement. Les plantes contaminées semblent avoir été brûlées par le feu. Elles risquent de dépérir en l’espace d’une seule période de végétation. |
| Longévité | 250 ans. |
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| | Milieux | | L’alisier blanc croît surtout dans les milieux plutôt secs et calcaires, voire rocailleux, où il fait chaud en été. On le trouve fréquemment aussi sur les pentes rocheuses et instables. |
| Sols | De nature peu exigeant, l’alisier blanc n’est guère présent sur les sols acides. Il en est de même pour l’alisier torminal (Sorbus torminalis), une essence beaucoup plus rare. Tout comme ce dernier, l’alisier blanc ne colonise pratiquement que les pentes et les crêtes. |
| | Altitudes | | Les trois quarts des alisiers blancs croissent entre 600 et 1 200 m d’altitude. Sous forme buissonnante, l’alisier blanc accède à des zones supérieures à 1 900 m. |
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| | | Distribution globale | Europe, Afrique du Nord. |
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| | Généralités | Le plus souvent, cette essence se commercialise sous la dénomination de poirier. |
| Propriétés du bois | L’alisier blanc, ainsi que l’alisier torminal, présentent des qualités de bois dur avec un beau poli en surface. Ils représentent des essences de remplacement du mérisier mais principalement pour le placage. Bois très dur et dense, fabrication d’outils, manches de haches, bois de tour. |
| Aspect du bois | Aubier bien distinct pour l’alisier blanc et indistinct pour l’alisier torminal, bois rougeâtre. | Coupe longitudinale | | Coupe tangentielle | | Coupe radiale | |
| Densité du bois | De 0,70 à 0,80 kg/dm3. |
| Travail du bois | Ce bois dense et très homogène se prête à merveille aux découpes fines, à l’ombrage et même à la teinture. Ce qui le fit employer pour la teinture noire au Campêche, en imitation de l’ébène. |
| Utilisations du bois | L’alisier est utilisé depuis très longtemps en ébénisterie, on en trouve trace dès le XVIIe siècle dans les marqueterie de fleurs. Placage pour la marqueterie et la tabletterie, tournerie, petite ébénisterie. À eu son heure de gloire dans les années 1990 comme bois de décoration « minimaliste ». |
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