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La ville de Pájara à Fuerteventura

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PrésentationPrésentation

Présentation généralePrésentation générale
La ville de Pájara à Fuerteventura. Écusson (auteur Jerbez). Cliquer pour agrandir l'image.La ville de Pájara à Fuerteventura. Azulejo à l'entrée de la ville. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).Pájara est une petite ville agricole du sud-ouest de l’île de Fuerteventura. Mais Pájara est surtout le chef-lieu de la commune la plus vaste (384 km²) des six communes de Fuerteventura et l’une des plus vastes de l’ensemble des îles Canaries, car elle inclut la presqu’île de Jandía et son parc naturel de Jandía. La commune de Pájara comprend aussi une partie du Parc rural de Betancuria, notamment le Monument naturel d’Ajui où se trouvent les plus anciennes formations géologiques des îles Canaries ; le territoire de la commune comprend aussi le Monument naturel de la Montaña Cardón, intéressant pour sa végétation endémique.

La ville de Pájara à Fuerteventura. Un banc public sur la Plaza de Nuestra Señora de Regla. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).Pájara est une petite ville tranquille – dont la population est d’environ un millier d’habitants – qui n’attire qu’un tourisme de passage, notamment pour sa petite église Notre-Dame de Regla, mais, sur le territoire de Pájara se trouvent les importants centres touristiques situés entre Costa Calma (près de 6 000 habitants) et Morro del Jable, (près de 10 000 habitants avec Solana Matorral) sur la côte sous le vent (Sotavento) de la presqu’île de Jandía. Ces stations balnéaires – ainsi que le parc d’attraction de l’Oasis Park à La Lajita (1 700 habitants) – procurent des revenus fiscaux importants à la ville de Pájara qui est une ville opulente. La population totale de la commune est d’environ 20 500 habitants ; 9 % des habitants travaillent dans l’industrie du tourisme.

ÉtymologieÉtymologie et toponymie
Pájara, féminin de pájaro, désigne un oiseau de petite taille, un passereau (du latin passer, moineau), autrefois une passerelle. En dialecte andalou pájara désigne en particulier la perdrix grise (Perdix perdix) ; des colons andalous ont découvert de nombreuses perdrix grises dans le Barranco de Pájara et ont donné ce nom à la localité. Un oiseau – qui pourrait être une perdrix – figure au centre de l’écusson de Pájara.

En langage familier, pájara signifie aussi aujourd’hui « femme volage, garce, salope … ».

SituationSituation

La ville de Pájara à Fuerteventura. Situation de la commune. Cliquer pour agrandir l'image.La ville de Pájara est située au sud du Massif de Betancuria, aux pieds des dernières montagnes du massif ; à partir de Pájara les montagnes arides font place à une oasis de verdure, avec les terres arables et fertiles du Barranco de Toto. Le centre de la localité est à seulement 196 mètres d’altitude.

Le nord de la commune occupe les dernières pentes du Massif de Betancuria, avec des montagnes de 600 mètres d’altitude dont la plus haute est le mont Fénduca, qui culmine à 609 mètres.

La ville de Pájara à Fuerteventura. Le barranco de Toto. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).Au nord, la commune de Pájara est limitrophe de la commune de Betancuria, suivant une ligne qui s’étend depuis la Gran Montaña (708 mètres) jusqu’à Puerto de la Peña (Ajuy) en longeant des crêtes et des escarpements puis des ravins : les barrancos de Las Peñitas, de Mal Paso et d’Ajuy.

À l’est, la commune de Pájara est limitrophe de la commune de Tuineje, suivant une ligne qui part de la Gran Montaña, descend vers le sud-ouest, puis, à partir de la Montaña Hendida, s’oriente vers le sud et rejoint la côte à Tarajalero en suivant le cours du Barranco de Tisajorey.

À l’ouest, la côte est constituée de rochers escarpés spectaculaires, entrecoupés de rares plages de sable noir, comme celles d’Ajuy, de Garcey et de La Pared. Sur cette côte ouest se trouve l’enclave militaire du Jable de Vigocho.

VisitesVisites

VillageLe village de Pájara
La ville de Pájara à Fuerteventura. Plan de la ville. Cliquer pour agrandir l'image.Pájara est un gros village un peu somnolent, organisé autour de la place Notre-Dame de Regla (Plaza de Nuestra Señora de Regla), place ombragée où se trouvent l’église paroissiale, l’hôtel de ville et le centre culturel.

Pájara est le deuxième plus ancienne ville de Fuerteventura après Betancuria : elle fut fondée par des colons normands de Betancuria vers la fin du XVe siècle ou le début du XVIe siècle pour exploiter les terres fertiles des alentours. En plus de l’élevage, la production agricole fut principalement celle du blé, de l’orge, de la pomme de terre, de la tomate, de la luzerne et de la salicorne.

La ville de Pájara à Fuerteventura. Azulejo à l'entrée de la ville. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville honore cette tradition agricole par un azulejo, placé à l’entrée de la localité, qui représente un pasteur gardant son troupeau de chèvres ; la commune de Pájara est en effet l’une des régions de Fuerteventura où les chèvres – qui gambadent librement – sont les plus nombreuses, plus nombreuses que les humains, dit-on ; avec leur lait est fabriqué le fromage de chèvre nommé « queso majorero » (www.quesomajorero.es). On peut aussi voir, devant la mairie, une noria à traction animale du XIXe siècle, telle que celles qui étaient utilisées dans les champs pour irriguer les terres. Les ânes et les dromadaires étaient utilisés pour actionner les roues hydrauliques (norias) mais aussi les moulins (tahonas). Si on a de la chance, on peut parfois observer la noria située à côté de la mairie actionnée par un dromadaire.

La ville de Pájara à Fuerteventura. La Calle Real (auteur Frank Vincentz). Cliquer pour agrandir l'image.La ville de Pájara à Fuerteventura. Maison canarienne dans la rue Guise, la Casa Isaítas (auteur Frank Vincentz). Cliquer pour agrandir l'image.Au cours des siècles suivants l’exploitation des vastes terres agricoles de la région enrichit quelques familles nobles ; ces familles construisirent de petits hôtels particuliers avec des balcons en bois et des patios, typiques des îles Canaries. Ces vieilles demeures vénérables ont été transformées en maisons de campagne, en hôtel rural ou en restaurant, comme la Casa Isaítas ou le restaurant La Fonda. On peut les voir à la périphérie nord de la ville, dans la rue de Guise (nom que prend à l’entrée de la localité la route FV-30 venant de Betancuria). Le développement de la ville profita aussi de l’activité des ports du sud de l’île, les ports de Puerto de la Peña et de La Pared, mais la ville eut aussi à subir des attaques de pirates en quelques occasions.
La ville de Pájara à Fuerteventura. Larves de cochenilles (auteur Frank Vincentz). Cliquer pour agrandir l'image.Au XVIIIe la localité connut une forte augmentation de sa population, malgré plusieurs famines dues à la sécheresse qui contraignirent une partie de la population à émigrer ; en 1776, un grenier à blé fut construit pour stocker des réserves en cas de disette. À la fin du XVIIIe siècle, l’extraction et l’exportation du calcaire devinrent des activités importantes. Au XIXe siècle, la fabrication du carmin connut une certaine importance ; ce colorant naturel, également nommé rouge cochenille, était extrait des larves de cochenilles (Dactylopius coccus) qui infestent les figuiers de Barbarie (Opuntia ficus-indica) poussant naturellement dans la région. La localité acquit son indépendance en 1812, comme la plupart des autres communes de l’île.

Aujourd’hui, l’importance de l’agriculture pour Pájara a beaucoup diminué, et c’est le tourisme sur la presqu’île de Jandía qui fournit la majeure partie des abondantes recettes fiscales de la commune : en plus des bâtiments à l’architecture moderne de la mairie et du centre culturel – qui datent des années 1970 – la ville a pu s’offrir une piscine municipale, située derrière l’église, ce qui est un luxe rare dans une île aride comme Fuerteventura. Les maisons restaurées, les jardins soigneusement entretenus et même le luxueux mobilier urbain témoignent de cette prospérité.

ÉgliseL’église Notre-Dame de Regla (Iglesia de Nuestra Señora de Regla)
La ville de Pájara à Fuerteventura. La façade de l'église Notre-Dame. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).L’église paroissiale Notre-Dame de Regla (Nuestra Señora de Regla) est l’attraction culturelle la plus importante – et peut-être la seule – de Pájara, mais elle mérite la visite – notamment pour l’un de ses portails dont la décoration inhabituelle paraît être d’inspiration aztèque.

La ville de Pájara à Fuerteventura. La façade de l'église Notre-Dame. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).Ce portail est celui de la première nef de l’église qui en comporte deux. Cette nef, la nef de gauche, dénommée nef de l’Évangile, fut édifiée dans la seconde moitié du XVIIe siècle, au plus tard en l’année 1687. En effet, une inscription découverte sur le tirant de la charpente du chœur de la nef indique « Année de Jésus Marie Joseph, 1687 » (Año de Jesús María José, 1687).

À cette époque l’église de Pájara était dépendante de la paroisse Santa María de Betancuria, l’unique paroisse de l’île de Fuerteventura. Cependant l’évêque Juan Ruiz Simón (évêque des îles Canaries de 1706 à 1712) vint sur l’île de Fuerteventura et critiqua le manque de présence ecclésiastique dans les villages éloignés de la capitale Betancuria ; à son retour en Espagne continentale, il en informa le roi Philippe V. Cela entraîna, en 1708, la fondation de la paroisse auxiliaire de Nuestra Señora de Regla à Pájara. Ce fut la première paroisse de Fuerteventura à se séparer de la paroisse de Betancuria avec la paroisse Notre-Dame de Candelaria à La Oliva.

La ville de Pájara à Fuerteventura. La façade de la première nef de l'église Notre-Dame. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).Le portail de la nef de l’Évangile est réalisé dans une pierre de taille de couleur cuivrée ; son excellente facture est fidèle à la réputation des tailleurs de pierre de la région. Ce portail est de style baroque mexicain avec des éléments aztèques. La porte est surmontée d’un arc en plein cintre ; des deux côtés se trouvent une paire de pilastres aux chapiteaux décorés de motifs végétaux.

Au-dessus de l’arc de la porte voûtée et des chapiteaux des pilastres repose un entablement. C’est cet entablement qui présente une décoration exotique, sculptée en bas-relief, qui rappelle la sculpture sur pierre des Aztèques. On pense que c’est un prêtre ayant séjourné au Mexique qui fut à l’origine de ces motifs.

La ville de Pájara à Fuerteventura. Façade de la première nef de l'église Notre-Dame (auteur Frank Vincentz). Cliquer pour agrandir l'image.L’entablement est divisée en trois parties :

  • Une frise en relief montre deux serpents qui se mordent la queue, enfermant à l’intérieur de ce cercle, l’un le soleil, l’autre la lune ; les ornements de plumes à gauche et à droite, au-dessus des chapiteaux, échappent à toute interprétation.
  • Un fronton triangulaire qui renferme une rosette de pierre en forme de roue solaire ; le fronton est ouvert à son sommet ; près du sommet deux grands chats – peut-être des pumas – escaladent l’extérieur du pignon ; au-dessus du fronton se trouvent des motifs qui sont clairement d’inspiration aztèque ; dans la partie supérieure ouverte du fronton se trouve un disque sur lequel repose une tête de femme coiffée d’un panache de plumes et portant des ailes célestes qui symbolise la grâce divine ; de chaque côté de la tête de femme se trouve un visage d’Amérindien. Cet ensemble ressemble à un cérémonial préhispanique visible au Musée d’anthropologie de Mexico.
  • Au-dessus de cet ensemble se dresse une croix chrétienne, évoquant peut-être la christianisation du monde préhispanique. De part et d’autre du fronton, on peut également voir une colombe symbolisant l’Esprit Saint et un cœur verrouillé. Le cœur verrouillé se réfère à la sincérité, à l’amour et à la bonté, et la clé est un symbole du pouvoir et du commandement ; c’est elle qui domine, ouvre et ferme la porte. À droite et à gauche se trouvent des têtes de serpents bicéphales montrant des langues menaçantes.
La ville de Pájara à Fuerteventura. Le chœur de la nef de l'Évangile de l'église Notre-Dame. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville de Pájara à Fuerteventura. Les chœurs des nefs de l'église Notre-Dame. Cliquer pour agrandir l'image.La ville de Pájara à Fuerteventura. Le chœur de la nef de l'Évangile de l'église Notre-Dame. Cliquer pour agrandir l'image.
En raison de la croissance rapide de la population de Pájara au début du XVIIIe siècle, l’église paroissiale de la nouvelle paroisse Notre-Dame de Regla se révéla bientôt trop petite ; en 1711 fut décidé la création d’une seconde nef. Cette nouvelle nef, située à droite de la Nef de l’Évangile et nommée Nef de l’Épître, fut achevée en 1733 et consacrée le 14 avril 1734 par l’évêque Pedro Manuel Dávila y Cárdenas, évêque des Canaries de 1731 à 1738.

Dans ses chroniques synodales de 1935, l’évêque indique : « il fallait une nef de plus dans cette église, qui n’était plus capable d’accueillir les fidèles de sa paroisse, dont le nombre avait augmenté. En cette année, elle est achevée et elle est très satisfaisante ».

La ville de Pájara à Fuerteventura. La seconde nef de l'église Notre-Dame. Cliquer pour agrandir l'image.La ville de Pájara à Fuerteventura. L'autel de la nef de l'Épître de l'église Notre-Dame. Cliquer pour agrandir l'image.La ville de Pájara à Fuerteventura. Le chœur de la nef de l'Épître de l'église Notre-Dame. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).
La ville de Pájara à Fuerteventura. La nef de l'Épître de l'église Notre-Dame. Cliquer pour agrandir l'image.L’église que l’on voit aujourd’hui comprend deux bâtiments, de dimensions à peu près identiques, couverts de toits de tuiles à quatre pentes.

La ville de Pájara à Fuerteventura. La première nef de l'église Notre-Dame. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).Chacune des deux nefs – la Nef de l’Évangile à gauche et la Nef de l’Épître à droite – a sa propre sacristie adossée au mur du chevet. L’intérieur de l’église présente différents styles architecturaux, notamment mudéjar, gothique et baroque.

La ville de Pájara à Fuerteventura. Les chœurs des nefs de l'église Notre-Dame. Cliquer pour agrandir l'image.À l’intérieur, les deux nefs sont séparées par des colonnes de pierre supportant des arcs en plein cintre. Chacune des nefs est couverte par une toiture de bois de style mudéjar reposant sur des consoles renforcées par des tirants décorés de motifs géométriques.

La ville de Pájara à Fuerteventura. La nef de l'Évangile de l'église Notre-Dame. Cliquer pour agrandir l'image.L’église possède deux chœurs de grande hauteur qui sont séparés de leur nef respective par des arcs en ogive de dimensions légèrement différentes ; ces arcs sont parcourus par une nervure depuis la clé de voûte jusqu’au chapiteau d’un pilier central hexagonal.

La ville de Pájara à Fuerteventura. La seconde nef de l'église Notre-Dame. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).Au pied de l’église, une tribune est appuyée sur des poteaux en bois, et s’étend sur la largeur des deux nefs.

Sous cette tribune – du côté de la Nef de l’Évangile – une ouverture à arc surbaissé et fermée par une grille permet d’apercevoir les restes d’une croisée d’ogives à la base du campanile de l’église.

La ville de Pájara à Fuerteventura. Le chœur de la nef de l'Épître de l'église Notre-Dame. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville de Pájara à Fuerteventura. Peinture sur toile dans l'église Notre-Dame. Cliquer pour agrandir l'image.L’église Notre-Dame de Regla abrite une statue de la Virgen de Regla, l’une des invocations de la Vierge Marie, qui aurait peut-être été apportée du Mexique. La sainte patronne de la ville de Pájara est aussi vénérée dans la ville de Regla, dans la province de La Havane à Cuba.

La ville de Pájara à Fuerteventura. Les chœurs des nefs de l'église Notre-Dame. Cliquer pour agrandir l'image.Les beaux autels baroques dorés ont été achevés en 1785. Les autres œuvres d’art religieux notables de l’église Nuestra Señora de Regla sont un retable avec peinture et sculpture en ronde, un retable avec peinture à l’huile sur toile représentant les Âmes, une sculpture d’un Ecce Homo, un bénitier sculpté dans la pierre et peint, des fonts baptismaux sculptés dans la pierre, un retable de Notre-Dame des Douleurs, un tableau de saint Jean l’Évangéliste, une peinture à l’huile représentant Dieu le Père, une statue de saint Antoine de Padoue, une statue de Jésus Sauveur, le Christ Crucifié, une chaire sculptée en bois polychrome et doré, un ostensoir en argent, une lampe votive.

La ville de Pájara à Fuerteventura. L'église. Cliquer pour agrandir l'image.L’église Notre-Dame de Regla se trouve sur la Plaza de Nuestra Señora de Regla ; elle est entourée d’un magnifique jardin planté de grands arbres qui masquent les bâtiments modernes de l’hôtel de ville et du centre culturel. Ces grands arbres ombragent aussi la façade de l’église, et il est préférable de venir en fin d’après-midi quand le soleil éclaire la belle pierre rougeâtre du portail de l’Évangile.

L’église est ouverte tous les jours, de 11 h à 13 h et de 17 h à 19 h. Une messe est donnée le dimanche à 19 h.

L’intérieur est assez sombre, seulement éclairé par deux petites fenêtres : à l’entrée de la Nef de l’Épître – sur le côté droit – on trouve une minuterie payante qui permet d’éclairer l’intérieur en déposant une pièce de monnaie d’un euro.

La fête de la sainte patronne de la ville, Notre-Dame de Regla, est célébrée autour du 2 juin. Les cérémonies durent plusieurs jours ; la veille, vers minuit, un grand feu d’artifice et tiré ; le soir, autour de 20 h, une procession parcourt les rues.

Parc naturelLe Monument Naturel d’Ajuí (Monumento Natural de Ajuí)
Le Monument naturel d’Ajui est l’endroit le plus ancien des îles Canaries. Les autres îles, ainsi que les continents américains et africains, ne s’étaient pas encore séparés. Certaines de ces roches sont composées de sédiments marins fossilisés contenant des fossiles d’animaux marins.
Parc naturelLe Monument Naturel de la Montaña del Cardón
La ville de Pájara à Fuerteventura. La montagne de Cardón. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville de Pájara à Fuerteventura. La Tablada dans la région de Cardón. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).Le Monument naturel de Montaña del Cardón abrite une intéressante flore endémique.
VillageLe village de Toto
La ville de Pájara à Fuerteventura. Le barranco de Toto à la sortie de Pájara. Cliquer pour agrandir l'image.Toto est un village agricole, de moins de 300 habitants, situé à 3 km à l’est de Pájara, au bord de la route FV-30 entre Pájara et Tuineje. C’est une petite oasis de verdure, bien irriguée, au pied des montagnes arides.

La ville de Pájara à Fuerteventura. La chapelle Saint-Antoine de Padoue à Toto (auteur Haadee). Cliquer pour agrandir l'image dans Panoramio (nouvel onglet).Toto possède une chapelle édifiée dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et achevée en 1795. La chapelle Saint-Antoine de Padoue (Ermita de San Antonio de Padua) comprend une seule nef, mais portail presqu’identique, l’un situé dans la façade, l’autre dans le mur de l’Épître, à droite ; les deux portails sont coiffés d’un arc en plein cintre et bâtie de la même pierre claire qui orne les angles de l’édifice. Le clocher, couronné d’un pinacle flanqué de deux volutes décoratives, est placé sur la partie supérieure gauche de la façade. La sacristie est adossée contre le mur du chevet de l’église.

La toiture est en charpente de bois à trois pentes, couverte de tuile. La charpente est en forme d’auge renforcé par trois tirants de bois.

L’intérieur abrite un retable en plâtre, à trois corps, réalisé au XIXe siècle par un auteur anonyme. Le corps central du retable présente une niche contenant une statue en bois sculptée en ronde de bosse et polychrome, représentant saint Antoine de Padoue. Le saint tient un livre dans sa main droite et serre contre lui l’Enfant Jésus.

PlageLa plage de Garcey (Playa de Garcey)
Le seul accès à la plage de Garcey se fait depuis la route FV-605 de Pájara à La Pared ; à 3 km après l’embranchement de la route FV-621 qui conduit à Ajuy, une large piste non indiquée part sur la droite. La piste contourne d’abord la Montaña Mezquez (414 m) avant de se diriger vers le sud-ouest par un ravin assez plat où poussent quelques figuiers. On laisse quelques fincas sur la gauche et, peu de temps après, avant l’embouchure du barranco, la piste quitte le ravin par la gauche et le suit parallèlement jusqu’à la côte. On reste toujours sur la plus large de plusieurs pistes. Après environ 7 km la piste atteint le Barranco de Garcey. Il n’y a plus que quelques mètres jusqu’à la Playa de Garcey. Un véhicule tout-terrain est indispensable.

La ville de Pájara à Fuerteventura. La plage de Garcey (auteur Leo1383). Cliquer pour agrandir l'image dans Panoramio (nouvel onglet).Un promontoire rocheux délimite la plage sur la droite. Tandis que la couche supérieure du promontoire a été complètement conservée, le ressac a creusé un tunnel dans la couche inférieure du calcaire ; ce tunnel traverse le promontoire de part en part. À gauche de la plage commence une zone militaire d’accès strictement interdit ; c’est un camp de manœuvre et un champ de tir où il y a un risque de munitions non explosées.

En 1994 s’est échoué devant la plage de Garcey un ancien navire de croisière de luxe, l’American Star, qui était remorqué vers un chantier de démolition en Thaïlande. Pendant de nombreuses années la plage de Garcey fut un lieu d’excursion pour des curieux qui espéraient récupérer comme souvenir des objets d’ameublement de l’épave ; sept personnes trouvèrent la mort dans les tourbillons en plongeant près de l’épave. Les derniers vestiges du paquebot de luxe ont sombré dans les eaux en 2007 lors d’une tempête ; il n’en reste presque rien, mais la plongée et la baignade restent strictement interdites sur la plage de Garcey.

VillageLe village d’Esquinzo
La ville de Pájara à Fuerteventura. Plan du village d'Esquinzo. Cliquer pour agrandir l'image.Esquinzo est un village – d’environ 600 habitants – situé sur la côte est de la presqu’île de Jandía, entre la station balnéaire de Costa Calma (à 16 km au nord-est) et celle de Morro del Jable (à 6 km au sud-ouest). Esquinzo possède une belle plage nommée Playa de Butihondo appréciée des véliplanchistes – à ne pas confondre avec la Playa de Esquinzo situé au nord-ouest de l’île de Fuerteventura, près d’El Cotillo.
La ville de Pájara à Fuerteventura. La côte sud-est près d'Esquinzo. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville de Pájara à Fuerteventura. La côte près d'Esquinzo. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).La ville de Pájara à Fuerteventura. La côte près d'Esquinzo. Cliquer pour agrandir l'image dans Adobe Stock (nouvel onglet).

Informations pratiquesInformations pratiques

BusAutobus
La station de bus de Pájara se trouve Calle de Nuestra Señora de Regla, face à l’église.

Ligne numéro 4 : Pájara - La Pared - Morro del Jable

Départ de Pájara le matin à 6 h 30, du lundi au samedi ; départ de Morro Jable l’après-midi à 16 h 15.

Site sur la Toile : www.tiadhe.com/rutas/04.htm

Ligne numéro 9 : Pájara - Gran Tarajal - Morro del Jable

Départ de Pájara à 6 h 30, du lundi au samedi ; retour de Morro Jable l’après-midi à 16 h.

Site sur la Toile : www.tiadhe.com/rutas/09.htm

Ligne numéro 18 : Pájara - Gran Tarajal (correspondances pour Puerto del Rosario).

Circule 4 fois par jour.

Site sur la Toile : www.tiadhe.com/rutas/18.htm

TaxiTaxis
Station de taxi sur la Calle de Nuestra Señora de Regla (près du restaurant La Fonda).

Téléphone : 00 34 928 161 503

MétéorologieMétéo et prévisions
HôtelHôtel-restaurant Casa Isaítas
La Casa Isaítas est un hôtel rural installé dans une ancienne maison de maître avec deux patios, soigneusement rénovée. Il propose 4 chambres doubles, un restaurant de cuisine canarienne et un bar à tapas. Accueil en allemand, anglais, espagnol et français.

Adresse : Calle Guise, 7 (face à l’église). Grand parking.

Téléphone fixe : 00 34 928 161 402

Téléphone mobile : 00 34 607 928 307

Site sur la Toile : www.casaisaitas.com

Tarifs : Chambre double : 84 € ; usage individuel : 66 €. Demi-pension possible sur demande.

RestaurantBar-restaurant La Fonda
Cuisine canarienne.

Prix des plats : à partir de 10 €.

Horaire : du lundi au dimanche, de 10 h 30 à 23 h ; fermé le mercredi.

Adresse : Calle de Nuestra Señora de Regla, 23

Téléphone : 00 34 633 113 888

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