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Le village de Cofete et la villa Winter à Fuerteventura

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PrésentationPrésentation

Présentation généralePrésentation générale
Cofete est un hameau agricole sans intérêt – presqu’un bidonville – sur la côte nord-ouest de la presqu’île de Jandía dans le sud-ouest de l’île de Fuerteventura. Cependant Cofete jouit d’une situation exceptionnelle, au pied du plus haut sommet de Fuerteventura, le Pico de la Zarza, et à proximité de l’une des plus belles plages du monde, la Playa de Cofete. Cofete et sa plage se trouvent à l’intérieur du Parc naturel de Jandía et ont, de ce fait, été préservés du développement touristique. Comme l’ensemble du Parc, Cofete fait partie de la commune de Pájara.

Une autre attraction de Cofete est une énigmatique villa située au-dessus du hameau, la villa Winter, à laquelle sont attachées d’extravagantes légendes de sous-marins allemands et de réseaux socialistes nationaux, bien que cette villa ait été construite après la Seconde Guerre mondiale.

SituationSituation

Cofete se trouve dans la cuvette du cratère de Jandía dont la plus grande partie s’est effondrée dans l’océan Atlantique ; seule subsiste la partie sud de la caldeira. Cette partie sud de la caldeira forme l’Arco de Cofete au pied des falaises formées par le rebord de la caldeira, dont le sommet est le Pico de la Zarza (« le pic de la ronce »), avec 807 m d’altitude.

Le village de Cofete à Fuerteventura. L'arc de Cofete (auteur Dirk Vorderstraße). Cliquer pour agrandir l'image.Pour parvenir à Cofete depuis Morro del Jable il faut prendre une piste carrossable – mais difficile – qui franchit le rebord de la caldeira par un col situé à 350 m d’altitude. Peu après le col se trouve le belvédère de la Degollada de Agua Oveja, à 230 m d’altitude, d’où la vue sur les plages sauvages de Cofete et de Barlovento est splendide. Cette piste de pierres fut construite en 1946 par des détenus de la colonie pénitentiaire agricole de Tefía près de La Oliva (Colonia de Vagos y Maleantes, « colonie de vagabonds et escrocs »). Depuis Morro del Jable il faut compter ¾ d’heure pour parcourir les 19 km de piste jusqu’à Cofete, de préférence en véhicule tout-terrain. Cofete est d’ailleurs le but de nombreux safaris en jeep organisés depuis Morro Jable. La piste est parfois étroite et ne permet pas le croisement des véhicules.

À pied il est possible de rejoindre Cofete depuis Morro del Jable en passant par le barranco de Gran Valle ; la randonnée fait un peu moins de 8 km de longueur. On peut y observer des plantes endémiques de Jandía ou des Canaries : au début de la randonnée on découvre l’euphorbe de Jandía (Euphorbia handiensis) puis, à l’approche de Cofete, des populations nombreuses d’euphorbes des Canaries (Euphorbia canariensis), de grandes plantes succulentes semblables à des cactus en forme de candélabres.

VisitesVisites

VillageLe hameau de Cofete
Le village de Cofete à Fuerteventura. Le hameau (auteur Winki). Cliquer pour agrandir l'image.Le village de Cofete à Fuerteventura. Le café-restaurant de Cofete (auteur Frank Vincentz). Cliquer pour agrandir l'image.Le hameau de Cofete se compose de quelques maisons et cabanes abritées – tant bien que mal – des vents d’ouest par une petite colline, et groupées autour d’un café-restaurant au service sympathique où, paraît-il, on ne mange pas trop mal. Beaucoup de ces maisons ne sont habitées qu’occasionnellement, le temps d’un week-end, par des habitants de Morro del Jable.

À l’est du hameau on remarque une grande statue en bronze représentant Gustav Winter accompagné de son inséparable chien noir ; la villa Winter est située à 1,5 km au sud du hameau, au pied des pentes de la montagne. Le monument à Gustav Winter est construit au-dessus d’un four à chaux (horno de cal) utilisé pour produire de la chaux vive.

Le village de Cofete à Fuerteventura. Le hameau et la montaña Aguda vus depuis la villa Winter (auteur Frank Vincentz). Cliquer pour agrandir l'image.Le village de Cofete à Fuerteventura. Le cimetière marin (auteur Frank Vincentz). Cliquer pour agrandir l'image.À un kilomètre au nord du hameau se trouve la plage de Cofete ; juste avant la plage se trouve le cimetière de Cofete, un cimetière marin assez sinistre rempli de tombes anonymes ; on dit que beaucoup de ces tombes seraient celles de bagnards ayant été employés à la construction de la piste reliant Morro Jable à Cofete. À côté du cimetière se trouve le parking et le camping – le camping est provisoirement fermé.
PlageLa plage de Cofete (Playa de Cofete)
Le village de Cofete à Fuerteventura. La plage de Cofete à Fuerteventura (auteur Amaia eta Gotzon). Cliquer pour agrandir l'image dans Flickr (nouvel onglet).Le village de Cofete à Fuerteventura. Le Roque del Moro (auteur Landy Negro). Cliquer pour agrandir l'image dans Panoramio (nouvel onglet).La plage de Cofete s’étend sur environ 8 km depuis le Roque del Moro, un dyke ou cheminée volcanique, situé à l’ouest, et El Islote, un îlot rocheux relié à la côte par un banc de sable, à l’est ; la largeur moyenne de la plage de Cofete est de 60 mètres. Elle est constituée d’un sable doré issu de la décomposition des roches et de la désintégration de coquillages, et non de sable apporté du Sahara par les vents d’est, comme c’est le cas pour les plages de Sotavento.

Parce qu’elle fait partie du Parc naturel de Jandía, les abords de la plage sont inconstructibles, et la plage de Cofete est restée une plage sauvage.

Le vent y est généralement assez fort, de même que les courants marins : la baignade peut y être dangereuse. Le ressac crée de forts rouleaux très appréciés des surfeurs.

Le village de Cofete à Fuerteventura. La plage de Cofete (auteur Selim Moreiro). Cliquer pour agrandir l'image dans Panoramio (nouvel onglet).Sur la plage de Cofete, dans un secteur réservé, est menée une expérience de réintroduction de la tortue caouanne (Caretta caretta) disparue de l’île de Fuerteventura depuis le début du XXe siècle. Les œufs ont été prélevés dans une colonie des îles du sud du Cap-Vert, dont l’environnement et les plages ressemblent à ceux de Cofete, particulièrement par la qualité de l’eau, du sable et surtout du climat suffisamment chaud. Les œufs de tortues sont élevés dans des nids artificiels et, avant que les jeunes tortues traversent la plage en rampant pour se risquer dans l’océan, elles sont capturées et transférées dans les aquariums d’un centre d’élevage situé dans le port de Morro del Jable. Lorsqu’elles sont assez fortes pour nager, on leur implante une puce pour pouvoir les suivre et on les relâche dans l’océan sur la plage de Cofete. On espère qu’une fois adultes, ces tortues reviendront pondre leurs œufs à Cofete et qu’ainsi, l’espèce se reproduira de nouveau spontanément sur l’île de Fuerteventura.

PlageLa plage de Barlovento (Playa de Barlovento)
Le village de Cofete à Fuerteventura. El Islote (auteur Norbert Nagel). Cliquer pour agrandir l'image.Le village de Cofete à Fuerteventura. Les plages de Cofette et de Barlovento (auteur Hansueli Krapf). Cliquer pour agrandir l'image.La plage de Barlovento (« par le vent ») prolonge vers l’est la plage de Cofete, au-delà de l’îlot El Islote. La plage de Barlovento a une longueur d’environ 6 km ; c’est une bande de sable plus ou moins large – selon les marées – entre l’océan et la falaise volcanique ; la baignade peut y être dangereuse et, les jours de grande marée, même la promenade peut y être hasardeuse.
VillaLa villa Winter (Casa de los Winter)
Le village de Cofete à Fuerteventura. La villa Winter (auteur Norbert Nagel). Cliquer pour agrandir l'image.La mystérieuse Villa Winter se trouve à 1,5 km à l’est du hameau de Cofete, presqu’au pied du Pico de la Zarza ; la villa se trouve à 130 m d’altitude. Il s’agit d’une sorte de manoir, avec un rez-de-chaussée et un entresol ; l’entrée principale du rez-de-chaussée se trouve face à la montagne et ouvre sur un patio où tentent de survivre quelques bananiers ; ce patio rappelle celui des riches demeures canariennes. Des gargouilles sculptées en forme de crocodiles déversent les eaux de pluie dans le patio. Chaque côté du rez-de-chaussée est prolongé par un balcon à balustrade. La villa est couverte par une toiture en tuiles romaines. L’entresol est ouvert sur le côté nord – face à la mer – par une galerie à cinq arches donnant sur une terrasse. Sur le côté est se trouve une tour ronde de deux étages avec des fenêtres à meneau à l’étage supérieur et un toit en terrasse.

Le village de Cofete à Fuerteventura. La villa Winter (auteur Frank Vincentz). Cliquer pour agrandir l'image.La villa a été bâtie à partir de 1946 par un ingénieur et entrepreneur allemand, Gustav Winter, bien que, dans un interview donné au magazine « Stern » peu avant sa mort, celui-ci indique la date de 1958. La villa a été restaurée en 1985 – sans doute dans l’intention d’en faire un hôtel – mais se trouve malgré cela en assez mauvais état ; les ouvertures de l’entresol sont murées ; les façades sont décrépies. La villa Winter est la destination de nombreux safaris en jeep depuis Morro del Jable ; la visite de la cour est autorisée et on dit que les guides savent – contre un pourboire aux gardiens – faire visiter l’intérieur de la villa.

Le village de Cofete à Fuerteventura. Statue de Gustav Winter (auteur Frank Vincentz). Cliquer pour agrandir l'image.Gustav Winter était né en 1893 à Neustadt am Titisee près de Fribourg-en-Brisgau dans la Forêt Noire. Après avoir obtenu un diplôme en génie électrique, Winter voyagea en Argentine où il mit en service des installations électriques dans de grandes haciendas. Il décida de rentrer en Allemagne quand se déclencha la Première Guerre mondiale, mais le navire qui le ramenait d’Argentine fut intercepté dans le canal de la Manche par la Marine britannique et Winter fut interné pendant un an dans un bateau-prison à Southampton ; lors d’une évasion massive de prisonniers il put s’embarquer sur un paquebot, le Hollandia, qui fit escale à Vigo en Galice. Winter dut rester en Espagne où il mit en service plusieurs centrales électriques (Ciudad Real, Saragosse et Valence). Il partit aux îles Canaries en 1925 ; en 1926 il joua un rôle important dans la construction de la centrale électrique de Las Palmas de Grande Canarie pour la compagnie CICER (Compañía Insular Colonial de Electricidad y Riesgos). En 1933, en naviguant sur son bateau, l’Argos, il découvrit la presqu’île de Jandía, fut séduit par la beauté du lieu et s’installa à Morro del Jable – qui était alors un petit village de pêcheurs. Il tenta de construire une conserverie de poissons et une cimenterie, mais ces deux projets n’aboutirent pas. En juillet 1937 Winter loua l’ensemble de la presqu’île de Jandía aux héritiers du comte de Santa Coloma, qui en étaient propriétaires ; il fit installer une clôture de 2 mètres de hauteur qui interdisait l’accès à la presqu’île. En 1939 Winter fut mobilisé et on le retrouva en 1940 comme responsable de la construction d’abris pour sous-marins sur la côte Atlantique de la France. En 1941 la presqu’île de Jandía fut vendue à la société Dehesa de Jandía dont Gustav Winter était mentionné comme l’administrateur.

Le village de Cofete à Fuerteventura. Portrait d'August Winter dans Stern. Cliquer pour agrandir l'image.Après la guerre, en 1946, Winter revint à Fuerteventura et commença la construction de sa villa à Cofete, tout en vivant à Morro del Jable, où il fit construire une école et une église. Il se lança dans l’élevage de brebis et de chèvres et dans la production de fromages vendus sous la marque « Dehesa de Jandía » ; il tenta également de produire des tomates – malgré l’environnement peu favorable – qui devaient être exportées depuis le port de Gran Tarajal ; Winter fit aussi une tentative de boisement du Massif de Jandía avec 10 000 plants de pins des Canaries ; il ne reste rien de ces boisements.

Le village de Cofete à Fuerteventura. La liste noire publiée par le journal El País. Cliquer pour agrandir l'image.À cette époque les services secrets anglo-saxons communiquèrent au gouvernement espagnol une « liste noire » de 104 noms de supposés agents nazis – où figurait le nom de Gustav Winter – en exigeant leur expulsion vers l’Allemagne pour y être jugés ; aucun de ces supposés agents ne fut finalement expulsé. En 1956, la famille Winter déménagea à Las Palmas de Grande Canarie, sans avoir jamais habité dans la villa Winter à Cofete. En 1962 la société Dehesa de Jandía céda 2 300 hectares de terres entre Morro del Jable et Cofete à Gustav Winter ; ces terres se révéleront être une mine d’or quand une partie de ces terres sera vendue comme terrain à bâtir pour des projets touristiques (le boom touristique de Jandía débuta au début des années 1970). En 1971 Gustav Winter mourut à Las Palmas de Grande Canarie à l’âge de 78 ans.

Le village de Cofete à Fuerteventura. Un des romans pseudo-historiques sur la villa Winter. Cliquer pour agrandir l'image.Peu avant la mort de Gustav Winter le magazine allemand à sensation « Stern » publia sur Winter – qui lui avait accordé une entrevue – un article intitulé « Die Glücksritter » (les soldats de fortune). Ce magazine s’illustrera en 1983 par les publications des faux carnets d’Adolphe Hitler. Cet article sur « la mystérieuse villa Winter et son mystérieux propriétaire » paraît être le début des élucubrations à propos de Gustav Winter et de la villa Winter. Au fil des années des journalistes en mal de copie multiplient les articles à sensation et des écrivaillons publient de mauvais romans d’espionnage avec la villa Winter comme toile de fond. La situation insolite de cette grande villa isolée, dans cette région difficile d’accès et inhospitalière, nourrit les fantasmes, de même que la position stratégique des îles Canaries qui ne pouvait laisser indifférent aucun des belligérants.

Le village de Cofete à Fuerteventura. Un touriste autrichien à la Villa Winter. Cliquer pour agrandir l'image.La légende, qui se crée alors, fait de la villa Winter une base secrète d’agents nazis dont la fonction aurait été de ravitailler des sous-marins allemands pendant la « Bataille de l’Atlantique » ; la tour de la villa aurait servi de repère pour les sous-marins ; un abri pour sous-marins serait aménagé dans une grotte volcanique située sous la villa ; un souterrain relierait les caves de la villa à cet abri pour sous-marins ; la villa aurait servi de lupanar pour les sous-mariniers allemands qui se détendaient avec des prostituées sur les splendides plages de Cofete ; deux U-booten portés disparus depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale seraient d’ailleurs toujours à quai dans la base sous-marine de Cofete. Après la guerre la villa aurait servi de gîte d’étape pour les dignitaires socialistes nationaux exfiltrés vers l’Amérique du Sud : arrivés secrètement en sous-marin, et après une opération de chirurgie esthétique destinée à leur donner le visage de leur nouvelle identité, ils reprenaient leur voyage avec de faux papiers depuis l’aérodrome que Gustav Winter avait fait construire à la Punta de Jandía, à 7,5 km au sud-ouest de la villa. Le chancelier Adolf Hitler lui-même aurait transité par la villa Winter. Sans oublier l’inévitable « or des Nazis » – élément indispensable à toute fantasmagorie du « nazi-business » – qui serait caché quelque part dans les environs de la villa.

Gustav Winter n’était probablement qu’un honorable ingénieur, amoureux de la nature ; quoiqu’il en soit ces légendes ne font qu’ajouter un peu de mystère au charme romantique des longues plages solitaires de Cofete.

Informations pratiquesInformations pratiques

MétéorologieMétéo et prévisions
AutocarUne ligne de bus tout-terrain
Une ligne de bus originale a été créée en 2013 par le Chapitre de Fuerteventura : il s’agit d’un autobus tout-terrain à quatre roues motrices qui relie Morro del Jable à Cofete et à Puertito de la Cruz, sur la Punta de Jandía. Ce bus de 21 places effectue deux allers-retours par jour au départ de la gare routière de Morro del Jable, tous les jours à 10 h et à 14 h ; retour depuis la plage de Cofete à 12 h 30 et à 16 h 30. Les arrêts du bus sont : Quai de Morro Jable, Cimetière, Gran Valle, Puertito de la Cruz, Phare de Jandía, Cofete et la plage de Cofete. La ligne est exploitée par le concessionnaire des transports publics de Fuerteventura, la compagnie Tiadhe. Tarif : 2,50 € par trajet.
CampingLe camping de Cofete
Un camping existait depuis 30 ans au bord de la plage de Cofete, à côté du cimetière et du parc de stationnement ; il était possible d’y camper ou d’y garer son camping-car après avoir demandé l’autorisation du Cabildo de Fuerteventura (téléphone : 00 34 928 862 300). Parce qu’il empiétait sur le domaine maritime, ce camping est provisoirement fermé dans l’attente d’un nouvel emplacement.

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Filiation du sujet
Via Gallica > Canaries > Fuerteventura > Pájara > Cofete
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