| Le village de Tefía à Fuerteventura | |
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| Présentation générale | Tefía est un petit village agricole du nord-est de l’île de Fuerteventura ; depuis les années 1970 l’activité agricole connaît un fort déclin et la population ne compte plus qu’un peu plus de 200 habitants. Beaucoup d’habitants sont partis pour la capitale de l’île, Puerto del Rosario, qui est aussi le chef-lieu de la commune. Tefía est surtout connu pour l’écomusée de La Alcogida qui perpétue les traditions rurales de l’île. La chapelle Saint-Augustin, le saint patron du village, est aussi d’un grand intérêt. |
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| Tefía est situé au milieu d’une vaste plaine dans le nord-ouest de l’île. Cette plaine est bordée, à l’est, par la chaîne montagneuse formée par le Pico de la Fortaleza (« le pic de la forteresse »), le Morro de Facay (« la colline de Facay ») et la Montañeta de Martínez (« le mont de Martínez »). Au sud domine la Montagne Bermeja constituée de pierre ponce rouge, matériau traditionnellement utilisé pour les angles et différentes sortes d’édifices comme on peut l’observer sur diverses demeures de la localité. À l’ouest s’étend une vaste plaine, dominée par un moulin de gofio qui présente la particularité de posséder six ailes alors que la plupart des moulins de l’île n’en possèdent que quatre. Tefía se trouve à 21 km à l’ouest de Puerto del Rosario, par la route FV-10 puis la route FV-207. La ville de La Oliva est à 14 km au nord-est de Tefía, et Betancuria à 19 km au sud. |
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| La chapelle Saint-Augustin (Ermita de San Agustín) | La chapelle Saint-Augustin fut édifiée en 1713 ; le premier édifice, financé par les habitants, était assez modeste, mais des rénovations et agrandissements successifs ont abouti à la chapelle que l’on voit aujourd’hui. La chapelle est entourée d’une barbacane munie de créneaux. Le saint patron du village, saint Augustin, est fêté le 28 août. |
| Le moulin de Tefía (Molino de Tefía) | Les moulins « mâles » (molinos) et les moulins « femelles » (molinas), actionnés par le vent, furent introduits dans l’île de Fuerteventura à la fin du XVIIIe siècle et connurent un développement notable grâce à l’abondance de céréales les années pluvieuses et à la présence de vents très constants et très puissants une grande partie de l’année. Les moulins à vent se substituèrent en partie aux mortiers, aux moulins manuels et aux meules à traction animale (tahonas), bien que tous ces dispositifs continuèrent d’être utilisés jusqu’à une date récente, dans les habitations rurales, lorsque la quantité de grain à moudre était faible. Le moulin mâle (molino) est un bâtiment tronconique en maçonnerie de pierre, d’argile et de chaux qui comporte deux ou trois niveaux. Au niveau inférieur sont entreposés les ustensiles du meunier ; au niveau moyen sont stockés le grain avant la mouture et la farine après la mouture ; au niveau supérieur se trouve le mécanisme de mouture. La partie supérieure du moulin est couverte par un toit en bois qui a la particularité d’être rotatif, pouvant être tourné au moyen d’un timon pour orienter les ailes dans la direction du vent. Bien qu’il existe des moulins à six ailes, la plupart n’ont que quatre ailes. Lorsqu’elles sont mues par la force du vent, les ailes font tourner une roue dentée qui, à son tour, fait tourner un engrenage qui entraîne la rotation de la pierre meulière supérieure mobile au-dessus de la pierre meulière fixe, provoquant le broyage du grain. Le grain est déversé dans une trémie d’où il tombe dans une gouttière qui le conduit jusqu’aux pierres meulières. La farine tombe dans un récipient à l’étage moyen, où elle est stockée dans des sacs. Les grains les plus fréquents sur l’île étaient le blé et l’orge, et, dans une moindre mesure, l’avoine, le seigle et même le pois chiche et le pois. Lorsque les grains sont préalablement grillés le résultat de la mouture est nommé gofio. Le moulin de Tefía date des années 1930, bien que son mécanisme soit antérieur, puisqu’il appartenait au moulin de Rafael « el cantero » (Raphaël le carrier) de la commune de La Oliva. Depuis l’année 1994 ce moulin est déclaré Bien d’Intérêt Culturel (Bien de Interés Cultural, BIC) dans la catégorie des Monuments Historiques Artistiques. | |
| L’écomusée de la Alcogida (Ecomuseo de la Alcogida) | L’écomusée La Alcogida est un musée ethnographique en plein air qui reconstitue la vie rurale traditionnelle sur l’île de Fuerteventura, au XIXe siècle et au début du XXe siècle. Le musée est installé dans les maisons du hameau de La Alcogida qui se trouve à environ 1 km au sud-ouest du village de Tefía, sur la route FV-207, en allant en direction de Betancuria. La population qui vivait en ce lieu se dédiait traditionnellement à l’élevage du bétail et à l’agriculture céréalière. Ces activités économiques ont laissé leur empreinte dans le paysage qui fut conditionné au fil du temps pour la culture et pour tirer profit des ressources hydriques. Le hameau doit son nom à la proximité d’une « alcogida », c’est-à-dire d’un terrain destiné à collecter les eaux de pluie ; l’eau est transportée jusqu’à divers réservoirs. L’aridité de la terre et les faibles précipitations annuelles imposèrent aux habitants de mettre au point un système complexe de récupération des eaux : fossés, citernes, filtres, tuyaux et puits, éléments qui sont intégrés dans le paysage de La Alcogida. L’écomusée conserve donc le nom que les habitants ont donné à cette zone car tout le terrain est équipé pour recueillir les eaux de pluie qui courraient dans les rigoles proches. Le hameau de La Alcogida fut en partie habité jusqu’aux années 1970 et tombait en ruines. Parce que la localité est formée d’un ensemble de demeures représentatives de l’architecture domestique traditionnelle de Fuerteventura, le hameau fut restauré dans les années 1990 par le Chapitre Insulaire (Cabildo Insular) pour devenir un musée ethnographique ; les maisonnettes en ruine ont été restaurées selon l’architecture traditionnelle et avec les matériaux d’origine. La visite comporte la découverte de sept maisons ou maisonnettes typiquement majoreras, mais de différents types architectoniques : depuis les habitations plus élaborées des familles aisées jusqu’aux modestes bâtiments qui rappellent l’humilité du paysan de Fuerteventura et la dureté de la vie rurale. Chacune de ces maisons conserve le nom de ses anciens propriétaires. Ainsi on peut voir la maison de Mr Jacinto, de Mme Herminia, celle de Mr Teodosio Ramos, ou celles des Herreras et des Cabreras, familles qui, dans certains cas, habitèrent cet endroit jusque dans les années 1970. Dans cet écomusée est recréée la vie quotidienne traditionnelle de l’île, avec des maisonnettes de paysans meublées, des dépendances (fours, moulin à traction animale (tahona), granges, étables, greniers et cetera), des animaux domestiques (chèvres, poules, vaches, âne majorero, et celui qui fut durant des siècles le compagnon de travail des habitants : le dromadaire), des ustensiles domestiques et agricoles, et des activités qui faisaient partie des besognes quotidiennes des habitants. Des artisans installés dans certaines des maisons fabriquent devant le visiteur des produits artisanaux : poteries, dentelles, broderies et articles de vannerie de palme ou d’osier, fromages et gofio. Le hameau a même ses propres cultures de plantes canariennes. On peut assister à la mouture du grain au moyen de la tahona, actionnée par un petit âne un peu triste, et, trois fois par semaine, une boulangère vient cuire le pain spécial à l’anis dans l’un des petits fours à pain (horno de pan). Visite de l’Écomusée de La Alcogida : Horaire : tous les jours, sauf samedi et lundi, de 10 h à 18 h. Prix d’entrée : 5 €. Téléphone : 00 34 928 175 434 Il y a une boutique de souvenirs (maison de Mr Jacinto) où l’on peut acheter les produits artisanaux fabriqués sur place, ainsi qu’un petit café. |
| La maison numéro 1 | La maison numéro 1, Casa de Señor Jacinto, est divisée en deux parties, l’une située au nord, qui correspondait à la partie habitable avec des dépendances orientées plein sud. Les portes de l’autre bloc, destiné aux animaux, à la cuisine et à la « tahona » (moulin mû par un âne) sont orientées nord et ouest. Le patio central est fermé à l’est par un muret pourvu d’un vestibule ouvert sur l’ouest. Le logement est entièrement construit en pierre de taille et les cavités apparentes sont colmatées avec des gravats et de la bouse. Le revêtement en portier de choux laisse à découvert certaines pierres de taille travaillées qui ornent les coins et les encadrements des portes et fenêtres. Les murs extérieurs des dépendances de la cuisine et des étables sur lesquelles on peut voir les arêtes taillées constituées de pierre de taille moyenne restent à nu. Ces dépendances possèdent de petites fenêtres en guise d’aération et des lucarnes en bois. Le système de toiture est le même pour presque toutes les dépendances : le chaperon fini au tourteau et les bordures terminées par des dalles en pierre servent de gouttières afin de protéger la finition. La pièce la plus à l’ouest a une toiture plate et des poutres disposées de manière transversale sur sa plus petite dimension. Les autres éléments intéressants de ce logis sont le four à pain adossé au mur sud-ouest de la « tahona ». À l’est, profitant du vent dominant, on trouve une petite aire où se pratique le battage du blé pendant les moissons, sur un sol de pierres plates brutes. Dans ce même lieu on apprécie la construction d’un entrepôt à paille. |
| La maison numéro 2 | La maison numéro 2, Casa de Señora Herminia y Señor Donato, est un logement campagnard réduit à sa fonction de base ; son architecture représente bien le logis de ces familles modestes. Il est composé de trois pièces principales accolées et de deux petites dépendances adossées à la partie ouest. Les murs de pierres et de boue sont montés en pierre de taille travaillée sur les coins et les encadrements de portes et de fenêtres. Ils sont partiellement recouverts d’un mélange de chaux et de sable pour les pièces principales, laissant apparaitre quelques grosses pierres de taille. Les dépendances des appentis et de la cuisine sont réalisées en pierre sèche sans revêtement extérieur. Les toitures varient selon les pièces. La dépendance la plus à l’ouest, résultat d’une extension ultérieure a un toit plat et des poutres apparentes sur les murs, respectant la ligne transversale de la pièce. La claie est l’élément que l’on place entre les poutres afin de renforcer la couche de tourteau. Les pièces voisines emploient également le roseau et dans ce cas, la toiture est en chaperon, ornée d’un rebord en dalles de pierre qui protège le tourteau. Le toit de la cuisine, légèrement incliné, facilite l’écoulement de l’eau. On utilise les troncs de tamaris (tarajal) pour les poutres et des tiges de tabac arborescent (mimo) et de tamaris (tarajal) (plantes locales) entre chaque espace. La pauvreté de ce logis est manifeste. Dans cette minuscule cuisine, le banc de pierre sert de foyer constitué de trois pierres sur lesquelles repose le chaudron. La maison est fermée au sud par un petit muret de pierre sèche, créant ainsi un patio bien abrité, où on cultive des herbes aromatiques (menthe, coriandre, basilic, etc.) et des plantes à fleurs (géranium, et cetera). Le potager, situé devant le logis, produit les légumes pour nourrir toute la famille ails, oignons, radis, petit pois, maïs, et cetera. |
| La maison numéro 3 | La maison numéro 3, Casa de Señor Facundo, est composée de deux blocs rectangulaires. Le plus grand, au sud, compte cinq pièces dont trois destinées à se loger. Au nord et à l’ouest, deux autres pièces juxtaposées sont utilisées respectivement comme étable et comme grange. L’autre bloc, plus petit, d’une seule dépendance, abrite une cuisine dont l’ouverture donne sur les chambres. Cet habitat traditionnel a la particularité de n’avoir aucun revêtement extérieur. On peut alors apprécier les matériaux et les vides sont comblés par des cailloux. Les angles sont en pierre volcanique de couleur rouge, extraites des carrières de la Montagne Bermeja, et quelques autres sont en grés de couleur plus claire. On se sert aussi de la pierre de taille pour réaliser des arcs de soutien sur le haut des portes. L’espace entre le linteau et l’arc est comblé par des gravats. Les toits sont tous plats et les eaux de pluie se déversent, pour les uns, dans le patio au moyen d’une conduite en bois et pour les autre dons la partie arrière de la maison, de la même manière. Sur la plus petite longueur sont intercalées les poutres où l’on fixe le bordage avec des baguettes pour maintenir le tourteau. Au nord, la maison possède une petite aire et un emplacement pour entreposer les bottes de paille. C’est une construction tronconique, généralement réalisée de paille d’orge à l’extérieur et creuse à l’intérieur, afin de stocker des produits tels que le blé, l’isolant ainsi de l’humidité et créant un espace fermé, sec et aéré à la fois pour conserver les produits plus longtemps. |
| La maison numéro 4 | La maison numéro 4, Casa de Señor Teodosio Ramos, est située au centre du village de l’Alcogida est une des plus complètes aussi bien au niveau fonctionnel qu’architectural. C’est une construction de grande taille composée de deux grandes parties reliées par une cour intérieure. À l’est, on sort par une porte en bois encadrée d’un grand mur tandis qu’au sud, on emprunte une petite grille en fer forgée pour quitter les lieux. Les dépendances utilisées comme logements sont orientées plein sud. Les autres pièces sont employées à des fins économiques. Tous les ornements sont réalises en pierre et en terre cuite, les encadrements des portes et des fenêtres sont travaillés en pierre de taille volcanique. La partie la plus remarquable de la maison est revêtue de chaux et de sable, laissant quelques pierres apparentes, ainsi que dans les coins et les jambages des portes et fenêtres. Les murs extérieurs de la « tahona » (moulin mû par le bétail) et ceux de la basse-cour et de l’étable ne comportent aucun revêtement. | Sur la toiture alternent les systèmes de chaperons et les toits plats. Pour consolider le tourteau au niveau des combles des toitures plates, on emploie dans les pièces principales du roseau. Pour l’étable, an utilise des planches de bois et du bois de tamaris (tarajal) pour la « tahona ». Ce logement dispose de citernes, une à l’intérieur et une dans la cour. Elles sont recouvertes d’une structure en arcs de maçonnerie sur lesquels s’appuient des dalles de pierre de taille. La citerne du patio récupère l’eau qui coule du toit et la seconde citerne munie d’une grille filtrante se situe hors de la cour, dans la partie arrière de la maison. Celle-ci est à découvert et récupère les eaux qui s’écoulent aux environs. Ces dernières sont canalisées et lorsque la citerne est pleine elle se déverse dans celle du patio. | | | La maison dispose de dépendances en relation directe avec l’activité économique qui s’était développée dans la zone. Ces dépendances sont le grenier à paille et la basse-cour ainsi qu’un enclos et la « tahona » (moulin intérieur mû par des ânes). L’étable abritait les animaux ayant la plus grande valeur marchande tels que les bovins, les dromadaires, les ânes, les mules, etc… Les dépendances du rez-de-chaussée et des combles étaient utilisées comme entrepôts. En bas, on conservait le matériel agricole, les outils, et cetera. Le grenier, isolé pour stocker les récoltes (fromage, figues et figues de Barbarie, poissons séchées et cetera). Cette habitation possède une « tahona », dépendance dont beaucoup de maisons ne disposait pas et qui fréquemment appartenaient et était utilisé par plusieurs héritiers. La maison est également équipée d’un four à chaux. | |
| La maison numéro 5 | La maison numéro 5, Casa de los Herrera, artisans, est une maison des plus complexes quant à sa structure. Elle est composée de deux habitations, l’une en forme de « L », orientée au sud, et l’autre, plus spacieuse, en forme de « U » qui lui fait face. Les murs du bâtiment sont faits de pierre et de boue et les angles de pierre de taille, sauf le côte sud de la maison. Le reste des parements est partiellement revêtu de chaux et de sable, laissant apparaître quelques grandes pierres de taille sur les murs et les jambages. On trouve deux types de toiture, la plate et le chaperon terminé au tourteau, à la boue et en gypse. Le chaperon se divise à son tour en deux parties : les deux versants s’appuient sur la poutre de faîtage et sur les parements ; les deux versants s’appuient sur les pignons, c’est-à-dire qu’ils sont placés parallèlement au faîtage. Pour renforcer la couche de tourteau, on emploie dans certaines dépendances des planches de bois (encastrées), d’autres sont recouvertes de roseaux et, lorsque la dépendances faisait office de « taro » (entrepôt de grains et de fromages), on les renforçait avec du bois de tamaris (tarajal). Les cavités sont comblées avec des pierres de taille façonnées et les linteaux avec des traverses de bois. Il n’y a que la pièce principale « la sala », située à l’ouest, qui possédait les encadrements de la porte et de la fenêtre en grès clair. La pièce la plus au nord-ouest a un plancher irrégulier. Ses murs ne forment aucun coin et on trouve des renfoncements créés pour servir de placards et des petites ouvertures-fenêtres, nous révélant qu’il s’agissait d’un « taro ». Dans un petit enclos près de la maison, on peut contempler les restes d’une ancienne plantation de nopals et d’agaves, vestiges des différentes étapes économiques de Fuerteventura. Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, juste après la guerre civile, l’île a connu un essor important grâce à l’exploitation de la cochenille et de l’agave. | |
| La maison numéro 6 | La maison numéro 6, Casa de los Cabrera, artisans, est une maison construite en forme de « L », avec au nord, la partie la plus importante et les dépendances plein sud pour les chambres et la salle. À l’ouest, l’aile, plus petite, est réservée à la cuisine. Les pièces situées dans l’angle de la maison disposent d’un rez-de-chaussée et d’un grenier. Les murs sont faits en pierre de taille et de boue. Les arêtes et les encadrements sont travaillés en pierre de taille volcanique, de même que les arcs, les linteaux et certaines portes. À part les murs de la cuisine, tous les autres sont partiellement revêtus d’un mélange de mortier de chaux et de sable, laissant à découvert la pierre de taille des bordures et encadrements des portes. Le toit des pièces est plat et les poutres entre lesquelles on a placé des roseaux reposent directement sur les murs latéraux et soutiennent la couverture en tourteau. La cuisine et le grenier possèdent un toit en chaperon qui protège la finition en tourteau au moyen d’une gouttière en pierre de taille rouge travaillée. Pour accéder au grenier, on emprunte un escalier extérieur en pierres volcaniques qui s’appuie sur un mur dans lequel est encastrée une cuve à filtrer l’eau de pluie. Devant le logis, il y a un mur en pierres sèches créant une petite cour qui délimite le terrain familial. Près de la maison, à l’ouest, au-delà de la cour, une citerne carrée en pierre recouverte de mortier de chaux reste à ciel ouvert. | |
| La maison numéro 7 | La maison numéro 7, Casa de los Molina. | |
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