Elle émet un bref cri et un trille aiguë par temps couvert ou au crépuscule.
Chant
Cachée dans l’épaisseur d’un fourré, la Locustelle ne se montre que très rarement, et c’est par son chant qui ressemble à une stridulation d’insecte que ce petit passereau signale sa présence.
À toute heure du jour, mais surtout la nuit, le mâle produit un son comparable à celui d’un moulinet, aigu, puissant, soutenu, sans interruption perceptible. Ce chant dure parfois jusqu’à trois minutes. Comme le chanteur ne cesse de tourner la tête, il en résulte des variations d’intensité donnant l’illusion que l’oiseau se déplace.
Bien caché dans la végétation à faible hauteur, construit par le couple, c’est une coupe faite de brindilles, de feuilles et de mousses sèches, tapissée de poils fins et d’herbes.
La Locustelle tachetée arrive dans le courant d’avril et se manifeste aussitôt par son chant sur les lieux de reproduction. Les milieux favorables à cet insectivore sont très variés et correspondent à une végétation herbacée haute et dense, comme les friches en zone marécageuse, près des étangs, des jeunes plantations de conifères, des coupes à blanc, des hautes herbes avec des buissons épars, souvent au bord des cours d’eau. Mais on la rencontre aussi sur des terrains secs avec des fourrés et des broussailles d’épineux (ronces, aubépines, etc.). Elle fréquente parfois de jeunes plantations et des landes à la végétation inextricable.