Le long du chemin qui mène de Livadia jusqu’à la « Fosse de Mygéros », on peut observer des surfaces calcaires plates qui, en raison de leur tectonique intense, se sont fracturées dans des directions orthogonales, formant des structures que les géologues nomment « tablettes de chocolat » (σοκολατοειδείς).
À l’extrémité ouest de la « Fosse de Mygéros » et dans les marbres lamellaires des calcaires en plaquettes, de petits plis sigmoïdes ou en zigzag apparaissent ; ces plis sont liés au processus orogénique qui a formé le massif montagneux du Psiloritis.
Un peu au sud du village d’Aimonas, le long d’une route de campagne venant de Livadia (Λιβάδια), d’impressionnants glyphes digitaux apparaissent sur les surfaces calcaires plates et dénudées de végétation de l’unité tectonique de calcaires de Tripoli.
En raison de l’exposition à plat des roches, un réseau d’« empreintes de doigts » et d’érosion karstique de surface se développe qui, à une micro-échelle, ressemble au méga-relief de rivières.