Polypore parasite du bouleau, charnu, coriace, fixé son support par bourrelet simulant un pied.
Remarques
Les arbres attaqués finissent par mourir, mais le polypore continue a fructifier, provoquant une pourriture brune dans le bois. La texture de la surface brun-gris rappelle la peau, sa chair est souple mais ferme. Il est souvent attaqué par deux pyrénomycètes : Hypocrea pulvinata lorsqu’il est sur l’arbre, Hypomyces aurantius quand l’arbre ou le polypore est tombé.
Espèces semblables
Par son habitat très spécifique, sa cuticule fine et séparable ainsi que ses pores, ses formes toutes en rondeurs et l’identification très simple du bouleau, ce polypore se reconnaîtra dès sa première rencontre et ne présente aucune confusion possible.
Marge légèrement enroulée, plus claire, arrondie, débordant sur les tubes.
Face inférieure
Face inférieure finement porée.
Taille des lames ou pores
Tubes assez courts, de 2 à 8 mm, séparables, ne formant qu’une seule couche et débouchant sur des pores fins, très étroits de 3 à 4 par mm, arrondis, et de couleur blanche très pure.
Le polypore du bouleau est typiquement et exclusivement lié aux bouleaux, affaiblis ou morts encore sur pied, à partir du haut de l’arbre puis jusqu’à la base.
Cette espèce annuelle peut se rencontrer dans tous les boisements de vieux bouleaux.
Jadis, on faisait sécher le polypore du bouleau, et sa surface lisse et laquée servait à aiguiser les rasoirs … et comme agent polissant dans l’industrie horlogère.