Can Dameto de la Quartera | La Can Dameto de la Quartera se trouve au n° 4 de la Carrer de la Samaritana. Cet hôtel particulier a été édifié en style gothique. La façade se caractérise par des arcs en ogive et les vestiges de fenêtres arquées jumelles séparées par une colonne. Une gargouille montre les limites de l’ancien bâtiment. Un étage additionnel avec auvent fut ajouté au XVIIIe siècle. Le patio intérieur conserve encore la colonne octogonale en gothique tardif ; ce patio a été transformé au XVIIe siècle. La loggia d’origine a été supprimée lors de transformations au cours du XIXe siècle et a été transformée en un couloir couvert. Cette demeure était la propriété de la famille Vallespir de la ville d’Inca. Au XVIIIe siècle, elle fut vendue à la famille Dameto. À partir de cette date la maison sera connue sous le nom de Can Dameto. Plus tard, cependant, « de la Quartera » sera ajouté au nom, par référence à la place voisine, la Plaça de Sa Quartera. |
| | Can March | Le patio Can March se trouve au 5 de la Carrer del Convent de Sant Francesc. La façade de la Can March comporte quatre étages. Son portail est de plein cintre, plus large en bas pour permettre le passage des véhicules. Au premier étage se trouvent des balcons, tandis que la terrasse est équipée d’arcs en accolade. L’entrée comprend deux espaces séparés par une grand arche et couvertes de poutres apparentes. Sur la gauche se trouvent deux autres sections couvertes. Les pilastres des arches sont de style toscan. Une arche ouvre sur la cour. À droite de la cour se trouve l’escalier qui tourne dans le sens antihoraire. Au fond de la cour, sous l’escalier, se trouve une autre arche, entourée d’une clôture en bois, et un autre arc de cercle sur la gauche. À la gauche de celui-ci s’ouvre un portail gothique de petite taille. Au XVIIe siècle, la demeure était la propriété des Villalonga, puis dans la première moitié du XVIIIe siècle, elle appartenait à Pere Jeroni Nét Armengol. Ce patronyme s’est éteint en 1817 à la mort d’Antoni Nét Escofet. En 1846, la maison fut acquise par Miquel Font Muntaner ; c’est pourquoi ce patio est connu sous le nom de Ca’n Nét ou de Ca’n Font. Le bâtiment connut de nombreuses transformations aux XIXe et XXe siècles, en particulier celles effectuées par l’architecte Guillem Reynés, qui utilisa le code traditionnel des patios majorquins. |
| Can Cera | La Can Cera se trouve au numéro 8 de la Carrer del Convent de Sant Francesc, au cœur de la vieille ville, près de la cathédrale, entre la Place Sainte-Eulalie et la Place Saint-François. Avec plus de 700 ans d’existence, la Can Cera est l’une des plus anciennes demeures de Palma : son origine est antérieure à la reconquête de Majorque par Jaume Ier (1232), arrivé sur l’île en compagnie des Catalans et des Aragonais. On connaît tous les propriétaires de cette demeure depuis la reconquête. Jaume Ier la donna en pleine propriété à Rolland Layno. Elle passa ensuite successivement à Francesc Desportell jusqu’en 1351, puis aux familles Desbach, Reixach, Amer et Mayol, jusqu’à ce que la famille Palou de Comassema dans la seconde moitié du XVIIIe siècle en fit sa résidence principale. C’est pourquoi Can Cera est aussi connue comme Can Comassema. Au cours des années, avec ses différents propriétaires, Can Cera subit de nombreux agrandissements et de nombreuses rénovations, selon les styles artistiques de chaque époque. La plus importante rénovation date de la moitié du XVIIe siècle où, comme dans beaucoup de maisons des environs, sous l’influence des architectes italiens de la Renaissance, les célèbres patios furent créés, donnant à ces demeures une personnalité très attrayante, mais toujours dans une grande austérité. Vers 1822, Can Cera fut achetée par la famille Aguiló, une famille d’armateurs connue comme les « Cera » (la cire) qui la transformèrent en profondeur. La famille Aguiló conserva en grande partie la façade et la distribution d’origine, la cour d’entrée traditionnelle, mais la décoration et le mobilier permettent d’apprécier les goûts éclectiques et somptueux de l’époque : salons de grandes dimensions, hauts plafonds à caissons, balcons et surtout une décoration digne d’un palais. Le patio, bien que remodelé au XIXe siècle, a encore ses structures initiales et, on y remarque les deux grandes arches surbaissées constituées de grès, et l’élégant escalier latéral, au bas duquel, sur le côté gauche est conservé un arc ogival, témoignage du passé médiéval de la maison. La demeure comprend un salon au mobilier élisabéthain et à la décoration bigarrée et chaleureuse, et surtout une salle à manger de style Art nouveau, revêtue de bois et de céramiques de La Roqueta. Un espace unique et préservé sont les écuries, qui étaient communes dans les maisons opulentes de Palma, mais dont la plupart ont disparu. Depuis ce jour, les propriétaires suivants ont maintenu Can Cera comme l’un des meilleurs exemples de demeure du XIXe siècle. La Can Cera a été transformée en hôtel de luxe de douze chambres, dont sept sont des suites, avec un restaurant. Les chambres sont spacieuses, agréables, silencieuses, confortables et à la décoration très raffinée. Toutes les chambres sont différentes malgré leur style similaire, avec de grands lits, typiques de Majorque, quelques meubles d’époque combinés à d’autres, au design moderne, et des dressings et des salles de bain vastes et modernes. Téléphone : 00 34 971 715 012 Site sur la Toile : www.cancerahotel.com |
| Cal Comte de la Cova | La Cal Comte de la Cova, au n° 3 de la Carrer del Sol, est une demeure d’origine médiévale, datant du XIVe siècle. Elle fut au XVIe siècle la propriété de Francesc Desclapés. Au XVIIe siècle, la Cal Comte de la Cova appartint à la famille Villalonga, et d’abord à Don Francesc de Villalonga i Fortuny, à qui le roi Philippe IV avait accordé le titre de comte de la Cova, ce qui donna son nom à la demeure. À cette époque le bâtiment connut quelques rénovations et apports de style fin Renaissance. Avec le temps, elle passa entre les mains de différents propriétaires. Au XXe siècle, elle appartient à la famille Bosch, une période qui apporta aussi des rénovations. Le patio se distingue par sa monumentalité et par ses éléments médiévaux encore conservés. À l’entrée on remarque le plafond à caissons en bois polychrome du XIVe siècle, de style mudéjar ; dans la cour, le bel escalier de style gothique tardif, qui a été restauré il y a quelques années, conserve encore des panneaux avec des entrelacs originaux. Depuis quelques années, l’École de Tourisme a son siège dans la Cal Comte de la Cova. |
| Cal Marquès del Palmer | Au n° 7 de la Carrer de Sol, la Cal Marquès del Palmer est l’une des demeures seigneuriales les plus remarquables de Palma. Elle fut construite en 1556 par le capitaine Pere Abri-Descatlar, aide de camp de Philippe II. L’imposante façade Renaissance montre un exemple unique de sculpture murale en pierre de taille, aujourd’hui noircie par les ans. Bien que conservant des éléments du patio Renaissance, le patio a subi des altérations successives effectuées au cours des XVIIIe et XIXe siècles. À l’étage, la décoration Renaissance des fenêtres atténue l’austérité du mur gothique. La galerie haute, qu’abrite le classique auvent, est la réplique de celle de Sa Llotja. |
| Can Bisquerra de Gabellí | Au n° 12 de la Carrer de Sol, la Can Bisquerra de Gabellí est une demeure du XVIe siècle, mais le patio et les rampes en fer qui décorent l’escalier datent du XVIIe siècle. |
| L’église du Mont-Sion (Església de Monti Sion / Iglesia de Monte Sion) | L’église du Mont-Sion est située dans la rue du même nom, au numéro 22 de la Carrer de Monti-Sion ; c’est un bel exemple de style baroque. En 1561, la Compagnie de Jésus arriva à Majorque sous la conduite du Père Jeroni Nadal. Les Jésuites occupèrent ce qui avait été la précédente Estudi general Lul·lià, là où se trouvait autrefois la Grande Synagogue. En 1571, Bartomeu Coch commença la construction de la nouvelle église, financé par Ramon de Veri. L’édifice possède une seule nef, avec un chevet carré et six chapelles de chaque côté. Dans la première chapelle, à gauche, se trouve le tombeau de saint Alonso Rodriguez qui fut le curé de cette église pendant de nombreuses années, jusqu’à sa mort en 1617. Le portique date de 1683. Le retable du XVe siècle est dû à l’école majorquine. |
| La maison de l’Enfance (La Casa de la Criança) | Au n° 13 de la Carrer de Monti-Sion se trouve La Casa de la Criança, un édifice du XVIe siècle (1510), qui était comme d’autres maisons de cette rue, la propriété du chanoine Antoní Genovard. Antoní Genovard fit don de la maison et y créa La Casa Pia de la Criança, une institution consacrée à l’éducation des jeunes filles de la noblesse ; La Criança fut, après sa fondation, dirigée par Sœur Isabel Cifre. Le patio est un bel exemple de typologie médiévale, bien que transformé, remarqué par sa cour, et deux arcs gothiques soutenus par des piliers octogonaux. Sur les murs, on peut observer les vestiges de quelques anciennes fenêtres à meneaux. Au centre, un ancien puits avec un col de calcaire. Sur l’une des parties latérales du patio, on retrouve les restes d’un escalier médiéval, ainsi que des sections de l’ancien parement construit en grès. L’ancienne chapelle comporte un beau retable de style Renaissance, restauré il y a quelques années. |
| Can Muntaner | La Can Muntaner se trouve au numéro 11 de la Carrer de Sant Alonso. Cette demeure est datée du XVIIIe - début XIXe siècle, bien que le patio semble antérieur. On y accède par un portail, à l’origine de forme semi-circulaire, puis aplati, une combinaison de calcaire et de grès. Au niveau de l’entrée, couverte par un plafond à poutres, on remarque l’arc aplati qui conduit à l’espace où devait se trouver le patio ouvert. L’escalier latéral, au fond, conduit aux étages supérieurs de l’édifice. |
| Can Lladó | La Can Lladó est située au 4 de la Carrer del Vent. C’est un édifice d’origine médiévale qui a appartenu à la famille Balaguer del Racó, de Puigpunyent. L’historien Jaume Lladó i Ferragut l’a acquise en 1928. Elle est actuellement la propriété de sa famille. L’ensemble conserve la structure intimiste des patios médiévaux. L’entrée communique avec le patio par un portail avec un linteau en calcaire. Au fond se trouve l’escalier latéral à deux sections. |
| Can Dusai | La Can Dusai se trouve au numéro 3 de la Carrer de Can Dusai. La Can Dusai est une maison du XVIe siècle. Le grand arc surbaissé, appuyé sur des pilastres, illustre l’architecture des patios du début du XVIIe siècle. Bien qu’elle fut restaurée au XXe siècle, on devine, dans l’escalier, son aspect originel. Depuis le XVIIe siècle, elle est la propriété des Duzay, une famille venue de Sardaigne. L’écusson de cette famille est visible sur les arcades de la cour. |
| | | | Can Pasqual | Au n° 4 de la Carrer de la Portella, la Can Pasqual présente des éléments des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Le patio a été rénové à fin du XIXe siècle, quand y a été introduit un large escalier dans le style du XIXe siècle et des fenêtres néo-gothiques. |
| Ca la Gran Cristiana | La Ca la Gran Cristiana, située au n° 5 de la Carrer de la Portella est un édifice d’origine gothique transformé par le premier comte d’Ayamans (XVIe siècle). Elle fut la demeure des familles Togores (XVIe siècle) et Villalonga (XVIe siècle). Sur la façade l’écusson du VIIe comte d’Ayamans. La Ca la Gran Cristiana tire son nom de Doña Catalina Zaforteza i Togores, figure emblématique du carlisme majorquin et propriétaire de cet hôtel particulier au XIXe siècle. Elle était réputée comme une grande chrétienne et était connue sous ce surnom de « Grande Christine ». D’après la légende, le chevalier Coch tua un dragon devant le portail, qu’il offrit à sa fiancée, la fille de cette maison. La bâtisse a été acquise en 1968 par le Musée de Majorque dont elle est devenue le siège. |
| Le musée historique de Majorque (Museu Històric de Mallorca) | Le musée historique de Majorque comprend trois sections : Archéologie, Beaux-arts et Ethnographie. Seules les deux premières sections sont installées dans la Ca la Gran Cristiana ; la section Ethnographie se trouve à Muro. Toute l’histoire de Majorque est retracée dans ce musée aux collections remarquables. Les objets de la préhistoire retrouvés sur l’île sont nombreux mais présentés de façon assez peu pédagogique. Le musée comprend aussi une petite section consacrée aux vestiges de l’époque musulmane : sous l’occupation musulmane, du VIIIe siècle à 1229, Palma s’appelait Madina Mayurga. Elle fut au XIIe siècle l’une des villes les plus importantes d’al-Andalus. De cette époque subsistent seulement l’Almudaina, les Bains arabes et l’arc de l’Almudaina. Au rez-de-chaussée du musée sont exposés des chapiteaux, des plafonds artesonados et des céramiques de cette période. La section des Beaux-arts présente une excellente sélection de la peinture gothique majorquine des XIVe et XVe siècles. Les œuvres de la première moitié du XIVe siècle montrent clairement l’influence italienne : parmi ses plus anciens artistes domine le maître des Privilèges, influencé par les miniatures siennoises, dont on peut voir un retable de sainte Quiterie. À partir de 1349, date de l’annexion de Majorque par le Royaume d’Aragon, réapparaît l’école de la peinture catalane : la « Crucifixion » de Ramón Destorrents, intéressante par sa composition et par l’expression des visages, influencera d’autres peintres. Dans la salle 2 sont exposées l’« Annonciation », « Sainte Lucie » et « Sainte Madeleine » du maître de l’évêque Galiana (fin du XIVe siècle). Francesc Comes, l’un des peintres les plus prestigieux du début du XVe siècle, est représenté par un « Saint Georges » frappant par le souci de la grande profondeur et l’exécution du paysage. On remarque aussi le retable de saint Onufre par le maître des Prédelles (XVe siècle). Dans les salles consacrées aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, on remarque saint Michel et saint Jean par Juan de Juanes. Visite : Adresse : Carrer de la Portella, 5 Horaires : de 10 h à 14 h et de 17 h à 19 h, le dimanche de 10 h à 14 h, fermé les lundis et jours fériés. Tarif d’entrée : 2,50 € ; entrée gratuite le samedi après-midi et le dimanche matin. Téléphone : 00 34 971 717 540 |
| | La maison-musée Joaquim Torrents-Lladó (Casa-museu Joaquim Torrents-Lladó) - Can Morey-Sant Martí | La Can Morey-Sant Martí, située au n° 9 de la Carrer de la Portella, abrite le musée de l’artiste-peintre catalan Joaquim Torrents-Lladó (1946-1993). La demeure fut, au début du XXe siècle, la propriété d’Antoni Marques Luigi. Ses héritiers vendirent la propriété à Joaquim Torrents-Lladó en 1973 ; celui-ci y installa sa résidence et son atelier. Le portail à linteau ouvre sur le hall, qui possède un sol dallé et un plafond à caissons. Un porche voûté conduit au patio. À gauche se dresse un mur de pierre, d’origine médiévale, surmonté d’une galerie néogothique. L’escalier mène jusqu’à l’étage supérieur, au mobilier du XIXe siècle, où sont exposées les œuvres du musée. Le musée expose plus de 120 œuvres de l’artiste catalan J. Torrents-Lladó (1946-1993), parmi lesquelles de nombreux portraits et paysages. | Visite : Horaires : du 15 juin au 15 septembre, tous les jours sauf dimanche et lundi, de 11 h à 19 h ; le samedi de 10 h à 14 h ; du 15 septembre au 15 juin, tous les jours sauf dimanche et lundi, de 11 h à 18 h ; le samedi de 10 h à 14 h. Tarif d’entrée : 4 €. Téléphone : 00 34 971 729 835 Site sur la Toile : www.jtorrentsllado.com | |
| | Les bains arabes (Banys Àrabs / Baños Árabes) | Les Bains arabes de Palma constituent le seul édifice encore intact témoignant de la présence musulmane à Palma de Majorque, alors nommée Madina Mayurga, et l’un des rares vestiges de cette époque aux Baléares. On n’a pas pu déterminer avec exactitude l’ancienneté de ces Bains, mais la plupart des historiens s’accordent pour dire que le Xe siècle après JC serait l’époque la plus probable. Par contre il est certain que ce bâtiment fut construit à partir d’éléments plus anciens, par exemple des chapiteaux d’époques antérieures (byzantines ou romaines). Ces bains devaient faire partie du palais, ou alcazar, appartenant à un riche notable arabe de la médina, et devaient être adossés à cet édifice. Ils sont identiques à ceux que furent employés dans quelques villes musulmanes, établissements thermaux, lieux de réunion et de plaisir, copiés des Romains. On pénètre dans les Bains par une porte avec une arche en forme de fer à cheval qui traverse le mur épais. Seules deux salles, la salle centrale destinée aux bains chauds et une salle annexe, ont été préservées. La salle des bains chauds, le caldarium, est une pièce de forme carrée couverte d’une coupole soutenue par douze colonnes. La coupole en brique, en forme de demi-lune, était percée de 25 ouvertures, ou oculi, – la plupart encore obturées – destinées à aérer la pièce et à l’éclairer de façon diffuse. Les arches en fer-à-cheval de la coupole s’appuient sur des colonnes surmontées de chapiteaux rudimentaires et aux formes irrégulières, récupérés de constructions romaines. Le sol du caldarium était formé par an double pavage dont les ouvertures laissaient échapper les vapeurs chaudes du foyer, réchauffant ainsi le dallage et l’ambiance (système de l’hypocauste). Pour intensifier l’action de certains bains, on jetait de l’eau chaude depuis l’étage supérieur ; cette eau se transformait en une intense et épaisse vapeur. Il subsiste des vestiges du foyer et des tuyaux d’eau chaude et de vapeur. Un étroit couloir conduit à une salle annexe, avec une voûte en berceau, qui devait être la salle d’eau tiède, ou tepidarium. Il devait normalement y avoir aussi un frigidarium. Ces Bains ont continué d’être utilisés, après la Reconquête, par les chrétiens et les juifs. Avant le XIXe siècle, le jardin et les bains firent partie de la Can Serra. | | Le bâtiment des Bains est intégré dans ce qui fut le jardin potager de la Can Fontirroig, aujourd’hui aménagé en espace vert planté de palmiers, de plantes vertes et de cactus. | | Visite : Adresse : les Bains arabes (Banys Àrabs) sont situés dans un dédale de ruelles, au n° 7 de la Carrer de Can Serra, à l’est de la Cathédrale et au nord du Parc de la Mer (Parc del Mar), dans ce qui était le quartier de la Madina Mayurga (ou Médina Majurka). Horaires : d’avril à novembre, de 9 h 30 à 19 h ; de décembre à mars, de 9 h 30 à 17 h 30. Tarif d’entrée : 2 € (un peu cher pour quelques minutes de visite). Téléphone : 00 34 971 721 549 |
| | | | | L’église Sainte-Claire (Església de Santa Clara) | La première référence au monastère Sainte-Claire de Palma de Majorque date du XIIIe siècle, sous le règne du roi Jacques Ier d’Aragon. En 1256 le pape Alexandre IV donna l’autorisation à la création d’un nouveau monastère à Palma, demande formulée par la Sœur clarisse Catherine, abbesse du monastère de Santa Maria de Tarragona, qui voulait envoyer un groupe de religieuses sur l’île de Majorque pour fonder un nouveau monastère. Alexandre IV envoya une lettre aux Franciscains de Majorque, dans lequel il les chargeait d’aider en tous temps les nouvelles Clarisses devant s’installer dans la capitale de Majorque. Le 13 Janvier 1260 les sœurs s’installèrent dans le centre de la capitale, sur un terrain cédé pour la construction de leur monastère. L’édifice fut construit sur des vestiges d’origine musulmane. Catalina Berenguer et Guillermina, sa sœur, appartenaient à la noblesse, et cela permit au monastère de grandir rapidement. Au cours des siècles suivants, le monastère fut rénové et agrandi ; comme témoignage de ces agrandissements on peut encore voir les portails aveuglés, en plein cintre, provenant de constructions civiles telles que la maison de la famille Monzon. Au XVIIe siècle, d’importantes transformations furent réalisées, en remplacement de la partie gothique post-Renaissance et presque baroque. En l’an 1837, les sœurs franciscaines du couvent de l’Immaculée Conception de l’Olivier passèrent au monastère Sainte-Claire. En 2007, une procédure fut commencée pour restaurer complètement le monastère. L’église actuelle est la troisième église construite pour le couvent. Le portail date de 1671 et est à linteau. Les jambages ont la forme de stipes décoré de motifs végétaux, d’oreilles et de grimaces. L’entablement est une corniche surmontée d’un fronton brisé dans le centre du fronton, un médaillon contenant un relief représentant l’image de sainte Claire. Sur le côté gauche de la façade se trouve un clocher carré encastré dans le mur, avec trois corps en saillie. La salle capitulaire est du XVIe siècle. Les quatre chapelles sur la gauche sont de forme rectangulaire avec un plafond voûté, celles de droite ont des plans divers et ont un plafond en berceau. Au-dessus de l’autel se trouve une statue de l’Immaculée Conception et, au fond, une statue de sainte Claire d’Assise. Les couloirs du cloître contiennent les tombeaux gothiques des abbesses. |
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