Le nord-ouest est délimité par la Serra de Tramuntana, une chaîne de montagnes dont le Puig Major est le point culminant (1 445 m) ; c’est le plus haut sommet de Majorque.
La côte du nord-est se compose de deux larges baies : la Badia de Pollença et la Badia d’Alcùdia.
À l’intérieur des terres s’étend une large plaine fertile : l’Es Pla.
Jusque dans les années 1960, la majeure partie de la richesse de Majorque venait de l’agriculture. Des pommes de terre aux saucisses de porc, des caroubes aux figues, de huile d’olive au vin, ces productions ont nourri à la fois Majorque elle-même, mais étaient aussi exportées vers l’Espagne continentale et au-delà. Bon nombre de ces activités traditionnelles continuent, bien que beaucoup de terres cultivables soient à moitié abandonnées. Comme les fortunes familiales rurales diminuaient, le phénomène du tourisme rural est apparu comme une planche de salut pour sauver quelques-uns des villages et manoirs du pays qui, autrement, auraient tranquillement disparu.
L’île de Majorque est divisée en 53 communes regroupées en six comtés (comarcas) : le comté de Palma, la capitale, le comté de la Serra de Tramuntana à l’ouest, le comté du Raiguer au centre-ouest, le comté de la Pla de Mallorca au centre, la comté du Llevant à l’est, et le comté du Migjorn au sud. Ce découpage, datant de 1964, n’a rien d’administratif : les comarques n’ont pas de capitales officielles et sont plutôt des communautés de communes pour prendre en charge les questions qui dépassent les communes individuelles.
Depuis la gare maritime on peut s’embarquer pour le continent, l’île d’Ibiza ou celle de Minorque :
De Palma au continent (Barcelone) : tous les jours. Durée : 4 ou 7 heures. Tarif : environ 200 € aller-retour.
De Palma à Minorque (Maó) : une seule navette le dimanche matin. Durée : 5 heures 30. Tarif : 80 € aller-retour.
De Palma à Ibiza (Ibiza) : en saison haute tous les jours ; en saison basse une à deux fois par semaine. Durée : 2 heures 30. Tarif : 180 € aller-retour.