| Le roitelet huppé (Regulus regulus) | |
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| Règne : animaux (Animalia) | Sous-règne : métazoaires (Metazoa) | Division : triploblastiques (Bilateralia) | Sous-division : deutérostomes (Deuterostomia) | Super-embranchement : chordés (Chordata) | Embranchement : vertébrés (Vertebrata) | Sous-embranchement : vertébrés à mâchoires (Gnathostomata) | | Classe : oiseaux (Aves) | Sous-classe : néornithes (Neornithes) | Super-ordre : néognathes (Neognathae) | | Groupe : | Sous-groupe : | Ordre : passériformes (Passeriformes) | Sous-ordre : | Famille : régulidés (Regulidae) | Sous-famille : régulinés (Regulinae) | Genre : roitelets (Regulus) | Sous-genre : | Espèce : Regulus regulus [Linné, 1758] | Sous-espèce : | Nom commun : roitelet huppé | Nom populaire : |
| | mbretëthi | | Wintergoldhähnchen | | goldcrest | | | | mendi-erregetxo | | жоўтагаловы каралёк | | laouenanig, laouenanig gwenn, laouitenn, laouiteuz, drewennig, laouenan-gwenn | | жълтоглаво кралче | | reietó | | | | | | zlatoglavi kraljić | | fuglekonge | | crionag bhuidhe | | reyezuelo sencillo | | pöialpoiss | | títlingskongur | | hippiäinen | | roitelet huppé | | goudtûfke | | | | dryw eurben, dryw bach y coed, dryw ben aur, dryw ben felen | | | | χρυσοβασιλίσκος | | sárgafeju királyka | | cíobhuí, caipín dhearg, dreoilín ceannbhuí, dreoilín easpoig | | glókollur | | regolo | | zeltgalvītis | | nykštukas | | | | жолтоглаво кралче | | bufula tal-qamar | | | | fuglekonge | | | | goudhaantje | | mysikrólik | | estrelinha-de-poupa, águia-real | | | | жълтоглаво кралче (zheltogolovy korolyok), желтоголовый королек | | обичан краљић (običan kraljić) | | králik zlatohlavý, králik zlatý | | rumenoglavi kraljiček | | kungsfågel | | králíèek obecný | | золотомушка жовточуба | | Regulus regulus |
| Étymologie française | Le roitelet huppé doit son nom au dessin de sa tête : un cimier orange ou doré, bordé de chaque côté d’une bande noire. |
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| Généralités | Les roitelets sont les plus petits oiseaux de la faune européenne, pesant à peine 5 grammes. Ils sont d’une teinte générale verdâtre, avec les ailes sombres. Le roitelet huppé a une raie jaune ou orange sur la tête. Le roitelet huppé se reconnaît à sa teinte verdâtre dessus, plus grisâtre dessous, à la tache pâle dans l’aile et surtout à cette barre jaune orange sur le sommet de la tête. | |
| Morphologie | Les roitelets sont minuscules. Il est petit et dodu, avec un plumage à dominante verdâtre. | | Plumage | Le plumage est verdâtre. Chaque aile est traversée par deux barres alaires blanches. Les couvertures alaires sont terminées de blanc, les rectrices brunâtres. L’occiput jaune vif (orangé chez le mâle), bordé d’un bandeau noir unique tranche avec le reste du plumage gris vert. Le dessus est vert olive, avec la gorge et le ventre gris blanc. Le front est brun foncé, la huppé jaune avec une tache orange à l’arrière chez le mâle, sans cette tache pour la femelle, encadrée de deux traits noirs. Le reste de la tête est gris-olive pâle, les rémiges brunâtres avec liserés blancs verdâtres et tache noire médiane. Le dessus de la tête est teinté d’orange chez le mâle ; raie jaune bordée de noir sur la tête avec centre orange. La femelle porte une crête jaune alors que celle du mâle est orange. Les jeunes ne présentent pas le cimier de tête. Le roitelet huppé n’a pas de trait noir sur l’œil ni de sourcils, contrairement au roitelet triple bandeau. | Bec | Il a un bec très fin et pointu, pour capturer les plus petits insectes. Le bec est brun noir. | Patte | Les pattes sont gris brun pâle. | Longueur | ± 9 cm. | Envergure | 15 cm. | Hauteur | | Poids | De 5 à 6 g seulement. |
| Coloris |
| Capacités physiologiques |
| Remarques | Les roitelets sont tellement petits qu’on a pu signaler que certains d’entre eux avaient pu s’empêtrer dans des toiles d’araignée ! |
| Espèces semblables | Distingué du roitelet triple-bandeau par son absence de sourcil blanc entre les deux bandeaux noirs. Les deux espèces ont parfois l’allure de pouillots mais ils s’en distinguent par une double barre ailaire, et sont nettement plus petits qu’un pouillot. Ajoutons enfin qu’on attribue souvent par erreur le nom de roitelet au troglodyte, petit oiseau brun à la queue toujours redressée, au chant puissant, mais vivant surtout au ras du sol. |
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| | Description | Le roitelet huppé est minuscule et très remuant, et assez peu farouche, mais il se tient souvent à l’intérieur du feuillage et est difficile à voir. Constamment en mouvement, il volette autour des rameaux, à la recherche de ses proies et se perche parfois la tête en bas. À la recherche de nourriture, les roitelets font des acrobaties sans relâche autour des branches et se nourrissent de petits insectes, de larves et d’araignées. Le roitelet utilise ses griffes pointues pour s’accrocher la tête en bas aux branches et aux feuilles, lui permettant ainsi de se nourrir de petits insectes et d’araignées. C’est dire que le roitelet huppé est particulièrement abondant en fin d’été mais ses mœurs arboricoles le rendent difficile à observer. Les chances de voir le roitelet huppé ne sont pas fréquentes : il quitte peu le couvert des résineux qu’il affectionne, si ce n’est l’hiver durant lequel on peut le voir plus facilement. Il recherche l’essentiel de sa nourriture dans les branches et les rameaux élevés, souvent en voletant sur place. Il arrive qu’on le voie descendre chasser jusque sur le sol. Par les nuits froides, les roitelets peuvent se blottir les uns contre les autres au creux de la végétation. En automne et en hiver, le roitelet se mêle souvent aux rondes de mésanges, sittelles et grimpereaux et fréquente occasionnellement les mangeoires situées à proximité des bois de conifères. |
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| | Territorialité |
| Première nidification |
| Période de nidification | Le nid est construit en avril. |
| Parade nuptiale | Le mâle redresse sa huppé jaune, orange et noire pendant les parades nuptiales. |
| Accouplement |
| Site de nidification | Le nid est établi dans un arbre à l’enfourchure terminale d’un rameau horizontal, ou posé sur une branche d’un résineux situés, à bonne hauteur, entre 10 et 20 m au-dessus du sol. Les deux sexes travaillent à la construction du nid. Il niche aussi dans le lierre et les ajoncs. |
| Nid | Le nid des roitelets est une ravissante coupe minuscule faite de brindilles de bois, de brins de paille, de mousse, de lichens, de poils, intérieurement garni de plumes, maintenue par des toiles d’araignée et suspendue à à l’extrémité d’une branche. Leur nid est sphérique, rétréci vers le haut, et soigneusement camouflé entre les branches touffues des conifères. Le Roitelet huppé se cache devant ses ennemis, comme les geais, les rapaces, les écureuils et les loirs qui saccagent parfois un nid. La très petite taille du nid le rend très difficile à repérer. Il sera rarement utilisé pour une seconde ponte. |
| Nichoir | N’utilise pas les nichoirs. |
| Nombre de couvées | Deux couvées entre avril et juin. |
| Ponte | À la fin d’avril ou en mai, 8 à 10 œufs sont pondus. |
| Œufs | Œufs minuscules blancs ou jaunâtres, blanc-ivoire, tachetés de brun, surtout en couronne au gros bout. De 12,1 à 14,6 par 9,2 à 11,0 mm. |
| Incubation | La femelle couve seule pendant 16 jours en moyenne (de 14 à 17 jours). |
| Éclosion |
| Nourrissage | Les jeunes sont nourris par les deux parents. Les adultes leur apportent des pucerons, de petites chenilles, des araignées … récoltés dans le feuillage environnant. |
| Envol | Les jeunes quittent le nid entre 14 et 18 jours, mais ils passent les nuits avec leurs parents, et une seconde nichée est entreprise aussitôt après. |
| Sevrage |
| Émancipation | Les jeunes quittent le nid à l’âge de 35 à 42 jours, et sont aussitôt capables de voler. Ils resteront aux alentours, même si une autre nichée a lieu. |
| Plumage juvénile | Les jeunes sont vêtus d’un duvet gris-brun, court et clairsemé. |
| Période de mue |
| Prédateurs | |
| Maladies | Tuberculose aviaire, coccidiose. |
| Longévité | 7 ans. |
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| | Mangeoire | Visiteur rare des mangeoires pour des miettes, de la graisse et du fromage râpé. On peut nourrir les roitelets avec des mélanges spéciaux pour insectivores vendus dans le commerce. |
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| | Territoire | À la bonne saison, les oiseaux nicheurs peuvent atteindre une densité de 2 à 3 couples à l’hectare dans les vieilles pessières. |
| Gîte |
| Altitudes | | On rencontre le roitelet huppé dans les bois de sapins et de pins qui vont en remontant de la plaine, jusqu’à la limite des forêts dans la montagne. |
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| | Le roitelet huppé est plus ou moins migrateur. Les hivernants provenant d’Europe du Nord sont fréquents. Le mois d’octobre voit une migration partielle, ce qui augmente encore les effectifs à cette époque car les apports d’oiseaux nordiques sont beaucoup plus importants à cette saison que les départs des oiseaux indigènes. |
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| | Menaces | L’hiver provoque une très forte mortalité : ces oiseaux minuscules, de métabolisme très élevé, doivent se nourrir en permanence ; chaque nuit, ils perdent en effet jusqu’à 2 % de leur poids, perte qui doit être très rapidement compensée pendant la journée. Néanmoins, une très grande partie des effectifs hiverne chez nous. Le maintien des effectifs d’une année à l’autre n’est possible que par une reproduction très importante. Certains individus migrent vers le sud de l’Europe ou vers l’Europe orientale ou occidentale ; d’autres sont sédentaires. |
| Protection | Protégé. |
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