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La sittelle torchepot (Sitta europaea)

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Sittelle torchepot

PhotosPhotos

Sittelle torchepot. Cliquer pour agrandir l'image.Sittelle torchepot.Sittelle torchepot. Cliquer pour agrandir l'image.Sittelle torchepot. Cliquer pour agrandir l'image.Sittelle torchepot. Cliquer pour agrandir l'image.Sittelle torchepot. Cliquer pour agrandir l'image.

PrésentationPrésentation

Présentation généraleGénéralités
Peu farouche, la Sittelle se rencontre aisément dans les grands arbres chenus riches en cavités où elle peut se nourrir et nicher.

ClassificationClassification

Règne : animaux (Animalia)Sous-règne : métazoaires (Metazoa)
Division : triploblastiques (Bilateralia)Sous-division : deutérostomes (Deuterostomia)
Super-embranchement : chordés (Chordata)Embranchement : vertébrés (Vertebrata)
Sous-embranchement : vertébrés à mâchoires (Gnathostomata)
Classe : oiseaux (Aves)Sous-classe : néornithes (Neornithes)
Super-ordre : néognathes (Neognathae)
Groupe : passereauxSous-groupe :
Ordre : passériformes (Passeriformes)Sous-ordre :
Famille : sittidés (Sittidae)Sous-famille :
Genre :Sous-genre :
Espèce : Sitta europaea [Linné, 1758]Sous-espèce :
Nom commun : sittelle torchepotNom populaire :

Noms européensNoms européens

Albaniezvarritësi i zakonshëmAllemagneKleiberAngleterrenuthatchArménie
Pays basquegarrapoBiélorussieзвычайны кавалікBrezhonegpokerig-kraoñBulgarieгорска зидарка
Catalognepica-soques blauChyprioteCorsuCroatiebrgljez, obični brglijez
DanemarkspætmejseGaeidhligsgoltanEspagnetrepador azul, trepador comúnEstoniepuukoristaja
FøroysktrennisveinurFinlandepähkinänakkeliFrançaissittelle torchepotFryskblauspjocht
GalicePays de Gallescnocell y cnau, delor y cnauGéorgieGrèceδενδροτσοπανάκος
HongriecsuszkaIrlandeIslandehnotigðaItaliepicchio muratore
LettoniedzilnītisLithuaniebukutis, vilkutisLëtzebuergëschMacédoineобичен лазач, шумски лазач
MalteMoldovenesteNorvègespettmeisOccitan
Pays-BasboomkleverPolognekowalikPortugaltrepadeira-azulRoumanie
Russieобыкновенный поползень, поползеньSerbieбргљез (brgljez)Slovaquiebrhlík obyčajnýSlovéniebrglez
SuèdenötväckaTchéquiebrhlík lesníUkraïneповзикEmpire romainSitta europaea

IdentificationIdentification

Identification généraleGénéralités
La sittelle torchepot est un petit oiseau trapu à queue courte.
Sittelle torchepot. Gravure Gould. Cliquer pour agrandir l'image.Sittelle torchepot. Dessin. Cliquer pour agrandir l'image.Sittelle torchepot. Cliquer pour agrandir l'image.
MorphologieMorphologie
MâleFemelle
PlumagePlumageSittelle torchepot. Cliquer pour agrandir l'image.Le plumage est gris ardoisé dessus (calotte et menton), roussâtre dessous ; un bandeau noir traverse l’œil.
Forme de becBecSittelle torchepot. Tête. Cliquer pour agrandir l'image.Elle est pourvue d’un bec droit, plutôt fort, semblable à celui d’un pic.
PattePatte
LongueurLongueur14 cm.
EnvergureEnvergure
HauteurHauteur
PoidsPoidsDe 19 à 24 g.
ColorisColoris
Capacités physiologiquesCapacités physiologiques
RemarqueRemarques
Espèce semblableEspèces semblables

Chant ou criCri et chant

Sittelle torchepot. Dessin. Cliquer pour agrandir l'image.Assez bruyante, elle se détecte facilement en toutes saisons, surtout au printemps.
Cri d'oiseauConversation
Chant d'oiseauChant


En plus des cris habituels, « duid-duid … duid-duid » …
Chant d'oiseauChant



… elle émet des séries de sifflements purs aux sonorités flûtées portant loin, soit ascendants, « hûi … hûi » …
Chant d'oiseauChant
… parfois descendants, « hûi … hûi »
Chant d'oiseauChant
Une séquence.
ChantChant


ComportementHabitudes

Sittelle torchepot. Dessin.La Sittelle est le grimpeur le plus étonnant de nos forêts. C’est un oiseau très actif dont les cris sont empreints de gaieté. Peu farouche, la Sittelle se rencontre aisément dans les grands arbres chenus riches en cavités où elle peut se nourrir et nicher.

Sittelle torchepot. Cliquer pour agrandir l'image.Elle se singularise par sa faculté de circuler en tous sens le long des troncs et branches, même tête en bas. Bien campée sur ses tarses courts, elle progresse à petits bonds, accrochée à l’écorce des troncs, souvent la tête en bas, sans s’aider de la queue comme les pics, mais grâce à la forte musculature de ses pattes aux griffes acérées.

Cycle de vieCycle de vie

Système reproductif
TerritorialitéTerritorialité
Première nidificationPremière nidification
Période de nidificationPériode de nidification
D’avril à juin.
Parade nuptialeParade nuptiale
ReproductionAccouplement
Site de nidificationSite de nidification
NidNid
Le nid est généralement établi dans les troncs d’arbre creux, souvent une ancienne loge de Pic épeiche, parfois dans un mur. Il est garnit de morceaux d’écorce de pin ou de feuilles sèches.

Originalité : le maçonnage de l’entrée du nid pour en réduire l’ouverture.

Sittelle torchepot. Nid.Alors que beaucoup d’oiseaux sylvestres ont coutume au printemps de creuser ou d’agrandir une loge où ils nicheront, la Sittelle, au contraire, rétrécit l’entrée des cavités où elle s’installe pour l’adapter à sa taille, jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus s’y glisser que difficilement! Dans ce dessein, lorsqu’elle juge l’entrée du nid trop grande, la femelle pétrit de salive des boulettes de boue et d’argile qu’elle dispose autour de l’ouverture d’un vieux nid de Pic ou d’une autre cavité d’arbre. Puis elle façonne et polit l’orifice à l’aide de son bec : l’argile durcit rapidement et forme une construction très solide.

Illustration : la sittelle a maçonné l’entrée de la cavité creusée par un pic pour la réajuster à sa taille, d’où son nom de « torche pot ».

NichoirNichoir
Nombre de couvéesNombre de couvées
PontePonte
Vers la fin avril ou le début mai.
ŒufŒufs
Sittelle torchepot. Oeuf.La femelle pond de 6 à 8 œufs (de 17,2 à 22,5 mm par 13,5 à 15,4 mm).
IncubationIncubation
La femelle couve les œufs seule pendant 13 ou 14 jours.
ÉclosionÉclosion
Les deux parents élèvent ensuite les petits en commun. Mâle et femelle participent au nourrissage des 5 à 8 jeunes de l’unique couvée annuelle.
EnvolEnvol
SevrageSevrage
ÉmancipationÉmancipation
Les petits quittent le nid 22 à 24 jours après l’éclosion, et apprennent à grimper adroitement sur les troncs d’arbre, même la tête en bas comme leurs parents.
Plumage juvénilePlumage juvénile
Période de muePériode de mue
Prédateurs
MaladieMaladies
Survie des adultesSurvie des adultes
LongévitéLongévité

RégimeNourriture

DescriptionOiseau insectivoreAraignéeGrainTournesolGlandNoixBaieVerLarve
Elle se nourrit essentiellement d’insectes, de larves, de chenilles, d’araignées, en hiver de graines de tournesol. Elle prélève araignées et insectes qu’elle trouve dans l’écorce des arbres, se nourrit aussi de fruits et de graines souvent pris au sol, de noix et noisettes. Pour se nourrir, elle se rapproche souvent des habitations.

Sittelle torchepot. Nourriture. Cliquer pour agrandir l'image.Le bec de la sittelle ne lui permet pas de croquer une graine à la manière des fringillidés. Son régime alimentaire, composé de graines à enveloppes coriaces, a développé chez la sittelle une curieuse habitude : la Sittelle cale son butin dans une fourche d’arbre ou dans une fissure et martèle noisettes ou faines à grands coups de bec pour décorticage, elle avale le noyau, puis s’en va en chercher une autre.

Son activité débordante la pousse à faire des caches en période d’abondance. Ces provisions, souvent oubliées, germent au printemps dans les endroits les plus inattendus.

HabitatHabitats

MilieuMilieuxForêt de feuillusForêt de conifèresVilleVerger
La Sittelle torchepot affectionne les bois de haute futaie, forêts de feuillus, mixtes et résineux. Mais on la rencontre aussi en abondance dans les parcs, les vieux vergers et, moins souvent, les grands jardins.

Elle fréquente volontiers les mangeoires en hiver, saison pendant laquelle elle se déplace souvent en compagnie des mésanges.

GîteGîte
AltitudeAltitudesÉtage de plaineÉtage collinéen (de 0 à 800 m)Étage montagnard (de 800 à 1 700 m)Étage subalpin (de 1 700 à 2 200 m)

RépartitionRépartition

Répartition globale
Sittelle torchepot. Répartition. Cliquer pour agrandir l'image.Sédentaire, habitant toute l’Europe, à part l’Irlande et les régions du nord de la Scandinavie, en hiver, la sittelle ne quitte pas son territoire.

Légende de la carte de répartition.

StatutStatut

Rareté
Chasse interditeProtection
Espèce protégée en France.

Autres sujetsAutres sujets

Filiation du sujet
Sujets plus détaillés
Sujets proches
L'accenteur alpin (Prunella collaris)
L'accenteur mouchet (Prunella modularis)
Les aegithalidés (Aegithalidae)
Les alaudidés (Alaudidae)
Le cincle plongeur (Cinclus cinclus)
Les corvidés (Corvidae)
Le diamant mandarin (Taeniopygia guttata)
Les embérizidés (Emberizidae)
L'engoulevent d'Europe (Caprimulgus europaeus)
Les fringillidés (Fringillidae)
Le grimpereau des bois (Certhia familiaris)
Le grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla)
Les hirundinidés (Hirundinidae)
Les laniidés (Laniidae)
Le loriot d'Europe (Oriolus oriolus)
La mésange à moustache (Panurus biarmicus)
Le moineau domestique (Passer domesticus)
Le moineau friquet (Passer montanus)
Le moineau soulcie (Petronia petronia)
Les motacillidés (Motacillideae)
Les muscicapidés (Muscicapidae)
La niverolle alpine (Montifringilla nivalis)
Les paridés (Paridae)
Les roitelets (Regulus)
La sittelle torchepot (Sitta europaea)
Les sturnidés (Sturnidae)
Les sylviidés (Sylviidae)
Le tichodrome échelette (Tichodroma muraria)
Le troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes)
Les turdidés (Turdidae)
Sujets plus larges
Monde animal
Les oiseaux (identification des oeufs)
Les ansériformes (Anseriformes)
Les apodiformes (Apodiformes)
Les charadriiformes (Charadriiformes)
Les ciconiiformes (Ciconiiformes)
Les columbiformes (columbiformes)
Les coraciiformes (Coraciiformes)
Les galliformes (Galliformes)
Le grand cormoran (Phalacrocorax carbo)
Les cuculiformes (Cuculiformes)
Les gruiformes (Gruiformes)
Le guêpier d'Europe (Merops apiaster)
Les passériformes (Passeriformes)
Les piciformes (Piciformes)
Les podicipédiformes (Podicipediformes)
Les rapaces diurnes
Les rapaces nocturnes
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