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L’osmie cornue (Osmia cornuta)

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Espèce

PrésentationPrésentation

Présentation généralePrésentation générale
L’osmie cornue est une abeille maçonne qui attire l’attention par son apparition très précoce au début du printemps et par sa fréquentation familière des zones habitées.

ClassificationClassification

Règne : animaux (Animalia)Sous-règne : métazoaires (Metazoa)
Division : triploblastiques (Bilateralia)Sous-division : deutérostomes (Deuterostomia)
Super-embranchement : arthropodes (Arthropoda)Embranchement :
Super-classe : hexapodes (Hexapoda)Classe : insectes (Insecta)
Sous-classe : insectes ailés (Pterygota)Infra-classe : endoptérygotes (Endopterygota)
Super-ordre : mécoptéroïdes (Mecopteroidea)Ordre : hyménoptères (Hymenoptera)
Sous-ordre : apocrites (Apocrita)Groupe : aculéates (Aculeata), « porte-aiguillon »
Super-famille : apoïdés (Apoidea)Famille : mégachilidés (Megachilidae)
Sous-famille :Tribu :
Genre : osmies (Osmia)Sous-genre :
Espèce : Osmia cornuta [Latreille, 1805]Sous-espèce :
Nom commun : osmie cornueNom populaire :

Noms européensNoms européens

AlbanieAllemagneGehörnte MauerbieneAngleterreEuropean orchard beeArménie
Pays basqueBiélorussieBrezhonegBulgarie
CatalogneChyprioteCorsuCroatie
DanemarkGaeidhligEspagneEstonie
FøroysktFinlandeFrançaisosmie cornueFrysk
Galice Pays de GallesGéorgieGrèce
Hongrieszarvas faliméhIrlandeIslandeItalie
LettonieLithuanieLëtzebuergëschMacédoine
MalteMoldovenesteNorvègeOccitan
Pays-Basgehoornde metselbijPolognePortugalRoumanie
Russieосмия рыжебрюхаяSerbieSlovaquieSlovénierogata dišavka
SuèdefruktmurarbiTchéquiezednice rohatáUkraïneEmpire romainOsmia cornuta

ÉtymologieOrigine du nom

Étymologie latineÉtymologie latine
cornuta : cornue, car la femelle de cette osmie présente sur le front deux excroissances semblables à des cornes. L’osmie cornue n’est par la seule espèce du genre à avoir de telles « cornes » ; c’est aussi le cas de l’osmie rousse (Osmia rufa), également nommée osmie à cornes (Osmia bicornis).
Étymologie françaiseÉtymologie française

IdentificationIdentification

Identification généraleGénéralités
MorphologieMorphologie
MâleFemelleL'osmie cornue. Cellules cubitales de l'aile antérieure (auteur Pancrat). Cliquer pour agrandir l'image.L’osmie cornue, comme toutes les osmies et toutes les mégachiles, se distingue des abeilles et des bourdons par la présence de deux cellules sub-marginales, dites cubitales, sur les ailes antérieures.

Les osmies n’ont pas de corbeilles à pollen sur leurs tibias postérieurs, contrairement aux abeilles mellifères et aux bourdons.

Leur langue est plus longue que celle des abeilles mellifères.

MâleL'osmie cornue. Mâle. Cliquer pour agrandir l'image.Les mâles de l’osmie cornue sont semblables aux mâles des autres osmies, mais ils se distinguent par une pilosité blanche caractéristique présente sur la face, au niveau du front et des mandibules.

L'osmie cornue. Mâle. Cliquer pour agrandir l'image.Les mâles sont généralement un peu plus petits que les femelles ; ils n’ont pas de « cornes » mais possèdent des antennes plus longues.

FemelleL'osmie cornue. Femelle. Cliquer pour agrandir l'image.Les femelles de l’osmie cornue sont caractérisées par deux petites excroissances situées sur le clypéus, la partie du visage de l’insecte située entre le front et les mandibules. Ces petites « cornes » recourbées, plus courtes que les antennes, sont en partie cachées par la pilosité noire du front.

Les femelles sont un peu plus longues et grosses que les mâles ; la forte pilosité de couleur rouge-orange vif de l’abdomen les font paraître encore plus grosses, assez semblables à des bourdons terrestres. Les femelles ont une brosse ventrale de la même couleur rouille ; cette brosse lui sert à collecter le pollen qu’elle transporte dans le diaphragme abdominal. Les femelles ont des poils noirs sur la tête et sur le thorax.

LongueurLongueurFemelle : de 10 à 15 mm.

Mâle : un peu plus court que la femelle.

EnvergureEnvergure
HauteurHauteur
PoidsPoids
ColorisColoris
Sous la pilosité noire du thorax et rousse de l’abdomen, le corps des osmies est d’un noir de jais brillant.
LarveLarves
Capacités physiologiquesCapacités physiologiques
RemarqueRemarques
Espèce semblableEspèces semblables
L’osmie rousse (Osmia rufa), ou osmie à cornes (Osmia bicornis), ressemble beaucoup à l’osmie cornue mais elle est plus petite, mesurant de 10 à 12 mm de longueur. Le mâle de l’osmie rousse a des poils jaunâtres sur la face, alors que ceux du mâle d’osmie cornue sont blancs. La femelle de l’osmie à cornes a également des « cornes » sur son clypéus mais sa pilosité est d’une couleur plus brune que celle de l’osmie cornue : les poils du thorax sont brun roux et non noirs ; les poils de l’abdomen sont brun-roux et non roux vif ; les poils de la brosse ventrale sont jaunâtres et non de couleur rouille.

L’osmie bicolore (Osmia bicolor) ressemble également à l’osmie cornue, mais elle est nettement plus petite et la femelle n’a pas de « cornes » ; ses mœurs sont différentes, nidifiant dans des coquilles d’escargots.

Il existe près de 300 espèces d’osmies dans l’hémisphère nord ; parmi les près de 40 espèces d’osmies présentes en France, l’osmie cornue est l’une des plus grosses.

Chant ou criCri et chant

Chant d'insecteChant

VolVol

Description

HabitudeHabitudes

DescriptionMœurs diurnesMœurs crépusculaires
En raison de sa tolérance au froid, l’osmie cornue est l’une des premières espèces d’abeilles à être aperçue au printemps ; dès que la température augmente et atteint 12 à 14 °C, généralement en mars en Europe continentale, l’osmie cornue éclot. L’osmie cornue a un mode de vie très similaire à celui de l’osmie à cornes (Osmia bicornis), mais elle est un peu plus précoce que celle-ci.

Les osmies sont pacifiques : les mâles n’ont pas de dard et les femelles ne piquent qu’en dernière extrémité, par exemple si on tente de détruire leur nid.

Cycle de vieCycle de vie

Système reproductif
Comme chez beaucoup d’autres abeilles solitaires, les mâles éclosent en premier et quelques temps plus tard, les femelles.

TerritorialitéTerritorialité
L'osmie cornue. Nichoir. Cliquer pour agrandir l'image.Les osmies cornues sont des abeilles solitaires mais leur nidification est souvent grégaire ; elles ne vivent pas en colonies dans des ruches comme les bourdons et les abeilles mellifères, mais elles peuvent former des bourgades constituées de dizaines de nids. Les osmies ne sont pas agressives les unes envers les autres même lorsqu’elles sont nombreuses dans un espace réduit.
Parade nuptialeParade nuptiale
L'osmie cornue. Bagarre de mâles pour une femelle. Cliquer pour agrandir l'image.Les jeunes mâles, qui se sont envolés en premier et se sont nourris de nectar, attendent l’envol des femelles à la sortie des nids ; on y voit souvent un mâle se faire déloger par un rival, mais ces bagarres se limitent généralement à des bousculades car les mâles ne possèdent pas de dard.

L'osmie cornue. Accouplement. Cliquer pour agrandir l'image.

ReproductionAccouplement
L'osmie cornue. Accouplement. Cliquer pour agrandir l'image.L’accouplement a lieu peu après la sortie du nid.

L'osmie cornue. Accouplement. Cliquer pour agrandir l'image.

Site de ponte
Après l’accouplement la femelle d’osmie cornue se met à la recherche d’un site de nidification ; l’osmie n’est pas très exigeante et sait s’adapter, mais elle préfère les cavités de forme allongée ayant un diamètre n’excédant pas 1 cm ; souvent il s’agit du nid où elle est née, une même galerie pouvant resservir pendant de nombreuses années. Dans la nature sauvage il peut s’agir de tiges creuses de végétaux, tels que des tiges de roseaux (Phragmites spp), d’anciennes galeries d’autres hyménoptères ou de coléoptères creusées dans le bois de branches ou de troncs d’arbres, dans la pierre tendre ou dans la terre d’une berge ou d’un chemin creux ; au besoin la femelle creuse elle-même une galerie ou agrandit une galerie existante. Dans les zones urbanisées, comme les jardins et les parcs, l’osmie s’installe dans des lézardes de murs ou les interstices entre des briques, pour peu qu’ils aient une profondeur suffisante ; on voit aussi souvent des osmies s’installer dans les orifices de drainage des châssis de fenêtres, ou des serrures de porte, qu’elles obstruent.
Nichoir d'insecteNichoir
L’osmie cornue est un insecte auxiliaire de l’arboriculture et accepte volontiers les logements artificiels qu’on lui propose pour la sédentariser, notamment près d’arbres fruitiers qu’elles pollinisent. Ces « hôtels pour osmies » peuvent être des trous percés dans un bloc de bois ou des fagots de tiges de bambous liées ensemble ; il faut cependant que ces galeries aient une profondeur d’au moins 8 à 10 cm et, idéalement, de 20 à 25 cm. Le diamètre doit être d’environ 7 à 10 mm. Ces nichoirs doivent être exposés au soleil et les galeries disposées horizontalement ; ces nichoirs artificiels doivent être protégés des intempéries afin d’éviter les moisissures qui peuvent entraîner une forte mortalité dans les couvains. Les tiges de bambous ont l’avantage de pouvoir être fendues de telle sorte que l’on peut observer l’évolution des larves et des nymphes.
L'osmie cornue. Nichoir. Cliquer pour agrandir l'image.L'osmie cornue. Nichoir. Cliquer pour agrandir l'image.L'osmie cornue. Nichoir. Cliquer pour agrandir l'image.
NidNid
Lorsque la femelle a choisi son site de nidification, elle commence la construction du nid, d’abord en nettoyant soigneusement la cavité des éventuels résidus d’une précédente occupation. S’il s’agit d’une galerie, telle que l’osmie les aime, et que cette galerie est trop longue, l’osmie la met à la longueur adéquate en construisant un mur au fond de la galerie en utilisant une sorte de mortier ; ce mur a environ 2 mm d’épaisseur, ; si la galerie est de forme irrégulière, l’osmie construit des cloisons latérales avec ce même mortier ; selon l’environnement du site de nidification ce mortier est fait de sable, de limon ou d’argile malaxé avec des sécrétions ; la femelle transporte ce mortier sous la forme de petites boules d’environ 2 mm de diamètre.

L’osmie construit ensuite une série de cellules, disposées les unes derrière les autres et séparées par des cloisons faites avec le même mortier mais moins épaisses que le mur du fond ; un nid peut comporter jusqu’à une quinzaine de cellules. Si le site de nidification est une cavité plus large qu’une galerie, l’osmie entasse les cellules d’une façon plus informelle. Dans chaque cellule la femelle d’osmie cornue entasse un mélange de nectar et de pollen qui constituera la nourriture de la larve jusqu’à sa nymphose, sans apport extérieur de nourriture. La femelle doit faire une douzaine d’allers-retours pour accumuler assez de nourriture pour chaque larve ; elle doit entrer dans la galerie tête en avant pour dégurgiter le nectar qu’elle transporte dans son jabot, puis doit ressortir de la galerie et rentrer à reculons dans la galerie pour déposer, en faisant vibrer son corps, le pollen accroché à sa brosse ventrale qu’il colore de jaune ; selon les conditions chaque cellule nécessite d’une demi-journée à une journée entière de labeur pour être terminée.

Quand l’osmie approche de l’entrée de la galerie, elle laisse une cellule vide puis ferme la galerie au moyen d’un épais bouchon de mortier dont la couleur est choisie de façon à camoufler l’entrée du nid. La femelle de l’osmie construit de tels nids pendant environ deux mois.

Ponte d’insectePonte
Quand l’osmie femelle a accumulé suffisamment de nourriture dans la cellule, soit environ la moitié du volume de cette cellule, elle tasse ce mélange, souvent plutôt friable, de nectar et de pollen, puis elle pond un œuf sur ce petit monticule, de sorte que la larve qui éclora de cet œuf pourra directement se nourrir de ce « pain d’abeille ». L’osmie referme ensuite la cellule en construisant une paroi frontale en mortier qui servira de paroi de fond à la cellule suivante.

La femelle d’osmie cornue dispose ses œufs suivant le sexe, dans l’ordre où ils doivent sortir ; les mâles, qui émergent quatorze jours environ avant les femelles, se développent dans les cellules proches de la sortie.

Œufs d’insecteŒufs
L'osmie cornue. Oeuf (auteur Entomart). Cliquer pour agrandir l'image.L’œuf de l’osmie cornue a une forme allongée et recourbée ; sa longueur est d’environ 4 à 6 mm ; son diamètre d’environ 2 mm. L’extrémité antérieure de l’œuf est tournée vers l’ouverture du nid ; l’extrémité postérieure est collée au pain de nourriture.

La femelle peut choisir le sexe de ses œufs, en choisissant de féconder un œuf, car les mâles sont haploïdes, c’est-à-dire issus d’œufs non fécondés, alors que les femelles sont diploïdes, c’est-à-dire issues d’œufs fécondés.

Éclosion d’insecteÉclosion
L’éclosion de la larve a lieu entre 7 et 10 jours après la ponte.
LarveLarve
L'osmie cornue. Larve (auteur Entomart). Cliquer pour agrandir l'image.An moment de l’éclosion, la larve est fixée par son extrémité postérieure sur les réserves de nourriture ; pour mordre la boulette de pollen et de nectar elle doit courber fortement l’avant du corps vers l’arrière.

Au quatrième stade larvaire, après deux à trois semaines, soit environ sept semaines après la ponte, la larve a fini de dévorer tout son « pain d’abeille ». La larve se retourne, de sorte que l’arrière du corps est dirigé vers l’opercule, se couche sur le dos, reste immobile et commence sa nymphose.

NympheNymphe
L'osmie cornue. Nymphe (auteur Entomart). Cliquer pour agrandir l'image.Le cocon, tissé par la larve en quelques jours, occupe toute la cellule ; il est enveloppé dans des fils de soie blanche. La nymphe reste entièrement blanche pendant quelques jours, puis prend peu à peu la couleur de l’osmie adulte, un brun-roux ; ses yeux deviennent roses puis leur couleur ne cesse de s’assombrir. La nymphose se produit vers la fin du mois de juillet ou le début du mois d’août.

Une fois que les nymphes ont atteint le stade de l’imago, c’est-à-dire leur forme d’adulte, vers la fin de l’été ou le début de l’automne, les insectes restent dans le cocon protecteur jusqu’au moment de leur envol en mars de l’année suivante.

Période de volPériode de vol
Vers le mois de mars les osmies adultes ouvrent leur chemin hors du nid à travers la cloison de leur cellule et commencent leur vie d’adulte. Les nymphes du fond du nid, issues des premiers œufs pondus qui ont été fécondés, sont les nymphes de femelles ; celles-ci se développent plus lentement que celles des mâles qui se trouvent près de l’entrée du nid ; ces femelles n’émergeront que deux semaines après les mâles. Les adultes volent du mois de mars au mois de juin.
Mois123456789101112
Imago
Phase d’hibernation
PrédateursOiseau insectivoreAraignéeGuêpe
Les prédateurs des osmies cornues sont principalement un hyménoptère, Melittobia acasta [Walker, 1839], et un diptère, Cacoxenus indagator [Loew, 1858] qui attaquent leurs nids pour se nourrir des réserves de nourriture au détriment des larves des osmies.
LongévitéLongévité

RégimeNourriture

DescriptionFleur
Le nom de l’osmie cornue dans plusieurs langues européennes fait référence aux vergers et aux arbres fruitiers : cette abeille butine en effet de préférence les rosacées telles que les pruniers et cerisiers (Prunus), les pommiers (Malus) et les poiriers (Pyrus). Cependant il s’agit d’un insecte dit polylectique, c’est-à-dire un butineur non spécialisé qui butine plusieurs genres de plantes à fleurs, pourvu que ces fleurs soient précoces, car l’osmie vole dès le mois de mars et a besoin de se nourrir de nectar et de récolter du pollen dès le début du printemps. On peut donc aussi observer l’osmie sur des arbres tels que le saule ou l’érable ainsi que dans les jardins potagers sur des brassicacées ou des fabacées telles que le trèfle, ou encore dans les parcs sur des plantes ornementales à bulbes. On a dénombré jusqu’à 14 familles de plantes qui sont butinées par l’osmie.

HabitatHabitats

MilieuMilieuxBois de feuillusForêt de feuillusRiveRivièreRuisseauBord de cheminChemin creuxMurVillageJardin potagerVergerParc
Dans la nature sauvage l’osmie cornue affectionne les bords de chemins creux et les berges de cours d’eau, où elle peut creuser son nid dans le lœss ou l’argile ; elle peut également loger dans les bois pourris. Dans les zones bâties elle préfère les parcs et jardins.
SoucheGîte
AltitudeAltitudesÉtage de plaineÉtage collinéen (de 0 à 800 m)
L’osmie cornue fréquente surtout les zones de plaines et de collines et dépasse rarement les 500 m d’altitude.

RépartitionRépartition

Répartition globale
L’osmie cornue a une préférence pour les climats chauds et se rencontre dans tout le bassin méditerranéen. En Europe elle est présente jusque dans le sud des Pays-Bas et dans le centre de l’Allemagne ; elle est absente des pays les plus septentrionaux, mais son aire de répartition progresse vers le nord à la faveur de l’augmentation des températures moyennes en Europe ; elle n’a fait son apparition en Grande-Bretagne qu’au début du XXIe siècle.

EssaimageMigration

StatutStatut

Rareté
L’osmie cornue est commune dans son aire de répartition notamment dans les zones urbaines chaudes. Sa grande adaptabilité en termes de site de nidification et de nourriture assure la survie de l’espèce.
Insecte utileUtilité de l’insecte
L'osmie cornue. Nichoir. Cliquer pour agrandir l'image.L’osmie cornue est très utile comme insecte pollinisateur des arbres fruitiers et des légumes précoces ; on peut favoriser son action en lui préparant des nichoirs artificiels. À ce titre l’osmie est devenue une espèce d’abeille cultivée, comme l’abeille mellifère.
DégatsDégâts et nuisances
MenacesMenaces
L’osmie cornue n’est pas menacée, cependant elle tend à disparaître des zones d’agriculture intensive où sont employés certains pesticides.
Protection
L’osmie n’a pas de statut officiel de protection mais elle est protégée du fait de son utilité.

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Filiation du sujet
Animaux > Arthropodes > Insectes > Insectes ailés > Hyménoptères > Mégachilidés > Osmie cornue
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