Les cynipidés sont gallicoles : ces galles sont plus faciles à identifier que l’insecte qu’elles contiennent (chaque galle est spécifique de l’espèce qui parasite).
Morphologie
Thorax bosselé.
Abdomen ovale comprimé latéralement.
Femelle avec tarière bien développée mais engainée à l’intérieur du corps au repos.
Beaucoup d’espèces de cynipidés présentent en alternance une génération sexuée et une génération asexuée se reproduisant par parthénogénèse thélytoque. Chaque génération produit une galle différente, sur la même plante mais sur des organes différents. Chez le cynips du rosier (Rhodites rosae), à l’origine des galles chevelues du rosier, les mâles ont disparu et la reproduction n’est assurée que par des femelles parthénogénétiques.
Territorialité
Parade nuptiale
Accouplement
Site de ponte
Les femelles des cynipidés pondent dans certains organes végétaux ; la présence des œufs puis des larves provoque la formation d’une galle ou cécidie dont la forme est caractéristique de l’espèce.
Nid
Ponte
Œufs
Éclosion
Larve
La larve se nourrit d’une couche végétale alimentaire qui l’entoure et effectue son développement à l’intérieur et l’adulte en fore souvent la paroi pour en sortir (trous dans la galle).
85 % de ces galles sont sur le chêne (plus de 100 galles différentes connues) et les rosacées (rosier, églantier, spirée …) ; le chêne souffre peu de leur présence.
Ces galles sont très communes sur les chênes (galles sphériques diverses sur rameaux et feuilles, lentilles sur les feuilles, etc.).
Certaines galles étaient utilisées autrefois en tannage des cuirs, en teinture noire (« noix de galle » dues à Cynips tinctoria et Cynips kollari), pour les pigments anthocyaniques (teintes rouges et roses de certaines zoocécidies) et les propriétés médicinales.