| La ville de Kos, ou Cos, sur l’île de Kos | |
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| Présentation générale | La ville de Kos (πόλη της Κω), ou Cos, est la capitale, le centre touristique et culturel, et le port principal de l’île de Kos dans le Dodécanèse. Sa population résidente est de 18 000 habitants. |
| Étymologie et toponymie | Kos, ou Cos, porta de nombreux noms différents au cours de son histoire compliquée : les Grecs anciens la nommaient déjà Kos (Κως), mais les Romains lui donnèrent le nom de Coos ou Cous ; à la fin du Moyen Âge, pour les Vénitiens, les Génois, puis les Chevaliers de Saint-Jean, elle était Lango (peut-être en raison de la forme allongée de l’île). Les Turcs ottomans, qui l’occupèrent pendant près de quatre siècles, la nommaient İstanköy (que les Européens retranscrivaient Stankou). Pendant leur domination de l’île, les Italiens la nommèrent Coo. |
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| La ville de Cos se trouve à l’extrémité nord-est de l’île de Kos. Le port de Kos se trouve à 119 km de la ville de Rhodes, et à 370 km du Pirée, le port d’Athènes, mais à seulement 21 km de la ville de Bodrum en Anatolie turque. |
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| La ville de Kos | Lorsque l’on arrive à Kos par la mer, la ville offre un spectacle enchanteur avec la majestueuse forteresse des Chevaliers qui s’impose au premier plan, alors qu’à l’arrière-plan se dressent les montagnes du centre de l’île. L’imposant château de Cos (le Kastro dans la langue locale) protège le chenal du port de Mandráki qui s’ouvre sur la droite : Mandráki est une rade presque circulaire qu’entoure la promenade maritime Akti Kountouriotou (Ακτή Κουντουριώτου) bordées de palmiers et de terrasses de cafés ; à gauche du château, c’est la promenade maritime Akti Miaouli (Ακτή Μιαούλη) qui commence ; elle se prolonge par les avenues Vasileos Georgiou (Λεωφόρος Βασιλέως Γεωργίου) et Georgiou Papandreou (Λεωφόρος Γεωργίου Παπανδρέου), qui mènent jusqu’aux plages de Psalidi, d’Ágios Fokas et de Therma Loutra. Derrière le château, et reliée à lui par un pont, se cache la Place du Platane (πλατεία του πλατάνου / Platia tou Platanou) qui doit son nom au platane d’Hippocrate sous lequel le célèbre médecin aurait enseigné à ses disciples. | Un séisme dévastateur en 1933 a permis une refonte de l’urbanisme de Cos qui est devenue une ville moderne et aérée, sillonnée par de larges artères ombragées de pins ou de palmiers et ornées de bougainvillées, de lauriers roses et d’hibiscus rouges, tel le boulevard des Palmiers (Λεωφόρος των Φοινίκων) qui sépare le château de la ville médiévale ou le boulevard Hippocrate (Λεωφόρος Ιπποκράτους) qui borde le site archéologique de l’ancienne agora. Ces boulevards mènent à la grande place centrale, la Place de la Liberté (Platia Eleftherias / πλατεία Ελευθερίας), où s’élève l’une des deux plus belles mosquées de la ville avec son haut minaret, rappelant le passé ottoman de l’île où vit encore une importante minorité musulmane. Le tremblement de terre a révélé en plein centre de la ville des îlots entiers de ruines hellénistiques et romaines, dont les pierres blanches s’intègrent à merveille au paysage urbain ; mais ce séisme a épargné une partie de la vieille ville de Kos centrée autour des rues piétonnes Ifestou et Apellou : c’est le quartier animé où l’on aime se promener, avec des magasins branchés, des restaurants et des bars. La rue piétonne conduit jusqu’au site archéologique de l’ouest, vaste zone comprenant, entre autres vestiges, ceux de maisons ornées de mosaïques et de fresques. |
| L’église Sainte-Parascève (Agia Paraskevi) | L’église Agia Paraskevi (Αγία Παρασκευή) fut édifiée pendant les années 1932 et 1933 non loin de la Place Eleftherias ; c’est une église de grande taille qui se trouve sur une terrasse située au bout de la rue Ipsilandou, et qui domine le marché couvert de Kos. Paraskevi (Parascève en français) signifie « préparation », c’est-à-dire préparation du sabbat. L’église est le siège du métropole de Kos, l’équivalent d’un évêché. L’intérieur de l’église est entièrement décoré de magnifiques peintures murales dans le style byzantin traditionnel. Chaque peinture fut parrainée par une famille de Cos dont on peut lire le nom en bas de l’image. Sur la voûte, on peut voir : à droite, entre le dôme et le portail ouest : « La Naissance de Jésus », « La Présentation de Jésus au Temple » et « Le Baptême de Jésus ». Sur la gauche, on peut voir, d’ouest en est : « Le Christ devant Pilate », « La Crucifixion de Jésus-Christ » et « La Descente du Christ aux Enfers ». Dans la scène de la crucifixion, on remarque que le sang coule des plaies des pieds du Christ sur un crâne placé sous la croix. Il s’agit du crâne d’Adam, le premier homme. Cela symbolise que le sacrifice du sang de Jésus apporte aux hommes la vie éternelle. La « Descente aux enfers du Christ » est un thème du nouveau testament auquel les églises occidentales portent moins d’attention que les églises orientales. Après sa mort sur la croix et avant sa résurrection, Jésus descend aux Enfers et sauve de la damnation Adam et Ève, représentants de tous les défunts. Visite tous les jours, de 7 h à 12 h et de 17 h à 20 h. | |
| | Les ports de Kos | Le port de Mandráki, le terminal des ferries et le port de plaisance (marina). | |
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| Office de tourisme de Kos | Adresse : 1 rue Vasileos Georgiou. Sur le quai, à gauche du débarcadère des hydroptères (Flying Dolphins), dans l’ancienne auberge Gelsomino. Téléphone : 00 30 2242 024 460 Horaires d’été (du 1er juin au 15 octobre) : du lundi au vendredi, de 8 h à 20 h, le samedi, de 9 h à 14 h. Horaires d’hiver (du 16 octobre au 31 mai) : du lundi au vendredi, de 8 h à 14 h 30. Site web : www.kos.gr (en grec !). |
| | Les excursions à Bodrum | L’île de Kos est reliée au port turc de Bodrum (l’ancienne Halicarnasse) une fois par jour en ferry (50 minutes) ou en hydroglisseur (20 minutes). Se munir des documents nécessaires pour passer la frontière turque. Le port de ferry de l’île se trouve à l’extrémité nord de la péninsule où se trouve le château de Neratziá. |
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