| Le village d’Élounda (Eloúnta), les ruines d’Olonte, la presqu’île de Spinalonga et le village de Plaka en Crète | |
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| Présentation générale | Élounda est une petite ville côtière située dans le nord-est de l’île de Crète, au bord du golfe de Mirabello (Κόλπος Μιραμπέλου / Kólpos Mirampélou), un peu au nord d’Agios Nikolaos. La localité a longtemps vécu de l’exploitation de marais salants ; de nos jours c’est une petite station balnéaire, mais une des plus huppées de Crète. Son attraction touristique principale est l’île fortifiée de Spinalonga dont la forteresse resta en possession de la République de Venise près de cinquante ans après que le reste de la Crète était tombé aux mains des Ottomans. Élounda fait partie de la commune et du canton d’Agios Nikolaos, dans le département du Lassithi. La localité compte un peu plus de 2 000 habitants. |
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| La ville d’Élounda se trouve au fond d’une rade formée par la presqu’île de Spinalonga, sur la côte ouest du golfe de Mirabello ; cette rade, d’environ 4,5 km de profondeur est gardée à son entrée par la forteresse de l’île de Spinalonga. Bien protégée des vents par le cap Saint-Jean au nord et par la presqu’île à l’est, cette rade, aux eaux immobiles, se donne des airs de lagon. Au fond de la rade se trouvent également des vestiges de marais salants qui furent prospères sous la domination vénitienne. La station balnéaire est distante de 70 km de la capitale de la Crète, Héraklion, à l’ouest, et d’environ 10 km de la préfecture du Lassithi, Agios Nikolaos, au sud ; depuis Saint-Nicolas une belle route en corniche rejoint Élounda en offrant de splendides vues sur le golfe de Mirabello ; la route en corniche redescend au niveau de la mer à l’approche du village. La région d’Élounda jouit d’une relative tranquillité car la route nationale 90 – la route qui longe toute la côte nord de la Crète – coupe en biseau la pointe de terre qui se termine au cap Saint-Jean, entre Malia et Agios Nikolaos, laissant le massif du cap Saint-Jean, une zone montagneuse de forme triangulaire, à l’écart du trafic et peu fréquenté. | | La région est sillonnée de petites routes étroites qui traversent des hameaux agricoles ; les vieux moulins à vent en pierres sont en ruines et ont été remplacés par un champ d’éoliennes au-dessus de Vrouchas (Βρουχάς). Cette région isolée et aride est riche de nombreux monastères tels que le monastère d’Aréti (Μονή Αρετίου), situé près du village de Karydi (Καρύδι) dans l’arrière-pays de Plaka, un monastère solitaire et fortifié, entouré de cyprès et de cèdres ; fondé au XVIe siècle et récemment restauré, le monastère d’Aréti possède de belles icônes. Depuis Karydi on peut continuer jusqu’à Kastelli (Καστέλλι) et retourner vers Élounda via Fourni (Φουρνή) ; entre Fourni et Élounda, à Kato Pinai (Κάτω Πιναι), sur une route sinueuse bordée d’eucalyptus, se trouve un petit musée installé dans une ancienne grange pleine de machines agricoles, de matériel de moulins à vent, nombreux dans la région, et autres ustensiles ; on peut voir un grand réservoir d’eau de pluie en pierre situé à l’arrière du bâtiment. Après le musée, la route descend vers Élounda offrant une vue magnifique sur le golfe de Mirabello. |
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| Le village d’Élounda (Ελούντα / Eloúnta) | Le village d’Élounda s’étire le long de de la route côtière au nord de l’isthme de Poros (Πόρος) qui relie la presqu’île de Kolokytha (Κολοκύθα / Kolokýtha) à la Crète ; à l’intérieur de la localité la route côtière se transforme en rue principale, bordée des commerces habituels des stations balnéaires : hôtels, tavernes, cafés, agence de location de véhicules, boutiques et petits supermarchés ; à l’arrière de la route les hébergements touristiques se construisent sur les pentes des collines en gagnant peu à peu sur les oliveraies. La localité ne possède pas vraiment de centre-ville mais ce rôle est joué par une grande place pavée située derrière le port, la Place d’Olonte : c’est là qu’on trouve les agences de tourisme vendant des tickets d’excursion vers l’île de Spinalonga ; les bateaux d’excursion sont amarrés juste devant la place (site sur la Toile : eloundaboat.gr) ; l’arrêt des autocars se trouve également sur la place (site sur la Toile : www.ktelherlas.gr). Tout autour du petit port de pêche se trouve un parc de stationnement où l’on peut garer sa voiture pendant le temps d’une excursion. Ce quartier du port est nommé Scission d’Élounda (Σχίσμα Ελούντας), sans doute en relation avec le creusement du canal dans l’isthme de Poros, qui a créé une scission, une séparation, un schisme (Σχίσμα) entre la presqu’île de Spinalonga et le reste de l’île. Au nord du port se trouve la plage principale d’Élounda, la plage de la Scission (παραλία Σχίσμα), une plage de sable et de gravier, propre et bien équipée, avec une grande aire de jeux pour enfants ; cependant cette plage est assez souvent bondée et l’on peut préférer la plage de Kolokytha située sur la presqu’île de Spinalonga. À l’arrière de la plage se trouve le quartier d’Élounda-Bas (Κάτω Ελούντα) ; cependant la partie la plus pittoresque d’Élounda est le vieux village d’Élounda-Haut (Επάνω Ελούντα / Epáno Eloúnda), situé à environ 1 km au nord-ouest du port, où l’on peut encore voir de vieilles maisons crétoises traditionnelles. La station balnéaire d’Élounda possède un certain charme mais n’a rien de particulièrement flamboyant ; mis à part des bijouteries de luxe, des boutiques de mode, des magasins de fourrure, des galeries d’art et quelques restaurants très chers, rien n’indique qu’il s’agit de l’une des stations les plus chics de Crète. Le vrai luxe se trouve dans les hôtels et les complexes de villas situés au sud de la station ; ces propriétés ont souvent des parcs paysagers et des plages dites « privées », car, en Grèce, le littoral est réputé public, sauf si l’établissement possède un port privé, ce qui est évidemment le cas. Ces résidences ont accueilli des personnalités aussi prestigieuses que le joueur de « podosphère » Ronaldo et la chanteuse Lady Gaga. |
| Les salines d’Élounda (Αλυκές Ελούντας / Alykés Eloúntas) | Au XVe siècle les Vénitiens construisirent des salines dans la « culasse » du port de Spinalonga (Culata del porto), c’est-à-dire le fond de la rade. Ces salines devaient approvisionner en sel la ville de Candie ; après la prise de Chypre et de ses salines par les Ottomans, en 1571, les salines de Spinalonga devinrent encore plus importantes pour approvisionner également la ville de Venise elle-même. La défense de ces salines nécessita la construction de la forteresse sur l’île de Spinalonga à l’embouchure du port (Bocca del porto). Ces salines fonctionnèrent pendant cinq siècles, jusqu’en 1972. Les salines se trouvent à droite de la route qui accède à la presqu’île de Spinalonga, juste avant le pont qui franchit le canal. On distingue encore les murs bas qui séparaient les différents bassins d’évaporation, mais la zone est devenue de nos jours une zone humide où font halte de nombreux oiseaux lors des migrations de printemps et d’automne. |
| Les ruines d’Olonte (Ολούντας / Oloúntas) ou Olous (Ολούς / Óloús) | La cité antique d’Olous (Όλοϋς / Óloús) était bâtie sur l’isthme de Poros (Πόρος) qui relie la presqu’île de Kolokytha à l’île de Crète ; en raison du basculement constant de la Crète du sud-ouest vers le nord-est, la cité antique a été presqu’entièrement engloutie par les eaux ; l’isthme est devenu assez étroit pour être aisément percé par un canal. Ce basculement est causé par l’action de soulèvement par la plaque tectonique africaine, sans doute aidée par les tremblements de terre conséquents. Olous existait déjà aux époques minoenne et post-minoenne, entre le XXe et le IXe avant JC. Dans l’Iliade, Homère (VIIIe siècle avant JC) mentionne Olous comme une région importante en raison de l’existence de mines de pierre à aiguiser (ακονόπετρα), un matériau avec lequel les anciens Grecs affûtaient les lames, couteaux et autres outils tranchants ; ces carrières, situées sur les hauteurs, sont toujours exploitées ; la cité était également connue pour la production et le commerce de la pourpre, un colorant très recherché dans l’Antiquité. À l’époque des colonies doriennes, vers le VIIe siècle avant JC, Olous était en conflit permanent avec une autre cité dorienne située au sud-ouest, Lato. À l’époque hellénistique Olonte était une cité suffisamment prospère pour frapper sa propre monnaie ; il s’agit de statères de bronze dont on a recensé onze types différents : la plupart de ces monnaies montrent à l’avers une effigie d’Artémis Britomartis (Βριτόμαρτις), une divinité minoenne assimilée à Artémis (Άρτεμις), la déesse grecque de la chasse ; le revers des monnaies montre Zeus, un aigle, un dauphin et cetera. Selon Pausanias (IIe siècle), la ville était connue pour la statue en bois d’Artémis Britomartis sculptée par Dédale. À l’apogée de sa puissance Olonte aurait compté 30 000 habitants. La cité d’Olonte continua de prospérer pendant l’époque romaine puis pendant la première époque byzantine, ce qui est illustré par les vestiges d’une basilique et de sa magnifique mosaïque. Olonte aurait été détruite par les invasions sarrasines au IXe siècle. Les maigres vestiges de la cité antique d’Olous gisent sous les eaux de part et d’autre de l’isthme de Poros et dans les marais salants. Les plongeurs sous-marins peuvent apercevoir sur le fond marin quelques ruines de murs et les vestiges de la jetée d’un port. Le site n’a jamais été fouillé systématiquement par des archéologues. Les seuls vestiges que l’on peut voir sans plonger sous l’eau sont ceux de la cité byzantine d’Olonte et de sa basilique paléochrétienne à trois nefs ; ils se trouvent à une centaine de mètres à l’est du canal. Le sol en mosaïque de la nef centrale de la basilique fut mis au jour en 1897-1898 par des marins français chargés de creuser le canal traversant l’isthme de Spinalonga. En 1937-1938 des archéologues de l’École Française d’Archéologie, qui cherchaient à déterminer la frontière entre les cités de Lato et d’Olous, procédèrent à la fouille préliminaire de la basilique paléochrétienne de Poros (Παλαιοχριστιανική Βασιλική Πόρου Ελούντας). Derrière une clôture on peut apercevoir des fondations de murs et un morceau de la mosaïque en noir et blanc, datant du VIe ou du VIIe siècle, à décor de motifs géométriques, de dauphins, de poissons, d’oiseaux et de fleurs. Cependant, il est possible que la mosaïque ait fait partie d’un temple ancien construit à cet emplacement car la mosaïque ne se trouve pas exactement dans l’axe de la basilique. |
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| La presqu’île de Spinalonga (Χερσόνησος της Σπιναλόγκας / Chersónisos tis Spinalónkas) | La presqu’île de Spinalonga s’étire sur environ 5 km de longueur le long de la côte occidentale du golfe de Mirabello, entre le village d’Élounda et le village de Plaka. Spinalonga est le nom que les Vénitiens donnèrent à cette presqu’île ; ce toponyme serait une déformation de l’expression grecque « στην Ελούντα / stin Eloúnda » qui signifie « à Olounta » ; cette expression fut d’abord déformée en « Stinalonte » ou « Spinalonte » (Σπιναλόντε) au début du XIIIe siècle, puis en « Spinalonga » (Σπιναλόγκα) ; le nom devait aussi évoquer pour les Vénitiens la forme de la presqu’île, en forme de longue épine ou de longue arête (spina lunga) ; Spinalonga était d’ailleurs le nom de l’une des îles de Venise présentant aussi cette forme allongée, également nommée Giudecca (Juiverie). De nos jours la presqu’île est parfois nommée « Grande Spinalonga » pour éviter la confusion avec la petite île fortifiée de Spinalonga. Les chroniques vénitiennes rapportent une bataille navale entre les Vénitiens et les Génois dans le port de Stinalonde en 1206, juste avant la prise de possession de la Crète par la République de Venise en 1211. Le nom grec de la presqu’île est Kolokytha (Χερσόνησος Κολοκύθα / Chersónisos Kolokýtha) ou Kolokythia, Colochita en vénitien, la presqu’île de la Coloquinte ou de la Citrouille, mais même les Grecs utilisent le nom italien. Le nom antique de la presqu’île était Poros (Πόρος / Póros), ce qui signifie quelque chose comme « ressource ». | | L’accès à la presqu’île de Kolokytha se trouve au sud du village d’Élounda ; en automobile, depuis la route côtière venant de Saint-Nicolas, il faut prendre à droite dans un tournant en épingle à cheveux situé devant le restaurant « Ergospasio » (Εργοσπάσιο, Χαρουποεργοσπασιο, usine à caroube), un restaurant historique installé dans une ancienne usine de traitement des caroubes, reconnaissable à ses bâtiments massifs en pierre ; descendre ensuite, par un chemin asphalté qui longe la rade, jusqu’à un pont construit au-dessus du canal qui traverse l’isthme de Spinalonga (Ισθμό της Σπιναλόγκας) ; sur la droite on passe devant les anciens marais salants vénitiens. Depuis le port d’Élounda la distance n’est que de 1,3 km, soit une vingtaine de minutes à pied en longeant la côte. | | Le canal qui traverse l’isthme de la presqu’île fut creusé en 1898 par quelque 175 soldats français d'un bataillon du 4e régiment d’infanterie de marine de Toulon, stationné à Sitia. En 1897, six nations européennes – dont la France – avaient envoyé des contingents militaires en Crète pour s’interposer entre la Grèce et l’Empire ottoman et garantir l’autonomie de la Crète. | | Une aire de stationnement se trouve juste après le pont, entre les deux anciens moulins à vent. La presqu’île est une zone protégée ; cependant il est permis de continuer en automobile par une piste, sur environ 1,3 km, jusqu’à un parc de stationnement qui se trouve près de l’église Saint-Luc ; on peut alors continuer à pied jusqu’à la plage de Kolokytha, à environ 300 m. | | Spinalonga est une presqu’île presque désertique qu’il est préférable de découvrir à pied : un circuit de randonnée, d’environ 7 km de longueur, fait le tour de la presqu’île par d’anciens sentiers et permet de voir quelques petites chapelles et de trouver quelques jolies criques où se baigner. | | Derrière le parc de stationnement se trouve les vestiges de la basilique paléochrétienne d’Olonte ; un peu plus au sud, au bord du golfe, l’église récente de l’Ascension (Εκκλησία Ανάληψης) ; à l’est, un peu à l’écart de la piste qui conduit à la plage de Kolokytha, se trouve l’église Saint-Luc (Άγιος Λουκάς) ; à l’est de l’île, l’église Saint-Phocas (Άγιος Φωκάς) ; au nord, l’église Saint-Jean Chrysostome (Άγιος Ιωάννης Χρυσόστομος). | |
| La plage de Kolokytha (Κολοκύθα / Kolokýtha) | La plage de Kolokytha se trouve sur la côte orientale de la presqu’île du même nom, en face de l’îlot du même nom, l’îlot de Kolokytha ou Kolokythia (Νησίδα Κολοκυθία / Nisída Kolokythía), l’îlot de la Coloquinte, également nommé Vryonissi (Βρυονήσι / Vryonísi), l’îlot de la Mousse. Depuis le pont situé à l’entrée de la presqu’île, on accède à la plage par une piste carrossable puis par un sentier étroit ; le trajet fait environ 1,5 km de longueur. Cette plage est la plage préférée des vacanciers de la région d’Élounda, moins fréquentée que la plage urbaine du village, mais c’est aussi la plage préférée des organisateurs d’excursions vers la forteresse de Spinalonga, qui y débarquent leurs passagers à l’heure du déjeuner. C’est une plage sauvage, faite de sable et parsemée de rochers, sans aucun équipement. Dans une crique située au nord de la plage de Kolokytha se trouvent les ruines d’une autre basilique byzantine. |
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| Le village de Plaka (Πλάκα / Pláka) | Plaka est un petit port de pêche, d’environ 50 habitants permanents, qui se trouve à 5 km au nord d’Élounda sur la route côtière. Plaka se trouve juste en face de l’île-forteresse de Spinalonga qui n’est qu’à 750 m de la côte. Plaka était historiquement le port d’approvisionnement de l’île de Spinalonga quand elle était une forteresse, puis une colonie turque et enfin une léproserie. Depuis que la forteresse de Spinalonga est devenue une attraction touristique, Plaka a trouvé une nouvelle prospérité. Le village possède quelques bonnes tavernes de poissons et un grand hôtel de luxe s’est installé au sud du village ; le village dispose aussi de quelques hébergements plus modestes aménagés dans de vieilles maisons du village. | L’ambiance est particulièrement romantique le soir, quand le flot des excursionnistes est tari et que le soleil se couche sur la forteresse ou quand celle-ci est illuminée. C’est le moment propice pour une promenade sur le front de mer ou pour un dîner à la terrasse d’une taverne. Plaka possède aussi une plage, située au nord du village, à côté d’un vaste parc de stationnement ; il s’agit d’une petite plage de galets, d’une centaine de mètres de longueur, mais elle est ombragée par des tamaris et en partie équipée ; la plage offre une vue splendide sur la forteresse et les tavernes ne sont pas loin. Plaka est le port le plus pratique pour partir en excursion sur l’île de Spinalonga : la coopérative de pêcheurs dispose de nombreux bateaux et propose des départs fréquents vers l’île, depuis deux jetées différentes, toutes les demi-heures en été. Renseignement : Coopérative Plaka Boat ; téléphone : 00 30 6977 446 229 ; site sur la Toile : plakaboat.gr ; prix de la traversée aller-retour : environ 10 € ; durée de la traversée : 10 min. |
| | Le village de Skinias (Σκινιάς / Skiniás) | Pendant l’été 2015, le baron d’origine autrichienne, le docteur Johann Caspar Kellersperg et son épouse, la baronne Wilma Kellersperg, visitèrent la région du Haut-Mirabello (Πάνω Μεραμπέλλο / Páno Merampéllo). Ils furent émerveillés par le magnifique paysage et la vue splendide sur la mer de Crète qu’offraient les environs. C’est par accident qu’ils découvrirent ces moulins à vent historiques. Ils eurent immédiatement l’idée de restaurer ces constructions, le baron Kellersperg ayant une forte affinité pour la restauration des bâtiments historiques. Dans son pays d’origine, il avait restauré, pendant des décennies, avec beaucoup d’amour et de talent, le château Renaissance Frauheim en Styrie, propriété des barons de Kellersperg depuis 1685.« Il est très important pour moi de restaurer ces moulins à vent de 1907 en respectant leur architecture traditionnelle. Ils devraient devenir une attraction unique pour la population locale ainsi que pour tous les amoureux de la culture crétoise de près ou de loin. » Le baron docteur Johann Caspar Kellersperg | |
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