| Le village de Tahíche et la Fondation César Manrique à Lanzarote | |
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| Présentation générale | Tahíche est une localité du sud-est de l’île de Lanzarote. À l’origine village agricole, sa proximité avec la capitale de l’île, Arrecife, a fait – en partie – de Tahíche une ville-dortoir : la plus grande partie de ses habitants – environ 4000 – travaillent à Arrecife. Cependant Tahíche fait partie de la commune de Teguise. On trouve aussi sur le territoire de Tahíche une école de tourisme et le centre pénitencier de Lanzarote, situé dans le sud-est de la localité. Mais Tahíche est plus heureusement connue pour être la localité où l’artiste et architecte César Manrique a bâti sa maison, qui est aujourd’hui devenue le siège de la Fondation César Manrique. En 1992, Manrique trouva la mort à Tahíche dans un accident de la circulation, à proximité de sa Fondation. |
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| La maison de César Manrique | César Manrique revint vivre dans son île natale en 1966, après près de vingt années passées en Espagne continentale et deux années de séjour à New York, de 1964 à 1966. En se promenant en voiture près de Tahíche avec un ami de sa famille, José Ramírez Cerdá (« Pepín » Ramírez), il remarqua les branches vertes d’un figuier qui dépassaient d’un champ de lave noire inhospitalier et demanda au chauffeur de s’arrêter pour pouvoir examiner l’endroit. Manrique découvrit que le figuier avait poussé à l’intérieur d’une cavité volcanique formée dans la lave par une bulle de gaz et dont le toit était effondré ; il découvrit même quatre autres bulles à proximité. Ce champ de lave provient d’éruptions du XVIIIe siècle, entre 1730 et 1736, éruptions périphériques assez éloignées des volcans des Montañas del Fuego qui naquirent à cette époque. Peu de temps après, César Manrique déclara à Pepín Ramírez que c’était là qu’il allait bâtir sa maison ; Pepín Ramírez répondit en secouant la tête d’incompréhension. Le propriétaire des terrains manifesta la même incompréhension au point de refuser tout paiement pour l’achat de ce terrain inhospitalier ; il dit même à César Manrique de prendre tout le terrain qu’il voulait. La maison de César Manrique fut achevée en 1968 : l’artiste, dont le « crédo » était l’intégration de l’art dans la nature (Arte-Naturaleza), avait réussi à créer un ensemble harmonieux unissant, de manière fluide, les formations de lave et les constructions artificielles. César Manrique nomma sa maison Taro de Tahíche (« la cabane de Tahíche ») ; un taro est une cabane de berger en pierres sèches. Les cinq cavités volcaniques avaient été reliées entre elles par des tunnels et aménagées en salles de séjour, tandis que les bâtiments en surface s’inspiraient de l’architecture traditionnelle de Lanzarote, des bâtiments aux formes cubiques avec cependant quelques touches contemporaines telles que de vastes salles, de grandes baies vitrées et des terrasses. Les murs, blanchis à la chaux, contrastent de façon spectaculaire avec la lave basaltique sombre. Cette demeure extravagante, unique en son genre, apparut dans presque tous les magazines d’architecture et de mode de vie nationaux et internationaux. César Manrique vécut au Taro de Tahíche de 1968 à 1988 ; à cette date il déménagea à Haría afin de ne pas être dérangé dans son travail par les visiteurs de sa Fondation. La maison de César Manrique mérite une visite, indépendamment des expositions d’art moderne de la Fondation. |
| Les bâtiments de surface de la maison | Une fois franchi le portail d’entrée de la propriété, les premières constructions que le visiteur voit sur sa gauche sont les locaux où résidait le personnel qui s’occupait de la maison de César Manrique ; ces bâtiments sont aujourd’hui utilisés comme bureaux de la Fondation. Peu après l’entrée dans la propriété on peut voir, sur la gauche, un grand banian de Malaisie (Ficus microcarpa) planté par César Manrique au début des années 1980. L’entrée dans la maison se fait par une porte, surmontée d’un magnifique bougainvillée, qui ouvre sur une petite cour plantée de cactus et d’euphorbes. | Dans cette cour on peut voir l’ouverture de l’une des bulles volcaniques du sous-sol (burbuja blanca) d’où dépasse le faîte d’un palmier ; on y remarque aussi des ossements d’animaux qui ont été découverts dans les cavités volcaniques du sous-sol au moment de la construction. Cette démarche est typique de César Manrique qui intégrait souvent dans la décoration des éléments découverts sur place. | Depuis cette cour on pénètre dans la grande salle de séjour de la maison (numéro 1 sur le plan), au milieu de laquelle on remarque un dôme de verre qui couvre l’ouverture de la bulle volcanique rouge du sous-sol (burbuja roja) ; ce dôme apportait la lumière à un arbre aujourd’hui mort. À côté du dôme se trouve l’escalier en colimaçon qui était – à l’époque – le seul moyen d’accéder aux cavités du sous-sol. Cette salle de séjour est éclairée par de grandes fenêtres donnant sur le champ de lave. La salle de séjour a été transformée en salle d’exposition de la collection privée (Colección particular) de César Manrique. Sur la gauche de la salle de séjour se trouvait un salon (numéro 2 sur le plan) qui est aujourd’hui la salle d’exposition « Espacios » où l’on peut voir des projets et des photographies de quelques œuvres d’art public de César Manrique. Depuis le salon on peut accéder à une terrasse, située devant la salle de séjour, qui offre un large vue sur le champ de lave où a été construite la maison, ainsi qu’une vue plongeante dans le jameo où a été construite la piscine. Sur la droite de la salle de séjour se trouvait la chambre à coucher de César Manrique (numéro 3 sur le plan) qui a été transformée en salle d’exposition des croquis (« Bocetos ») où l’on peut voir certains de ses dessins, notes, esquisses pour des peintures murales, sculptures, céramiques, dessins et modèles. Le niveau supérieur de la maison comprenait également une chambre d’ami, une cuisine – où est aujourd’hui exposé le travail graphique de Manrique – et une salle de bain avec une végétation abondante. Depuis l’ancienne chambre à coucher (numéro 3 sur le plan) on peut sortir dans une cour (numéro 4 sur le plan) où se trouve une rampe d’escaliers en pierres basaltiques qui permet de descendre vers les pièces aménagées dans les cavités du sous-sol. Cette rampe a été ajoutée lors de la transformation de la maison en musée, pour faciliter la circulation des visiteurs. |
| | La piscine | La piscine en sous-sol de la maison a été construite au fond d’un jameo, un boyau volcanique dont le plafond de lave s’est effondré. Cette piscine, aux couleurs bleu et blanc, préfigure ce que César Manrique réalisera pour mettre en valeur un autre jameo, les Jameos del Agua, près d’Haría. | | Le fond du jameo a été planté d’une végétation luxuriante, et une zone de détente y a été aménagée avec une petite piste de danse, un four et un barbecue. | |
| | Les jardins | À la sortie de l’ancien atelier on se dirige vers la sortie par une terrasse (numéro B sur le plan) puis, après un escalier, une autre terrasse occupée par un jardin aménagé par César Manrique lors de la transformation de la maison en musée de la Fondation. | | Sur l’un des murs de ce jardin Manrique réalisa, en 1992, une mosaïque abstraite faite de carreaux de céramique séparés par des pierres volcaniques. | |
| | La Fondation César Manrique | La Fondation César Manrique est une fondation culturelle privée à but non lucratif, fondée en 1982 par l’artiste et un cercle d’amis ; son but est de promouvoir une architecture en harmonie avec l’environnement naturel. En 1988 Manrique déménagea dans le nord de l’île, à Haría, dans une simple maison traditionnelle afin de pouvoir travailler sans être dérangé par les visiteurs de la Fondation. De 1988 à 1992 César Manrique supervisa lui-même la transformation de sa maison en musée de la Fondation. La structure du bâtiment fut conservée dans son état d’origine, mais, pour faciliter la circulation des visiteurs, un accès au sous-sol fut aménagé sous la forme d’une rampe extérieure en basalte ; l’atelier de César Manrique fut agrandi pour recevoir une collection de ses œuvres ; un jardin en terrasse fut créé devant l’atelier de l’artiste et décoré d’une mosaïque réalisée par lui à la fin de 1991 et au début de 1992. En 1992 Manrique fit don de sa maison, le Taro de Tahíche, à la Fundación César Manrique et le musée fut officiellement inauguré en mars 1992 ; la maison devint le siège de la Fondation. Six mois plus tard, en septembre 1992, l’artiste mourait dans un accident de la circulation tout près du Taro de Tahíche. La Fondation César Manrique préserve et diffuse l’œuvre de l’artiste et gère d’autres sites culturels créés par lui, tels que le Mirador del Río ou la Cueva de los Verdes. |
| Le musée d’art moderne de la Fondation César Manrique | Le musée d’art contemporain de la Fondation César Manrique fut officiellement inauguré en 1994. À l’extérieur, avant d’entrer dans la maison, on peut voir deux sculptures de César Manrique, une sculpture mobile « Juguete del Viento » (« le jouet du vent ») et « El Triunfador » (« le triomphateur »). Dans l’ancienne salle de séjour (numéro 2 sur le plan) se trouve la Collection privée d’art contemporain, qui appartenait à César Manrique (« Colección particular »), avec – en alternance – des œuvres de : Eduardo Chillida, Martín Chinijo, Modest Cuixart, Gerardo Delgado, Francisco Farreras, Pedro Gonzalez, José Guerrero, Joan Miró, Manuel Mompó, Pablo Picasso, Eusebio Sempere, Antoni Tàpies … | Dans l’ancien salon (numéro 2 sur le plan) se trouve la salle d’exposition « Espacios » qui présente des plans de construction pour les projets de César Manrique, et des photographies de quelques-unes de ses œuvres d’art public, montrant l’intégration de l’art dans la nature. Dans l’ancienne chambre à coucher (numéro 3 sur le plan), devenue la salle d’exposition « Bocetos » (Croquis), on peut voir des notes, des croquis de ses peintures murales, dessins, sculptures mobiles et céramiques. Une partie de la collection graphique, entre autres des œuvres de Picasso et de Miró, se trouve à côté de l’entrée, là où se trouvait auparavant la cuisine. Dans l’ancien atelier du peintre est présentée une large sélection des tableaux de César Manrique (« Colección Manrique ») qui montre l’évolution stylistique de César Manrique, depuis sa première œuvre classique naturaliste jusqu’à son travail abstrait. | | Enfin dans le jardin en terrasse, qui se trouve juste avant la sortie, on peut voir une fresque géante réalisée par Manrique, en 1991 et 1992, en utilisant la roche volcanique et des carreaux de céramique. Près de la cafétéria et de la boutique est exposée une peinture de la carrosserie d’une Seat Ibiza ; cette peinture lui avait été commandée pour le Salon de l’Automobile de Barcelone en 1987. |
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| Personnages | César Manrique | César Manrique est né en 1919 à Arrecife dans une famille de la classe moyenne et a grandi dans la vieille ville, aux environs du Charco de San Ginés que, plus tard, il contribuera à faire réhabiliter. Il passe ses vacances d’été dans le nord de l’île, à La Caleta de Famara, un lieu qui lui a sans doute inspiré son amour pour le patrimoine naturel de Lanzarote. À l’âge de 18 ans, en 1937, César Manrique s’engagea comme volontaire dans le camp nationaliste lors de la guerre civile espagnole qui faisait rage depuis un an. Il servit d’abord dans le corps d’artillerie de Ceuta, puis combattit sur différents fronts dans la péninsule ibérique. Après la guerre civile il commença des études d’architecture à l’Université de San Cristóbal de La Laguna à Ténériffe. Après deux ans, en 1942, il tint sa première exposition individuelle à Arrecife et quitta les Îles Canaries pour entrer à l’École Supérieure des Beaux-arts de San Fernando (Escuela Superior de Bellas Artes de San Fernando) à Madrid, grâce à une bourse de la Capitainerie générale des îles Canaries. César Manrique obtint, en 1945, son diplôme de professeur de dessin et de peinture. De 1945 à 1964, César Manrique vit à Madrid. En 1950 il réalise des peintures murales pour le Parador de Turismo d’Arrecife. Puis, au début des années 1950, il fait un séjour de quelques mois à Paris, où il subit l’influence de Jean Dubuffet et du mouvement informaliste. En 1953, il réalise une première peinture murale non-figurative pour l’aéroport Guacimeta d’Arrecife. En 1954, il participe à la création de la première galerie d’art non figuratif d’Espagne, la Galería Fernando Fé, où il fait sa première exposition d’art abstrait. Il prend part à de nombreuses expositions en Europe et en Amérique latine. En 1964 il expose au musée Guggenheim de New York, puis séjourne aux États-Unis jusqu’en 1966. En 1966 César Manrique retourne vivre sur son île natale de Lanzarote – où le développement touristique a déjà débuté – avec l’idée de contrôler ce développement pour sauvegarder le patrimoine naturel et culturel de l’île. Il est appuyé dans ce projet par le président du Cabildo Insular de Lanzarote de 1960 à 1974, José Ramírez Cerdá (« Pepín » Ramírez), qui est un ami de sa famille. Le projet de Manrique prévoit de n’autoriser que le style et les couleurs traditionnels des constructions de Lanzarote, de renoncer aux bâtiments de plus de deux étages et même de supprimer tous les panneaux publicitaires situés sur les bords des routes. César Manrique arpente lui-même l’île pour convaincre la population d’adhérer au style architectural de Lanzarote, en montrant des photographies de constructions touristiques hideuses dans d’autres îles de l’archipel. Son slogan est : « Pas chez nous ! ». Tout en faisant construire sa maison à Tahíche, César Manrique se lance dans la réalisation d’œuvres d’art publiques : - en 1968, sa première réalisation est le Monument au Paysan de Lanzarote (Monumento al Campesino Lanzaroteño), situé symboliquement près du centre géographique de l’île.
- en 1969, il conçoit le parc de loisir Lago Martiánez, à Puerto de la Cruz sur la côte nord de l’île de Ténériffe, qui comporte des piscines d’eau de mer.
- en 1973, il entreprend, avec l’architecte Fernando Higueras, le Mirador del Río, un belvédère situé sur les falaises de Famara.
- cette même année 1973, César Manrique débute l’aménagement du Jardín de Cactus, à Guatiza, qui ne sera inauguré qu’en 1990.
- en 1974, il crée à Arrecife le centre culturel El Almacén où les jeunes artistes peuvent exposer leurs œuvres.
- en 1974, il conçoit le restaurant El Diablo, situé au cœur du Parc National de Timanfaya, ainsi que l’emblème du parc national.
- en 1976 est inauguré le Museo Internacional de Arte Contemporaneo, situé dans le Castillo de San José à Arrecife, conçu en 1968 par Manrique.
- en 1977, est inauguré le site de Jameos del Agua.
En 1988, César Manrique quitte sa maison Taro de Tahíche pour s’installer à Haría dans une maison paysanne restaurée par ses soins. De 1988 à 1992 il transforme son ancienne résidence en musée pour la fondation qu’il a créée en 1982. César Manrique meurt tragiquement, à l’âge de 72 ans, le 25 septembre 1992, suite à un accident de la circulation : sa Jaguar a heurté un véhicule tout-terrain, au carrefour situé tout près de sa Fondation, carrefour dont il avait dénoncé à de multiples reprises la dangerosité. Transporté à l’hôpital d’Arrecife, César Manrique meurt à 15 h 20 d’un arrêt cardiaque. César Manrique a été enterré dans le cimetière d’Haría. Ce carrefour a été transformé en rond-point ; au centre de ce rond-point se trouve une des dernières œuvres de Manrique, une sculpture mobile en acier inoxydable de 1992, de la série des Juguetes del Viento. Parce que César Manrique s’était fait beaucoup d’ennemis en luttant contre la spéculation immobilière, des rumeurs coururent que sa mort n’était pas accidentelle. Après son décès de nombreuses dérogations aux interdictions de construction et aux règles de construction purent être constatées, notamment à Playa Blanca, impliquant souvent des cas de corruption des autorités publiques. Néanmoins l’influence de l’artiste est nettement visible lorsque l’on visite Lanzarote : le style d’architecture traditionnelle des maisons blanchies à la chaux avec des portes vertes et des volets aux fenêtres reste la norme. |
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| Autobus | La ligne numéro 7 d’Arrecife à Maguez, via Teguise (7 liaisons par jour), la ligne de bus numéro 9 d’Arrecife à Órzola, la ligne numéro 10 d’Arrecife à Los Valles, la ligne numéro 26 d’Arrecife à Yé, la ligne numéro 52 de La Santa à Los Valles, la ligne numéro 53 de La Santa à Teguise ont quatre arrêts à Tahíche, dont un au carrefour César Manrique. Horaires détaillés sur le site : www.arrecifebus.com |
| Conditions de visite | Tahíche se trouve à 8 km au nord d’Arrecife, à 8 km au sud de Teguise, à 9 km à l’ouest de Costa Teguise et à 10 km à l’est de San Bartolomé. Fondation César Manrique (Fundación César Manrique) : Adresse : Casa Taro de Tahíche (« la cabane de berger de Tahíche »), Calle Jorge Luis Borges, 10 ; à 1 km avant Tahíche en venant d’Arrecife. Depuis l’arrêt de bus du carrefour César Manrique – où l’artiste trouva la mort – (intersection de la route LZ-1 et de la route LZ-34), très reconnaissable à la grande sculpture mobile en acier inoxydable, de la série Juguetes del Viento, située au centre du rond-point, suivre la LZ-34 en direction de San Bartolomé ; après 200 m on arrive à la Fondation César Manrique. Horaire d’été (du 1er juillet au 31 octobre) : tous les jours, y compris les jours fériés, de 10 h à 19 h. Horaire d’hiver (du 1er novembre au 30 juin) : du lundi au samedi, de 10 h à 18 h ; le dimanche, de 10 h à 15 h ; fermé le 1er janvier. Prix d’entrée : adultes, 8 € ; gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. Tarifs de groupes disponibles. Téléphone : 00 34 928 843 138 Site sur la Toile : www.fcmanrique.org | |
| Restaurant | Restaurant Los Aljibes de Tahíche | Los Aljibes de Tahíche est un restaurant et une galerie d’art conçu en 1976 par César Manrique avec l’architecte Fernando Higueras. Le lieu était à l’époque occupé par des citernes d’eau de pluie (aljibes) désaffectées. Le style de Manrique est très reconnaissable dans l’architecture du lieu construit à l’intérieur des murs de pierre volcaniques des anciennes citernes. Après une longue période de fermeture, l’espace culturel a été rouvert en 2005 ; on peut y voir des expositions temporaires. Le restaurant a été repris en 2012 par deux jeunes Argentins : on y sert de la cuisine canarienne et de la cuisine argentine, avec notamment des viandes (steaks, chevreau, lapin …) et des poissons grillés ou cuits dans un four en pierre, accompagnés de légumes produits sur l’île. Le restaurant propose aussi des quiches, des fromages artisanaux, du pain frais cuit sur place et une bière artisanale. Le restaurant possède aussi une vaste terrasse équipées de tables et de bancs rustiques en bois, ainsi qu’un jardin de cactus. Le restaurant Los Aljibes de Tahíche se trouve sur la route LZ-34 en direction de Costa Teguise, à 600 m du rond-point César Manrique où se dresse une sculpture mobile géante ; le restaurant est sur la droite de la route. Adresse : Calle Bravo Murillo, 6 Téléphone : 00 34 650 424 385 Horaire : tous les jours sauf le jeudi, de 12 h 30 à 22 h 30. |
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