| La ville de San Bartolomé à Lanzarote | |
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| Présentation générale | San Bartolomé est la ville la plus centrale de l’île de Lanzarote ; c’est une ville traditionnellement agricole et artisanale, notamment connue pour la culture des patates douces appelées Boniatos. Comme beaucoup d’autres localités de l’île, Saint-Barthélemy tire de plus en plus de revenus des activités liées au tourisme. San Bartolomé est le chef-lieu d’une commune qui comprend sur son territoire quelques localités agricoles telles que Güime, El Islote et Montaña Blanca, mais aussi la station balnéaire de Playa Honda, située tout à côté de l’aéroport de Lanzarote qui se trouve sur la commune de San Bartolomé, à Guasimeta. La commune compte environ 18 000 habitants dont environ 5 500 pour la ville de San Bartolomé elle-même, et 10 500 pour la station de Playa Honda. L’écusson de la ville comprend, au centre, les armes de la famille Perdomo qui fut à l’origine de la ville ; aux quatre coins, quatre feuilles de vignes rappellent la tradition viticole d’une partie de la commune. |
| Étymologie et toponymie | Saint-Barthélemy est parfois nommé San Bartolomé de Lanzarote pour la distinguer de la ville de San Bartolomé de Tirajana située sur l’île de Grande Canarie. La localité se nommait autrefois Ajei, ou Ajey, ce qui voulait dire « petit village, hameau » dans la langue des aborigènes guanches, plus précisément des Majos, ou Maxos, de Lanzarote. Ce petit village aborigène se trouvait sur la pente ouest de la Montaña Mina. |
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| La commune de San Bartolomé se trouve dans le centre-est de l’île de Lanzarote, dans une plaine cultivée (vega) située entre la Montaña de Guatisea (541 m), à l’ouest, et la Montaña Mina (444 m), à l’est ; au sommet de cette montagne on peut voir cinq grandes éoliennes qui avaient été installées à titre expérimental ; après que le parc éolien de Los Valles a été mis en service, les cinq éoliennes de la Montaña Mina ont été désaffectées. Le territoire de la commune s’étend jusqu’à la côte sud-est de l’île. La commune de San Bartolomé est la deuxième plus petite des sept communes de Lanzarote, avec environ 41 km² de superficie. La commune est limitrophe de la commune de Teguise, au nord, de la commune d’Arrecife, à l’ouest, de la commune de Tías à l’ouest, et de la commune de Tinajo, au nord-ouest. La ville se trouve à l’intersection de routes importantes qui traversent l’île du nord-est au sud-ouest et du nord-ouest au sud-est. Lorsque l’on visite Lanzarote il est difficile de ne pas passer à proximité de San Bartolomé. Par la route LZ-20, San Bartolomé se trouve à 11 km au nord-ouest de la capitale de l’île, Arrecife, et, par la route LZ-30, à 10 km au sud-ouest de l’ancienne capitale, Teguise. Le Parc National de Timanfaya se trouve à environ 20 km à l’ouest de San Bartolomé. |
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| Le village de San Bartolomé | L’histoire de San Bartolomé remonte au XVIe siècle, mais c’est surtout au XVIIIe siècle que la ville se développa avec l’afflux de populations chassées de leurs terres par les éruptions volcaniques des Montañas del Fuego, de 1730 à 1736. La ville, située à un emplacement stratégique de l’île, devint le fief du Gouverneur militaire de Lanzarote, Francisco Guerra Clavijo y Perdomo. À la fin du XVIIIe siècle la localité comptait 144 habitants et plusieurs manoirs seigneuriaux. Le centre-ville de San Bartolomé se trouve autour de la Plaza León y Castillo où se dresse l’église Saint-Martin (Point C sur le plan), avec à sa gauche le théâtre municipal (Point B), puis l’Hôtel de Ville (Ayuntamiento) (Point A). La belle façade de la mairie présente une galerie au rez-de-chaussée et une loggia à l’étage ; elle est ombragée par de grands palmiers, et sur sa gauche se dresse un haut beffroi qui semble vouloir rivaliser avec le clocher de l’église paroissiale. Le centre de la place est orné d’une jolie fontaine. Un peu en contrebas de la Place León y Castillo se trouve l’intéressant musée ethnographique Tanit (Point F, Calle de la Constitución). D’autres édifices intéressants sont la Casa Mayor Guerra (Point O, Calle Serpiente) et la Casa Ajei (Point I, Calle General Franco), transformée en centre culturel. |
| L’église Saint-Barthélemy (Iglesia de San Bartolomé) | L’église paroissiale de San Bartolomé fut édifiée à la fin du XVIIIe siècle à proximité d’une ancienne chapelle devenue trop exigüe pour la population qui avait beaucoup augmenté. La construction fut financée par souscription publique, à l’initiative de Francisco Guerra Clavijo y Perdomo et de son fils Cayetano, qui en devint le premier curé. La construction dura de 1779 à 1783 ; en 1796 l’église devint l’église paroissiale de la nouvelle paroisse indépendante de San Bartolomé. La façade présente un portail fait de pierres basaltiques ; il est surmonté d’un arc en plein cintre. Les deux angles, assez massifs, de la façade sont également bâtis en pierre volcanique. Au sommet de l’angle de droite (mur dit de l’Épître) a été construit un clocher au XIXe siècle ; ce clocher est surmonté d’un petit dôme blanchi à la chaux. L’intérieur de l’église ne comporte qu’un seul nef, en forme de croix latine, couverte par un plafond en bois, de style mudéjar, soutenant un toit à deux versants. Ce plafond – en bois de Ténériffe – avait été peint en bleu en 1901, mais, en 1971, il fut décidé de lui rendre son aspect naturel de bois. Le chœur et les chapelles du transept sont couvertes par des toits à quatre versants. Dans la chapelle de l’Épître, la chapelle des Douleurs (Capilla de Los Dolores), se trouve la tombe du fondateur de l’église, le Mayor Guerra, et de son épouse. On remarquera aussi le beau retable du maître-autel. | |
| | | La demeure du Mayor Guerra (Casa del Mayor Guerra) | La Casa del Mayor Guerra fut bâti en 1765 par Francisco Tomás Guerra Clavijo y Perdomo, un descendant du conquérant de la Grande Canarie, Don Lope Fernández de la Reguera y Guerra. Né en 1733, il fut nommé Gouverneur militaire de Lanzarote en 1793, en même temps que maire de San Bartolomé : l’histoire le désigne sous le nom de Mayor Guerra. Son fils, Don Cayetano Guerra, fut le premier curé de la paroisse de San Bartolomé. La Casa Guerra est un vaste manoir de plan rectangulaire ; au-dessus de l’entrée on remarque l’écusson de l’épouse du Mayor Guerra, Doña María Andrea Perdomo. À l’intérieur on peut visiter des pièces meublées avec un mobilier d’époque, et des expositions permanentes consacrées à l’histoire de San Bartolomé, depuis les temps du hameau aborigène d’Ajei jusqu’à l’époque actuelle. Dans les beaux jardins se trouve une citerne circulaire de dimension exceptionnelle, alimentée par des canaux qui apportaient l’eau de la montagne. Le manoir, en ruine, a été acquis en 1986 par la municipalité pour en faire, après restauration, un lieu culturel. Le musée historique a été ouvert en 1999. Visite de la Casa del Mayor Guerra (point O sur la carte) : La Casa Guerra est située sur le versant sud de la Montagne de la Croix (Montaña de la Cruz). Depuis San Bartolomé, prendre la route en direction de Tías (LZ-35), puis tourner à droite sur la Calle Serpiente. Visite sur rendez-vous au numéro de téléphone : 00 34 928 522 593 |
| La Casa Ajei | La Casa Ajei est un grand hôtel particulier bâti en 1720, de plan rectangulaire avec un grand patio central entouré d’une galerie de bois. Les toits, à deux versants, sont couverts de tuiles de style mauresque. La Casa Ajei a été transformée en centre culturel, avec une galerie d’art et diverses salles d’exposition, notamment d’ustensiles agricoles. Adresse : Calle General Franco s/n Téléphone : 00 34 928 522 974 |
| | L’aéroport de Lanzarote | Le territoire de la commune de San Bartolomé comprend l’aéroport international de l’île de Lanzarote, également nommé aéroport de Guasimeta, du nom de la localité où il est situé ; l’aéroport a été créé en 1946. L’aéroport de Lanzarote se trouve à 5 km de la capitale de l’île, Arrecife. Le code IATA (AITA) de l’aéroport de Lanzarote est « ACE ». Avec ses installations modernes, l’aéroport accueille chaque jour un grand nombre de vols en provenance des autres îles Canaries et des principales villes d’Europe, avec près de 6 millions de passagers par an. |
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| Office de tourisme | L’Office de Tourisme (Oficina de Turismo) de San Bartolomé est situé près du Musée Tanit, dans un bâtiment historique, la Casa Cerdeña, Calle Dr. Cerdeña Bethencourt, 17 (point E sur la plan). Horaire : du lundi au vendredi, de 8 h à 15 h (14 h, de juillet à septembre). Téléphone : 00 34 928 522 351 Site de la mairie sur la Toile : www.sanbartolome.es |
| Centre médical | Adresse : Calle Doctor Cerdeña Bethencourt, 8 Téléphone : 00 34 928 118 623 Horaire : du lundi au vendredi de 8 h à 21 h ; le samedi de 9 h à 17 h ; le dimanche de 9 h à 14 h. |
| Autobus | La ligne de bus numéro 16, d’Arrecife à La Santa, a un arrêt à San Bartolomé. La ligne numéro 32, d’Arrecife à Playa Honda, passe par San Bartolomé. Itinéraires et horaires détaillés sur le site : intercitybuslanzarote.es |
| Deltaplane | La Montaña de Zonzamas (328 m), qui se trouve au sud-est de San Bartolomé, est propice au vol libre. Volant à côté des deltaplanes on peut y voir des vautours, mais ces charognards sont attirés par le site d’enfouissement des déchets de l’île de Lanzarote qui ce trouve dans le cratère du volcan. Par ailleurs on y a découvert des vestiges archéologiques aborigènes. Le Club de Vol Libre Zonzamas (Club de Vuelo Libre Zonzamas) a son siège à San Bartolomé ; il organise des sorties et des compétitions de deltaplane. Adresse : Calle Alcalde Antonio Cabrera Barrera, 12 Téléphone fixe : 00 34 928 520 689 ; téléphone mobile : 00 34 629 161 143 Site sur la Toile : www.vuelolibrezonzamas.com |
| Hôtel | Hôtel rural Finca de la Florida | Construit en 1950, l’hôtel compte 16 chambres. Situé au cœur d’une nature paradisiaque, l’hôtel offre une vue panoramique sur les coteaux plantés de vignes. Adresse : El Parral, 1 Téléphone : 00 34 928 521 124 Site sur la Toile : www.hotelfincalaflorida.com |
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