| L’île de Los Lobos à Fuerteventura | |
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| Présentation générale | La Isla de Lobos (« l’île des loups ») est une île de l’océan Atlantique située au nord-est de l’île de Fuerteventura dans l’archipel des Canaries. Cette petite île presqu’inhabitée – officiellement 4 habitants – est entièrement protégée par un parc naturel, le Parc Naturel de l’Îlot de Lobos (Parque Natural del Islote de Lobos). |
| Étymologie et toponymie | L’île des Loups (Isla de Lobos ou Isla de Los Lobos) doit son nom à l’importante population de phoques moines de Méditerranée (Monachus monachus) qui y vécut jusqu’au XVe siècle, et que les habitants nommaient populairement « lobos marinos » (« loups de mer »). En raison de sa petite taille, et du fait qu’elle est inhabitée, l’Isla de Lobos est parfois nommée Islote de Lobos (« l’îlot des loups »). |
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| L’île de Lobos se trouve dans le détroit de la Bocaina (Estrecho de la Bocaina) qui sépare l’île de Fuerteventura de l’île de Lanzarote. L’Isla de Lobos est clairement visible depuis le port de Corralejo ; la distance entre la Punta de Tivas – au sud-est de Corralejo – et Lobos n’est que de 1,8 km (1 mille marin). Le canal qui sépare Fuerteventura de Lobos est communément appelée El Río (« la rivière ») ; sa profondeur ne dépasse pas 30 mètres, mais les courants marins y sont puissants ; c’est le paradis des plongeurs. Du port de Corralejo jusqu’au petit port de l’îlot de Lobos (El Puertito) la distance est de 4 km. La distance entre Lobos et Lanzarote (Punta del Papagayo) est de 8 km. L’île de Lobos est une île volcanique d’une superficie de 4,7 km² et d’un périmètre de 13,7 km. Son point culminant est le volcan de La Caldera qui culmine à 127 m ; il existe d’autres volcans plus petits. L’âge de l’île de Lobos est estimé entre 6 000 et 8 000 ans. Le paysage de l’île est aride. Administrativement l’îlot de Lobos fait partie de la commune de La Oliva. | |
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| L’îlot des Loups (Islote de Los Lobos) | La visite de l’îlot de Los Lobos peut se faire en une journée ou une demi-journée : la première navette régulière arrive vers 10 h 30 ; la dernière navette de retour part à 17 h. L’îlot est une zone naturelle protégée : l’accès est limité à des zones réglementées et à une série de sentiers pédestres, marqués par des panneaux directionnels. La visite se fait à pied : les véhicules à moteur sont interdits sur l’îlot. Le camping – autrefois permis – n’est pas autorisé sur l’îlot. La navette en provenance du port de Corralejo débarque les visiteurs sur la jetée (El Muelle) située au sud de l’île près du hameau d’El Puertito. On peut commencer la visite par le Centre d’Accueil (« Centro de Interpretación ») qui présente des informations sur la géologie, la flore et la faune de Los Lobos. Si l’on fait le tour de l’île en sens inverse des aiguilles d’une montre – en partant sur la droite – on rencontre bientôt le hameau d’El Puertito ; si on a l’intention de déjeuner sur l’île, il est préférable de réserver son repas – dès son arrivée – à l’unique restaurant de l’île. Face à El Puertito on peut voir la crique de la Caleta de la Rasca ; après la sortie du hameau on aborde la zone de Las Lagunitas. On se dirige ensuite – en direction du nord – vers la Punta Martiño où se dresse le phare de Martiño. Le chemin du retour passe près de la Caleta de la Madera (« la crique du bois ») puis continue en direction de la montagne de La Caldera : depuis le chemin plusieurs sentiers permettent de monter au sommet du volcan. En redescendant du volcan de La Caldera on traverse le malpaís, à la végétation clairsemée d’euphorbes balsamifères (Euphorbia balsamifera) (tabaiba dulce), puis on longe les anciens marais salants avant d’arriver près de la plage de La Caleta, une plage aux eaux turquoises appréciée des surfeurs. Avant de quitter l’île, on pourra se baigner sur la Playa de la Concha (« la plage de la coquille »), une plage de sable fin abritée au fond d’une crique. |
| Le parc naturel de l’îlot de Los Lobos | L’îlot inhabité de Lobos comprend des habitats précieux, restés à l’état naturel, où poussent environ 142 espèces de plantes, dont beaucoup sont endémiques de la Macaronésie, des îles Canaries ou même de ce seul îlot. L’îlot est aussi un habitat pour de nombreuses espèces d’oiseaux marins, notamment des oiseaux migrateurs. Cette valeur écologique de l’îlot a conduit, en 1982, à sa protection comme réserve naturelle, incluse dans l’ensemble du Parc naturel des Dunes de Corralejo et de l’Île de Los Lobos. En 1994, les Dunes de Corralejo et l’Îlot de Los Lobos furent séparés en deux Parcs naturels distincts. Le Parque Natural del Islote de Lobos est aussi une Zone Spéciale de Protection pour les Oiseaux (ZEPA). Les fonds marins sont une zone de réserve sous-marine et contiennent une grande richesse écologique : il est interdit d’y pêcher. L’îlot de Lobos est divisé en plusieurs zones : les zones qui peuvent être utilisées par le grand public et celles qui sont désignées comme réserve et où l’on ne peut pas pénétrer. Z. U. G. : zone à usage général (en rose sur la carte) ; Z. U. M. : zone à usage modéré (en vert clair) ; Z. U. R. : zone à usage restreint (en vert sombre) ; Z. E. : zone d’exclusion (en bleu). è |
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| Le hameau d’El Puertito | À partir du débarcadère un chemin part sur la droite en direction du hameau d’El Puertito, en longeant la crique de la Caleta de la Rasca. C’est le secteur le moins préservé de l’île, altéré par les constructions liées aux activités de pêche. Quelques maisons servent encore de maisons de fin de semaine pour des pêcheurs. | | Los Roques del Puertito | |
| Les petites lagunes (Las Lagunitas) | À l’ouest de l’îlot, le chemin atteint bientôt une zone de terres salées, des sausuires (saladares) nommées Las Lagunitas, ou Las Lagunillas, une zone périodiquement inondée par l’eau de mer, lors des grandes marées. C’est une zone de grand intérêt scientifique où la salinisation des sols a permis le développement d’une végétation halophile ; la partie côtière est en zone d’exclusion. Dans les Lagunitas on peut observer la statice à feuilles ovales ou saladelle à feuilles ovales des Canaries (Limonium ovalifolium subspecies canariense [Pignatti]) (siempreviva de la laguna). Cette plante strictement halophile est endémique, de répartition très restreinte : les seules populations connues se trouvent sur l’île de Lobos. C’est une plante au feuillage persistant ; les feuilles sont disposées en rosette et de forme spatulée ; l’inflorescence est ramifiée dans la moitié supérieure ; les petites fleurs bleues, avec des bractées très visibles, sont groupées en épi. | | Trois petits volcans, Las Tres Hermanas, marquent la fin du saladar de Las Lagunitas. | |
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| Le phare de Martiño (Faro de Martiño) | À mi-parcours du circuit, à la pointe nord de l’îlot, la Punta Martiño, se dresse le phare de Lobos (Faro de Lobos) ou phare de Martiño. Ce phare a été bâti au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, vers 1863, par l’ingénieur Juan León y Castillo selon un plan néoclassique mais avec des éléments typiquement canariens tels que le patio central. Le phare fut le premier lieu d’habitation permanente sur l’îlot de Lobos avec les installations nécessaires à la vie quotidienne tels qu’un four, une buanderie, une basse-cour, des parcelles de culture et des citernes pour stocker l’eau de pluie. Ces citernes (aljibes) étaient très importantes car elles étaient le seul approvisionnement en eau potable de l’île ; elles étaient enterrées et enduites de chaux et de mortier pour assurer l’étanchéité. Le phare fut habité jusqu’en 1968 par un gardien de phare, Antonio Hernández Páez, surnommé Antoñito el Farero, et sa famille. À cette date le phare fut automatisé. Dans ce phare est née, en 1903, la poétesse et artiste Josefina Plá qui vécut plus tard au Paraguay et y mourut en 1999 ; une plaque commémorative évoque son souvenir. | « A Josefina Plá : Quien nunca olvidó que era canaria, y para más majorera. Por ella supimos que se pueden cambiar sombras por sueños. » « À Josefina Plá : Qui n’a jamais oublié qu’elle était canarienne, et plus encore majorera. Grâce à elle, nous avons appris que les ombres peuvent se changer en songes. » | Depuis le phare de Martiño on aperçoit la côte sud de l’île de Lanzarote et la station balnéaire de Playa Blanca. | Près du phare se trouvent des terres salées (saladar del faro), inondées périodiquement, mais moins importantes que celles de Las Lagunitas. | | Depuis le phare le circuit repart vers le sud en direction de la Montaña La Caldera. Sur la droite le chemin passe près de deux criques, la Caleta del Vino et la Caleta de la Madera. | |
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| | Les maleterres (Malpaís) | En redescendant du volcan on traverse le Malpaís (« les maleterres »), une zone de lave basaltique et de cendres volcaniques qui donnent au paysage un aspect rugueux. Du Malpaís émergent quelques cônes de dégazage constitués de scories, nommés hornitos. D’autres hornitos peuvent être vus sur le front de mer, où ils ont été partiellement démantelés par l’érosion marine. | |
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| Les plages | Après le Malpaís le chemin aborde une zone de terrain plat ; sur la droite on peut voir les vestiges de marais salants désaffectés et la plage de La Caleta, une plage venteuse appréciée des surfeurs. Ensuite le chemin passe à l’arrière de la plage de La Concha (« la plage de la coquille »), masquée par des dunes peu élevées, au fond d’une petite baie. La Playa de La Concha, aussi nommée Playa de La Calera, est une plage de sable fin et doré, en forme de croissant et bien abritée des vagues par un cap rocheux, le Paso de la Orchilla. Les eaux calmes rendent possible la natation. Près de la plage de La Concha se trouve une statue de Josefina Plá. Le chemin continue ensuite vers l’embarcadère de la navette maritime. | |
| La flore de l’îlot de Lobos | La répartition des espèces végétales est fortement influencée par le type de substrat sur lequel elles poussent et par l’influence marine plus ou moins grande. On distingue quatre principaux milieux de végétation, mais il y a de nombreuses espèces végétales qui se rencontrent dans plus d’un milieu.- Les sausuires (saladares) : le type de végétation qui croît dans ce milieu est strictement halophile. Elle apparaît dans les dépressions de terrain situées près de la côte et régulièrement inondées par les marées hautes. On distingue la statice à feuilles ovales (Limonium ovalifolium subspecies canariense) (siempreviva de Lobos), espèce endémique ayant une distribution très restreinte, puisque la population de Lobos semblent être la seule de l’archipel des Canaries. En outre, ce milieu se caractérise principalement par des espèces de la famille des Chénopodiacées, tels que le traganum de Moquin (Traganum moquinii) (balancón), le Chenoleoides tomentosa, la salicorne vivace (Sarcocornia perennis) (ayant ici une des plus importantes populations de l’archipel), la frankénie lisse (Frankenia laevis) (tomillo sapo), l’arroche glauque (Atriplex glauca), l’arroche halime (Atriplex halimus) (saladillos) etc. Les bords des sausuires – non inondés régulièrement – ont une végétation de transition avec celles les zones de sable ou des maleterres.
| - Les bassins argileux : les bassins argileux sont des dépressions avec des accumulations de matériaux argilo-limoneux, qui sont plus fréquents dans la partie sud de l’île. Une accumulation d’eau s’y produit pendant la saison des pluies et il y là aussi des infiltrations marines. Ce milieu de végétation est caractérisé par la présence d’espèces très denses, également communes à celles des sausuires, parmi lesquelles on trouve des espèces telles que la soude vraie (Suaeda vera) (matomoro), la Salsola divaricata, la launée arborescente (Launaea arborescens), le Limonium tuberculatum, la Chenoleoides tomentosa, la Salsola tetrandra, l’euphorbe balsamifère (Euphorbia balsamifera) (tabaiba dulce) et la Sarcocornia fruticosa. La composition floristique varie en fonction de la teneur en humidité et de la salinité des sols. La Sarcocornia fruticosa est rare dans les îles Canaries et est également rare ici, de sorte qu’elle apparaît uniquement dans les bassins humides. Le Limonium tuberculatum est une espèce rare dans les îles Canaries, dont la plus importante population se trouve à Lobos.
| | - Les zones sablonneuses côtières et de l’intérieur : dans les zones sablonneuses vivent des plantes résistantes au sel, dont les plus représentatives sont la Salsola vermiculata, la fabagelle de Desfontaines (Zygophyllum fontanesii) (uvilla de mar), la frankénie à feuilles de bruyère (Frankenia ericifolia), la Polycarpaea nivea (lengua de pájaro), le Limonium tuberculatum, le Limonium papillatum et l’Atriplex halimus. Ce dernier est présent seulement sur la côte, tandis que les autres espèces se trouvent aussi à l’intérieur. On peut noter la présence du lotus de Lanzarote (Lotus lancerottense) dans certaines parties de la côte, et les populations dispersées d’Euphorbia balsamifera et de Lycium intricatum.
| | - les maleterres (malpaíses) : l’îlot de Lobos est recouvert, dans ses parties centrale et sud-est, par des coulées de basalte récentes qui constituent un malpaís discontinu parsemés de petites plaques de sable et d’argile. La végétation des maleterres se compose principalement de l’Euphorbia balsamifera et de la Suaeda vera, mais aussi de la Launaea arborescens, du Lycium intrincatum, de la Kleinia neriifolia, de l’Euphorbia regis-jubae et, occasionnellement, de l’Asparagus arborescens et du Phagnalon rupestre.
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| La faune de l’îlot de Lobos | Sur l’îlot de Lobos ont été recensées 21 espèces nicheuses, bien que certaines, comme le balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus) et le faucon de Barbarie (Falco pelegrinoides), soient considérées comme éteintes dans l’îlot, et d’autres – comme la chouette effraie (Tyto alba), la sterne pierregarin (Sterna hirundo) (charrán común) et le vautour percnoptère (Neophron percnopterus majorensis) (guirre) – soient très rares. Les oiseaux nicheurs nidifient à Lobos dans différentes parties de l’îlot. Ainsi, alors que les limicoles préfèrent la proximité de la côte, les passereaux et les oiseaux steppiques abondent à l’intérieur. Ces derniers comprennent des espèces telles que la fauvette à lunettes (Sylvia conspicillata), la pie-grièche écorcheur (Lanius excubitor), la huppe fasciée (Upupa epops), le roselin githagine (Bucanetes githagineus), le pipit de Berthelot (Anthus berthelotii), la perdrix gambra (Alectoris barbara) et l’outarde houbara (Chlamydotis undulata fuertaventurae) dont la présence toujours sporadique et limitée, a été observée à certaines occasions dans la zone sablonneuse du nord de l’îlot. Les zones de nidification pour les oiseaux marins et les rapaces sont la Caldera, les falaises, les rochers et les hornitos. Les espèces les plus communes sont le puffin de Scopoli (Calonectris diomedea) (pardela cenicienta ou pardela grande), le petit puffin (Puffinus assimilis), le pétrel de Bulwer (Bulweria bulwerii), l’océanite tempête (Hydrobates pelagicus), l’océanite de Castro (Oceanodroma castro) et le goéland leucophée (Larus michahellis subspecies atlantis) (gaviota argéntea). Habituellement, ces espèces ne restent pas plus de 3 ou 4 mois sur l’île, et le plus souvent par périodes alternées. Parmi les rapaces ont été observés, comme nichant sur l’îlot, le faucon crécerelle (Falco tinnunculus), la chouette effraie (Tyto alba) (dernière observation en 1988) et le percnoptère (guirre) (dernière observation en 1992). En outre, on connaît un vieux nid de balbuzard pêcheur dans le Roque Cercado. Les oiseaux migrateurs occupent les zones côtières de bas-fonds où se trouve une grande concentration de nourriture ; la zone la plus fréquentée est le secteur s’étendant depuis la Playa de la Concha jusqu’à Los Toscones, et Las Lagunitas. Parmi les oiseaux migrateurs menacés à Lobos on compte le faucon d’Éléonore (Falco eleonorae) et la sterne pierregarin (Sterna hirundo). Les principales menaces pour ces espèces sont, entre autres, le braconnage, la prédation effectuée par les chats sauvages (une campagne de lutte de chat a été réalisée en septembre 1992), la destruction des habitats, etc. Il y a aussi plus de 15 espèces hivernantes et migratrices qui se rassemblent sur l’îlot mais qui ne nichent pas sur l’îlot : des pluviers, bécasseaux, tournepierres, courlis, hérons, aigrettes et spatules, notamment le bécasseau sanderling (Calidris alba), le bécasseau variable (Calidris alpina), le pluvier à collier interrompu (Charadrius alexandrinus), le chevalier aboyeur (Tringa nebularia), le martinet pâle (Apus pallidus), le martinet unicolore (Apus unicolor). |
| Le phoque moine | L’îlot de Lobos doit son nom à l’abondante population de phoques moines de Méditerranée (Monachus monachus) qui y vivait. Ces phoques sont nommés phoques moines en raison du repli graisseux visible sur leur nuque, qui évoque le capuchon rabattu des moines. Ces phoques moines (focas monjes del Mediterráneo) furent surnommés « lobos marinos » (« loups de mer ») par la population, en raison de leurs cris plaintifs évoquant les loups. Le phoque moine habitait tous les archipels de la Macaronésie (Canaries, Madère, Açores et îles du Cap-Vert) et une grande partie de la côte Atlantique de l’Afrique, du Maroc à la Mauritanie. Lorsqu’au début du XVe siècle (1402) les conquérants normands, conduits par Gadifer de La Salle, séjournèrent sur l’îlot de Lobos pour préparer la conquête de Fuerteventura, ils se ravitaillèrent en tuant des phoques pour se nourrir et pour confectionner des chaussures avec leur peau. Jusqu’au XIXe siècle les phoques moines furent massacrés par les pêcheurs parce qu’ils pensaient que leur voracité réduisait les ressources en poissons dans les eaux environnantes : chacun de ces animaux a en effet besoin de 30 à 40 kg de poisson par jour. Les phoques étaient aussi une source de viande, de graisse et de cuir. En conséquence de cette chasse, l’espèce a disparu de l’îlot et sa présence n’est plus qu’occasionnelle. Aujourd’hui, l’Atlantique ne compte plus que deux colonies sédentaires : la première au cap Blanc, à la frontière du Sahara Occidental et de la Mauritanie, la seconde, sur les îles Desertas, au sud-est de Madère. En Méditerranée, l’espèce ne subsiste que dans la mer Egée et, dans une moindre mesure, sur les côtes nord-africaines. Ne comptant désormais que moins de 400 représentants, l’espèce est en danger d’extinction. Les survivants de l’espèce sont maintenant protégés, et il existe un projet de réintroduction du phoque moine à Lobos, malgré l’opposition des pêcheurs. |
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| Informations utiles | Depuis le port de plaisance de Corralejo (Muelle deportivo de Corralejo) plusieurs prestataires proposent des excursions sur l’île de Lobos. De 5 à 7 traversées par jour selon la saison, entre 10 h et 16 h 30. Dernier retour à 17 h. Durée de la traversée : 15 minutes. Tarif : environ 15 € aller-retour ; enfants 7,50 €. Vente des billets au kiosque sur le Paseo Marítimo, près de la Pescadería. Téléphone : 00 34 619 307 949, 00 34 646 531 068 ou 00 34 699 687 294 Site sur la Toile : www.excursionesmaritimaslobos.com |
| | Camping | Le camping était autrefois autorisé pour un maximum de trois nuits en un emplacement unique de l’îlot, nommé « La Carpinteria », situé entre le débarcadère et le hameau d’El Puertito, gratuit mais sans aucun équipement. Il fallait demander l’autorisation auprès de l’Agence de l’Environnement (Oficina de Medio Ambiente) du Cabildo de Fuerteventura (téléphone : 00 34 928 862 300). |
| Restaurant | Restaurant Chiringuito | Il y a un restaurant à El Puertito, le Chiringuito, tenu par les descendants du dernier gardien du phare, Antoñito el Farero. Il faut réserver son repas avant midi. Poissons grillés et paella de fruits de mer. Plat à partir de 9 €. Horaire : de 11 h à 14 h. Des sandwichs (bocadillos) sont proposés en dehors de ces horaires. Téléphone : 00 34 609 067 946 |
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