Sa huppé mouchetée blanche et noire permet de distinguer cette espèce de tous les autres petits oiseaux nichant en France.
La mésange huppée a des dessins noirs et blancs sur la face. Le dessus de son corps est marron-gris et le dessous chamois et blanc.
Morphologie
Plumage
Facile à distinguer de toutes les autres mésanges grâce à sa huppé pointue de plumes noires bordées de blanc, un bandeau oculaire noir et un collier noir.
Son dessus est gris brun roux, le dessous blanc neige.
La Mésange huppée zinzinule. Ses cris, roulades vigoureuses associées à des « sississi » aigus et fins, sa huppé, crânement dressée, permettent de l’identifier rapidement.
La Mésange huppée est peu farouche, mais elle n’aime pas se montrer à découvert. À la fin de l’hiver, le mâle parade au vol ou dresse sa huppé en faisant vibrer ses ailes, tandis que la femelle explore les cavités des arbres ou les creux des souches.
Dès septembre, les Mésanges huppées se joignent aux autres petits oiseaux sylvestres, Mésanges, Roitelets et Grimpereaux, qui s’associent à la mauvaise saison en quête de nourriture.
La femelle construit son nid dans une cavité naturelle ou creuse elle-même sa cavité dans un fagot ou un tas de branchages, garni de poils, plumes et laine, sur une assise de mousse. Souvent, elle aménage un trou dans le bois pourri, si elle n’a pas choisi l’entrelacs des branchettes de l’aire d’un Rapace, même habitée. Il lui arrive de nicher à découvert. Le nid est fait de mousse recouverte de poils.
Nichoir
Nombre de couvées
Ponte
La mésange huppée pond de 5 à 8 œufs principalement entre avril et mai.
Œufs
Oeufs blancs tachés de roux.
Incubation
L’incubation dure entre 13 et 14 jours par la femelle.
La Mésange huppée se nourrit surtout d’insectes (surtout de chenilles) et d’araignées l’été, et de graines de conifères, notamment celles de l’épicéa et du pin, en dehors de la période de reproduction.
Elle est strictement européenne, nichant de la Péninsule ibérique à l’Oural. Elle manque même dans la plus grande partie de l’Italie et, en Grande-Bretagne, n’habite qu’en Écosse dans d’anciennes forêts de pins.
Elle est commune dans toute la France et connaît même une expansion avec l’enrésinement des forêts.