|
L’acropole | L’acropole (Akropoli) dominait la partie occidentale et la plus élevée de la ville. Elle n’a été ni enrichie ni fortifiée comme l’ont été la plupart des acropoles antiques. Elle était composé d’une zone monumentale avec des sanctuaires, de grands temples, des bâtiments publics et des lieux de culte. Les bâtiments ont été construits sur des terrasses renforcées par de puissants murs de soutènement. L’architecture hellénistique a combiné la beauté naturelle avec les aménagements artificiels. Les différents bâtiments datent des périodes hellénistiques et hellénistiques tardif (IIIe et IIe siècle avant JC). De l’acropole, la ville antique s’étendait jusqu’à la pointe nord de l’île et vers l’est jusqu’à la future cité des Chevaliers. Les fouilles ont été effectuées par l’école archéologique italienne sous la domination de l’île par les Italiens entre 1912 et 1945. Depuis 1946, c’est le service archéologique grec qui a repris le flambeau. La totalité du site n’a pas encore été fouillé. Toute construction contemporaine a été interdite sur une superficie de 12 500 m² afin de permettre la poursuite des fouilles et la découverte de vestiges de la splendide ville antique de Rhodes. C’est après 1946 que le service archéologique grec a mené à bien des travaux de restauration dans les environs du temple de l’Apollon Pythien ayant subi des dommages considérables lors du bombardement dans la 2e guerre mondiale et par l’installation de l’artillerie à cet endroit. Pendant les années 1960 et 1970, c’est le côté occidental du temple qui subit des restaurations. En 1996, des travaux de rénovation ont été effectués sur le temple Nymphaia. Dans une oliveraie à l’est se trouvent le temple restauré d’Apollon Pythien, le stade du IIIe siècle avant JC et le théâtre. |
|
|
Les temples de Zeus et d’Athéna | Sur l’acropole on peut voir aussi quelques vestiges des temples d’Athéna Polias et de Zeus Polieus. |
|
La stoa et le temple Nymphaia | Aujourd’hui seule la base de la « stoa » est préservée. Elle devait posséder une imposante façade visible de la ville et des parties inférieures. Le temple Nymphaia, en partie creusé dans la roche, est situé au sud-est du mur de la stoa. Il se composait de quatre parties reliées entre elles. Le toit de la partie centrale possédait une grande ouverture. Des statuettes étaient logées dans les cavités des murs intérieurs et nous y trouvons des niches à offrandes. Le site était en communication avec les aqueducs souterrains. |
|
Le théâtre antique | Au nord-ouest du stade se trouvait un petit théâtre (Odeion) du IIe siècle avant JC, en marbre permettant d’accueillir environ 800 spectateurs. De plan rectangulaire, sa forme est originale. On suppose qu’il fut employé pour des événements musicaux ou pour assister à des leçons rhétoriques donnée par de célèbres orateurs locaux.
| Si l’on en croit Diodore de Sicile, ce n’était en fait que le petit théâtre, un autre, beaucoup plus vaste, se trouvait près du port, place de Sými. Presqu’entièrement reconstruit par les Italiens avant la dernière guerre, seul le gradin du bas est authentique. De nos jours, comme dans l’Antiquité, s’y déroulent des concerts et des représentations musicales et théâtrales. |
|
|
Le cimetière antique | Le cimetière antique d’Ágios Ioannes est situé à proximité de la ville antique. |
|
Le parc Rodini | Au sud de la ville, à 3 km, le parc Rodini (parko Rodiniou), joli jardin botanique frais et verdoyant, permet de se détendre et de se rafraîchir à l’ombre de ses nombreux cyprès et platanes. Une fête des vins y a lieu en été, de juillet à septembre. Dans l’antiquité, l’école de rhétorique siégeait dans le parc Rodini. Une nécropole dorienne se trouve à quelques mètres. |
|