equestre : des chevaliers (du latin eques). Réservé aux chevaliers dans la Rome antique.
Étymologie française
Le Tricholome équestre ou Tricholome des chevaliers doit ses noms vernaculaires au succès que lui réservaient à leur table les seigneurs d’autrefois, notamment dans le sud-ouest de la France où il était abondant, tandis que les petites gens devaient se contenter du très quelconque Bolet des bouviers (Suillus bovinus).
Sa couleur jaune-brun le fait parfois ressembler au Tricholome soufré (Tricholoma sulfureum), de toxicité bénigne, mais la très forte odeur de gaz dégagée par ce dernier évite toute confusion.
C’est un comestible de choix, très apprécié des amateurs.
Comestible de bonne qualité, mais à ne pas confondre avec les formes jaunes de l’amanite phalloïde qui a, rappelons-le, un anneau, des lames blanches et une volve. Il faut donc ramasser ce champignon en déterrant soigneusement le pied pour s’assurer qu’il ne possède pas de volve.
Cependant, selon un article récemment publié dans le New England Journal of Medicine par des toxicologues bordelais, le tricholome équestre serait responsable de trois décès et de neuf intoxications depuis 1992. L’intoxication se traduit par une fonte rapide du tissu musculaire, une rhabdomyolylse dans le jargon médical, voire une atteinte rénale aiguë. La responsabilité du champignon a été longue à établir car les empoisonnements n’atteindraient que des personnes ayant certaines prédispositions.