| La ville de Garachico à Ténériffe | |
| |
| Présentation générale | La ville historique de Garachico fut en son temps le principal port de Ténériffe. D’ici embarquait la production sucrière et vinicole de l’île à destination des principaux ports d’Europe et d’Amérique. La commune fut entièrement détruite en 1706, lors de l’éruption du volcan de Trevejo. Après cette date fatidique, elle resurgit de ses cendres et nous présente aujourd’hui tout son charme, à travers une architecture extraordinaire. La ville et le port de Garachico gardent jalousement les traces de leur passé glorieux riche en grandes bâtisses, en couvents et en églises. On peut non seulement contempler des églises et couvents, mais aussi une série de maisons originales très élégantes, avec des patios intérieurs spacieux, des façades extraordinaires et des entrées sombres qui les rendent absolument remarquables. Garachico a toujours pris soin de son environnement et, à tout moment, a protégé ses divers aspects culturels. En 1980, la ville a reçu des mains du roi d’Espagne Juan Carlos Ier, la Médaille d’or des Beaux Arts pour le soin apporté à son patrimoine artistique et historique, ainsi qu’à ses rues, ses places et ses jardins. Garachico a reçu d’autres distinctions et d’autres prix nationaux. La ville a également été classée « bien d’intérêt culturel » dans la catégorie « ensemble historique » par le gouvernement des Canaries en mars 1994. L’Unesco étudie actuellement sa candidature comme Patrimoine culturel de l’humanité. Les fêtes de San Roque offrent un bon prétexte pour visiter et connaître la ville. Ces fêtes, déclarées d’intérêt touristique national, donnent lieu à un pèlerinage populaire au mois d’août. |
|
|
| |
| | L’église Notre-Dame des Anges (Iglesia de Nuestra Señora de Los Ángeles) | L’église franciscaine Notre-Dame des Anges possède une façade élégante et austère et elle est en forme de croix latine. Elle possède une seule nef, bien qu’il y ait une chapelle sur le côté - la Capilla de la Vera Cruz - de même taille. Elle à une riche décoration artisanale de style mudéjar (influence maure), un plafond octogonal mudéjar à caissons dans la chapelle majeure. Il s’y trouve des images du Christ de la Salud (de la Santé). Le retable principal se distingue par la statue de Nuestra Señora de la Luz, l’une des plus anciennes statues de Garachico, trouvée par un batelier en 1525 sur la côte sud de l’île. L’Église se trouve adossée à l’ancien monastère dont elle était la chapelle. À l’intérieur a été aménagé un musée concernant l’histoire turbulente de la ville, catastrophes naturelles et conflits entre peuples. Visites : du lundi au vendredi, de 10 h à 18 h ; samedi et dimanche de 10 h à 15 h. | |
| L’hôtel de ville (Ayuntamiento) | L’hôtel de ville se trouve juste à côté de l’ancien couvent de San Francisco (Maison de la culture) avec ses façades de style néoclassique. On peut admirer à l’intérieur la décoration de sa salle plénière. |
| Le couvent Saint-Dominique (Convento de Santo Domingo) | Le couvent Saint-Dominique de Guzmán, ou « Couvent des sept balcons », a été fondé par Nicolás Esteban de Ponte y Cuevas en 1601. Le couvent se distingue par ses sept balcons qui reposent sur des consoles en forme de bulbe. L’église du couvent a été construite à la place de l’ancien ermitage de San Sebastián et elle a été épargnée par l’éruption volcanique de 1706 du fait de son emplacement privilégié. L’épisode de la « desamortización de Mendizábal » au XIXe siècle a dépossédé le couvent d’une grande partie de son patrimoine. L’entrée du couvent mène aujourd’hui à l’hôpital - hospice « Hospital residencia de Ancianos ». La chapelle a été refaite pour pouvoir y accueillir l’Auditorium et le Musée d’art contemporain. Le couvent Saint-Dominique est situé sur une hauteur que l’on peut voir lorsque l’on vient d’Icod de los Vinos. Horaire des visites : du lundi au vendredi, de 10 h à 13 h et de 16 h à 18 h. |
| La demeure des marquis de la Quinta Roja (Casa de los Marqueses de la Quinta Roja) | La demeure des Marquis de la Quinta Roja date du XVIe siècle, même si on ne connaît pas avec précision sa date de construction, régentée au XVIIe siècle par le premier marquis Cristóbal de Ponte y Llarena. La construction actuelle date du XVIIIe siècle car la précédente demeure avait été presqu’entièrement détruite par l’éruption de 1706. Elle a été reconstruite sur les mêmes plans que la première. Le bâtiment se distingue par ses embrasures en pin canarien et par son Mirador avec ses fenêtres à meneaux mudéjares. Actuellement c’est un hôtel rural qui constitue un bon exemple de l’architecture domestique traditionnelle du baroque insulaire. Adresse : rond-point de San Francisco. |
| La demeure des marquis de Villafuerte (Casa de los Marqueses de Villafuerte) | La demeure des Marquis de Villafuerte est une construction datant du XVIIe siècle dans le pur style canarien qui se distingue pour ses balcons avec ses jalousies et ses fenêtres grillagées. On y conserve des archives historiques intéressantes. Adresse : rue Santo Domingo (près de l’ancien couvent de Santo Domingo) |
| L’ermitage Saint-Roch (Ermita de San Roque) | Ermitage solitaire du XVIe siècle, mais il est difficile de savoir précisément à quand remonte cette église d’une grande simplicité. Sa façade présente un double campanile et il abrite la statue de San Roque. La vénération de ce saint est liée à la joie de la population d’avoir échappé à une épidémie de peste bubonique qui avait fait rage à Garachico pendant cinq ans et qui prit fin en 1606. L’ermitage de San Roque a été reconstruit en 1736. Il se trouve à l’entrée de la ville sur la route qui vient d’Icod de los Vinos. La fête patronale de San Roque, déclarée d’intérêt touristique, est célébrée tous les ans le 16 août. Les festivités de San Roque figurent parmi les plus populaires de l’île. |
| L’église Sainte-Anne (Iglesia de Santa Ana) | L’église paroissiale Sainte-Anne (Iglesia Matriz de Santa Ana) est une très belle église du XVIe siècle qui se trouve non loin de la Plaza de la Libertad. Ce bel édifice religieux a été fondé par Cristóbal de Ponte en 1520. L’ouvrage en pierres de taille fut achevé en 1541. La tour et la façade, très élégantes, mélangent des éléments plateresques avec ceux de la Renaissance. Malgré les petites modifications qu’elle a subies au cours des années on peut admirer ses superbes portes et sa tour très blanche. L’intérieur, divisé en trois nefs, se distingue par la distribution harmonieuse des arcs et des colonnes et les nombreuses chapelles latérales avec autels, mais aussi par le plafond à caissons mudéjar. Dans le sanctuaire, un tabernacle du classicisme abrite la statue du sculpteur originaire de Séville, Martín de Andújar (première moitié du XVIIIe siècle), El Crucificado. De chaque côté du tabernacle, on trouve les statues de Santa Ana, la patronne de Garachico, et de San Joaquín du sculpteur de la Grande Canarie José Luján Pérez (1756-1815). Elle abrite des joyaux comme le Cristo de la Misericordia, apporté du Mexique en 1578, les fonts baptismaux et le retable du maître-autel. Bien qu’elle ait été gravement endommagée par l’éruption volcanique de 1706, on réutilisa ses ciments pour sa reconstruction entre 1714 et 1721. L’église a été restaurée au cours des années 1990. | |
| Le château Saint-Michel (Castillo de San Miguel) | Le Castillo de San Miguel est une forteresse du XVIe siècle dont la fondation remonte au 25 juillet 1575. C’est en effet à cette date que Philippe II autorisa par décret royal celui qui était alors maire de la ville de Garachico et qui fut plus tard « regidor » de Tenerife (sorte d’échevin), Fabian Viña Negrón, à en commencer la construction afin de protéger la cité des envahisseurs et autres pirates. La construction s’étala sur 2 ans, et on fit appel à Francés de Álava (Ambassadeur d’Espagne) pour les plans. C’est un édifice entièrement en pierre à la base carrée qui occupe 6 000 m² des 20 000 du terrain sur lequel il a été érigé, avec des tours de plus de 16 mètres de hauteur. La porte d’entrée présente plusieurs armoiries : au milieu se trouve l’écusson principal et le plus joliment sculpté, où apparaissent les armes héraldiques de l’empereur Charles Ier d’Espagne et V d’Allemagne, qui étaient également celles de son fils Philippe II. Il est entouré par celui du Gouverneur Álvarez de Fonseca et probablement celui détérioré par le temps de la famille Viña Negrón à droite ainsi que celui de Tenerife et de la famille del Hoyo sur la gauche. Dans le parc attenant les deux canons fièrement pointés vers la mer continuent de témoigner du prestige passé de la cité. L’éruption du volcan Garachico en 1706 détruisit une grande partie de Garachico mais le château San Miguel survécut. Aujourd’hui le bâtiment, très bien conservé, appartient à la ville de Garachico qui y a installé un centre d’information sur le Patrimoine (ouvert de 10 h à 18 h) ; on y retrouve l’histoire des lieux ainsi qu’une partie plus interactive consacrée aux fêtes et manifestations locales. Le bâtiment héberge régulièrement de très intéressantes expositions sur l’histoire de la cité mais aussi sur la flore et la faune de la région. Le public peut aussi y découvrir des expositions temporaires d’art contemporain ou classique dans les deux salles voûtées de l’édifice. Le castillo de San Miguel surplombe la mer. Adresse : Avenue de Tomé Cano. |
| Plaza Juan Gonzalez de La Torre | (Ancienne place « Puerta de Tierra ») Le parc de l’ancienne Puerta de Tierra a pour antichambre la place de Juan González de la Torre. Cette place a conservé sa structure en pierre qui permettait de mieux contrôler le va-et-vient des passagers et des marchandises dans le port. Elle remonte aux premiers temps du port de Garachico. On trouve dans les jardins un ancien pressoir qui appartenaient à l’hacienda de San Juan Degollado. Avec le buste de Rafael Alberti, on a créé sur cette place le coin des poètes (« Rincón de los Poetas »). La Puerta de la Tierra, creusée dans la lave, donnait autrefois accès au port. Adresse : à côté du château de San Miguel. |
| La place de la Liberté (Plaza de La Libertad) | La place de la Liberté est composée de jardins et d’un pavillon construit en 1912 qui abrite un kiosque à son rez-de-chaussée. On trouve aussi un monument à la mémoire du Vénézuélien Simon Bolivar, le premier à être dressé en Espagne, que l’on doit au sculpteur Juan Jaén Díaz et qui a été inauguré en 1970. Le Venezuela a en effet accueilli de nombreux émigrants de Garachico et cette ville a vu naître un grand nombre des ancêtres des habitants de ce pays sud-américain. |
| Casa de Piedra ou Casa de los Condes de La Gomera | Le Palais des comtes de La Gomera, ou Casa de Piedra (« la maison de pierre »), est située en face de la place de La Libertad, la construction de cette grande demeure par des tailleurs de pierre grand canariens commença à la fin du XVIe siècle et se termina dans la seconde moitié du XVIIe siècle (1666). Ses premiers propriétaires appartenaient à la famille Ponte, mais elle devint ensuite la propriété des comtes de La Gomera avec le mariage des membres de ces deux familles. On doit ce palais aux tailleurs de pierre de l’île de la Grande Canarie, Luis et Diego Báez Marichal qui étaient sous les ordres du maître d’œuvre Antonio Pérez. Elle fut dévastée par l’éruption volcanique de 1706 et elle dut être reconstruite. Le premier corps de logis de la façade est toujours en l’état avec son portail central et ses parois aux colonnes corinthiennes, couronnées par des chapiteaux et des frises à la symétrie soignée. Le second corps de logis de la façade et l’intérieur du palais ont été restaurés ces dernières années. |
| Le palais du marquis d’Adeje | Édifice d’architecture canarienne du XVIIe siècle, avec ses balcons suspendus et ses fenêtres à grilles. |
| Casa de Ponte | La demeure de la famille Ponte a été construite par Cristóbal de Ponte et elle a été reconstruite au XVIIIe siècle. Parmi les éléments les plus significatifs de son architecture, il faut citer sa grosse tour qui permettait de surveiller le trafic des bateaux qui entraient dans le port. Cette demeure se distingue aussi pour son fronton avec ses six grandes fenêtres et son escalier en pierre. La demeure conserve de nombreux meubles de valeur, ainsi que de la porcelaine et des peintures datant du XVIIe et du XVIIIe siècle. C’est l’actuel Hôtel San Roque. Adresse : rue Estebán de Ponte, 34. |
| Le monastère Saint-Julien (Convento de San Julian) | L’ancien couvent augustin Saint-Julien date du XVIIe siècle et il a été plusieurs fois été dévasté par un incendie. C’était également un collège de latin entre 1640 et jusqu’à sa disparition au XIXe siècle. Horaire des visites : maison appartenant à un particulier. Adresse : rue Estebán de Ponte, 31 |
| L’ermitage Notre-Dame des Rois (Ermita de Nuestra Señora de Los Reyes) | L’ermitage Notre-Dame des Rois est situé sur les hauteurs de la ville, tout près de la place de Juan Gónzalez de la Torre. Les premières traces écrites de son existence remontent à 1586, mais il a dû être reconstruit au XVIIe siècle après l’éruption volcanique de 1706. On trouve dans cet ermitage tout simple une statue anonyme du XVIIe siècle de Nuestra Señora de los Reyes accompagnée des rois mages, ainsi que plusieurs peintures à l’huile. |
| Hacienda El Lamero | Les fondateurs de cette propriété appartenaient à la famille Gallegos. La propriété passa ensuite à la famille d’El Hoyo. Sa construction remonte à la première moitié du XVIIe siècle (1636) mais elle a été partiellement détruite par l’éruption de 1706. Elle présente un joli escalier en pierre et de beaux balcons. L’hacienda possède à l’intérieur une chapelle vouée à San Antonio de Padua (Saint Antoine de Padoue), construite en 1633 par Alonso de Ponte y Jiménez. Adresse : près de la rue de Santo Domingo. |
| Hacienda de La Quinta Roja | En allant en direction de Los Silos, une fois sorti du centre ville, on trouve dans une zone de bananeraies une grande bâtisse connue sous le nom de la Quinta Roja qui date de la première moitié du XVIIe siècle (1620) et qui n’a pas été affectée par l’éruption volcanique. Elle se distingue par son plafond à caissons mudéjar et son petit oratoire datant de 1620, connu sous le nom de l’ermitage de San Cristóbal. |
| Ermita de San Juan del Reparo | Ermitage du XVIIe siècle. |
| Le couvent des Sœurs de l’Immaculée Conception et des Franciscaines | Ce couvent cloîtré est voué à San Pedro Apóstol et à San Cristóbal. Le premier bâtiment du couvent qui datait de 1643 a été détruit par l’éruption de 1706 et ce qui en restait par un grand incendie trois ans après, en 1709. Il fut reconstruit 40 ans plus tard, en 1749, grâce à l’évêque Guillén et le nouveau monastère ouvrit ses portes la même année. Il se distingue par ses fenêtres à meneaux sur l’un de ses côtés, et par le vitrail et le retable majeur du XVIIIe siècle. La chapelle, d’une seule nef et d’inspiration mudéjar, est présidée par la statue de Nuestra Señora de la Concepción, une statue du début du XIXe siècle venue de Séville, qui se trouve dans la niche centrale du retable qui date, lui, de la première moitié du XVIIIe siècle. On trouve dans le chœur la statue de Nuestra Señora de La Luz qui, d’après la tradition, serait apparue dans le champs de scorie, le Malpaís de Isora (Guía de Isora) en 1570. Cette statue fut vénérée pendant longtemps à la fois par Garachico et par Guía de Isora. À voir aussi, la statue de San Diego del Alcalá (XVIIe siècle) du sculpteur Matíanez Montañez. Horaire des visites : seule la chapelle peut être visitée. Adresse : rue Estebán de Ponte. |
| Le monument à l’Émigrant Canarien | Ce monument se trouve près du port dans la zone appelée Risco Partido et aux abords de la route qui mène à Los Silos. Il a été érigé en 1990 par l’association Chicharros Mensajeros. On le doit au sculpteur Fernando Garcíarramos. L’endroit où il se trouve est aussi un magnifique site panoramique qui offre une vue splendide sur la ville et son port et sur la coulée de lave de l’éruption volcanique de 1706. Adresse : près du port. |
| Les anciens moulins à eau | Les anciens moulins à eau sont connus sous ce nom car ils marquaient le point final d’un ensemble de bâtiments reliés par un canal d’eau et ils avaient pour fonction d’actionner les pièces des machines. Adresse : Avenida Marítima. On trouve un autre moulin tout près de la rue de Santo Domingo. |
| L’église Saint-Pierre de Daute (Iglesia de San Pedro de Daute) | La première église de Garachico fut celle de San Pedro (Saint-Pierre), qui existait probablement avant 1500 ; l’évêque Arce l’a érigée en église paroissiale en 1514. Elle renferme un statue de San Pedro Apóstol de l’école canarienne ainsi qu’une jolie lampe en argent. Cet ermitage se trouve en dehors de la ville, dans le hameau de San Pedro de Daute. Pour s’y rendre, il faut emprunter la route qui monte à côté du port. Adresse : hameau de San Pedro de Daute. |
| Les chapelles | La chapelle de Nuestra Señora del Carmen possède un joli retable baroque et une statue de cette vierge datant du XVIIe siècle, vénérée par les pêcheurs. La chapelle de Cristo de la Misericordia abrite l’une des statue les plus vénérées de Garachico, un Christ qui vient de Mexico et qui a été réalisé avec de la pâte à maïs par les indiens de Michoacán. Depuis le milieu du XVIIe siècle, des fêtes lustrales sont organisées en son honneur. On peut admirer sur le retable trois peintures du XVIIe siècle. À voir également le retable de la chapelle d’El Santísimo avec la statue de San Francisco (début du XVIIe siècle) et un ostensoir de procession du XVIe siècle qui vient du couvent de Santa Clara, aujourd’hui disparu. |
| La côte | Garachico possède également une côte magnifique, longue de six kilomètres où les criques de sable volcanique abritées par les laves calcinées en font une merveille de la nature. Garachico fut le port la plus actif de Tenerife avant sa destruction partielle pendant l’éruption volcanique de 1706. Les coulées de lave qui atteignirent la mer forment aujourd’hui El Caletón, une zone de piscines naturelles sur le côte. Les falaises anciennes du littoral, ou « acantilado costero », qui s’étend sur les communes voisines, est un site protégé en raison de sa grande valeur naturelle. À côté de son aspect spectaculaire, il réunit de nombreuses espèces de flore et de faune. |
| La montagne | Le parc naturel de la couronne forestière s’étend sur les hauteurs de la commune. Il abrite une vaste forêt de pins et il comprend la zone affectée par les coulées de lave de l’éruption de 1706. |
| La roche de Garachico (Roque de Garachico) | Le rocher appelé Roque de Garachico, témoin du recul de la côte, se distingue pour posséder à la fois une végétation de l’étage basal et servir de refuge à de nombreuses oiseaux marins. |
|
|
| Histoire | La fondation de Garachico | La fondation de Garachico date de 1496, juste après la conquête de Ténériffe, date à laquelle l’Adelantado (chef politique et militaire de l’époque) Fernández de Lugo céda d’amples zones de terrain dans ce lieu à trois banquiers de Gênes Cristóbal de Ponte, Viña et Interina qui peuvent être considérés comme les fondateurs de la Ville d’aujourd’hui. Ceux-ci prospérèrent rapidement, surtout grâce à la culture de la cane à sucre et à son exportation, ainsi qu’à la production de vins d’Icod, et grâce à l’excellente anse de son port, pour la défense duquel le château de San Miguel fut construit. Au cours des XVIe et XVIIe siècle Garachico devint le port le plus important de l’île. La prospérité était telle que le pavage des rues fut remplacé par du marbre. Au XVIe siècle furent fondés des couvents de franciscains, dominicains et augustins, ces derniers avec un collège. En 1646 cent personnes furent tuées et quarante bateaux furent coulés lors d’un glissement de terrain. | La destruction en 1706 | Garachico fut la capitale commerciale de Ténériffe, jusqu’à ce qu’en 1706, l’éruption d’un cratère secondaire du Teide, le volcan Las Arenas Negras ou Garachico, la seule des six éruptions historiques survenues dans l’île, détruisit une grande partie des terrains agricoles et son port. Il n’y eu pas de morts mais la ville fut recouverte en grande partie de lave, le vignoble avoisinant fut détruit et le port, de grande importance commerciale, fut rempli par de la lave, déterminant la fin de la prospérité de la ville. Après cet épisode les marchands se déplacèrent à Puerto de la Cruz et à La Laguna (Santa Cruz). En 1773, elle eut son premier maire élu par les habitants. |
|
|
| | Hôtel | Hôtel La Quinta Roja | Hôtel de charme, la Quinta Roja est une ancienne bâtisse classée du XVIe siècle qui fut la demeure du Marquis de La Quinta Roja puis un couvent, située sur la place du village de Garachico. | Hôtel San Roque | Le charme ancien de ce vieil édifice a été préservé, mais l’aménagement interne a été revu dans un style contemporain qui transparaît dans les retouches comme dans le choix du mobilier. Les chambres sont élégantes sans sombrer dans l’excès, confortables et spacieuses. L’hôtel recèle un grand nombre d’œuvres d’art conçues par des artistes espagnols contemporains. Le design de la plupart des meubles est absolument irréprochable. Garachico abrite l’ancien port de Tenerife, et le San Roque se situe à quelques minutes à pied du vieux centre. Il offre des vues sur la mer, sur la campagne environnante et sur la cime enneigée du Teide. Vous pourrez jouer au golf, faire de la plongée ou pêcher en haute mer. Cependant, vous passerez un séjour tout aussi agréable en lézardant sur le bord de la piscine. Hôtel San Roque Calle Esteban de Ponte, 32 Garachico - Isla Baja, Tenerife, Espagne | Hôtel El Patio | L’Hôtel rural El Patio se situe au rez-de-chaussée d’une maison, résidence de la Famille de Ponte. Elle a été construite en 1565 dans une bananeraie de 60 hectares et est baignée par la mer et la lave, dans le nord-ouest de Ténériffe. Son patio central, plantés de palmiers et de dragonniers centenaires, ses jardins et potagers font de cet endroit, un lieu unique et spécial. Ses hôtes pourront se promener sur les nombreux sentiers qui jalonnent la propriété. Certains jours, il est possible de visiter la partie privée et la chapelle de la maison. En raison de sa grande valeur historique, artistique et écologique, les autorités ont classées l’édifice comme à protéger. L’hôtel compte 26 chambres, de style rustique, équipées d’une terrasse, salle de bains, coffre fort et chauffage. Huit d’entre elles, appelées de type B, sont dans un édifice séparé, à seulement 500 m de la réception de l’hôtel. Son restaurant propose, en plus d’un délicieux petit déjeuner, des plats typiques de la région. Autres installations : bar, coin Internet, salle de jeux, salle de réunion, sauna, jacuzzi, salle de gym, piscine climatisée, court de tennis, croquet, mini golf et une petite plage. Finca Malpaís El Guincho 38450 Tenerife - Garachico (Tenerife) |
|
|
| |
|