| La ville de La Orotava à Ténériffe | |
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| Présentation générale | Fondée par les Espagnols au XVIe siècle, La Orotava est la plus ancienne ville de l’île de Ténériffe. La ville connut plusieurs ères de prospérité avec la culture de la canne à sucre (XVIe siècle), de la vigne (XVIIe siècle), l’élevage de la cochenille (XIXe siècle) puis la culture de la banane. La richesse et la beauté de La Orotava, centre historique des XVIIe/XVIIIe siècle, l’ont fait reconnaître « ensemble historique artistique » par le Gouvernement espagnol et la ville a été inscrite à l’« inventaire de protection du patrimoine culturel européen ». Son quartier ancien abrite de superbes demeures seigneuriales ornées en façade de balcons richement travaillés, et de vieilles églises accessibles pour certaines au public. La ville est connue pour la réalisation de magnifiques tapis de fleurs et de terres colorées à l’occasion de la Fête-Dieu. La commune de La Orotava a la plus grande superficie de l’île du fait que s’y trouve la plus grande partie du Parc National d’El Teide, considéré comme un espace naturel unique d’Espagne et du monde. L’activité économique fondamentale est l’agriculture qui emploie un cinquième de la population active avec trois cultures primordiales : la pomme de terre, la banane et les vignes. Le reste de ses activités économiques concernent essentiellement le secteur des services et surtout en relation avec le tourisme, le commerce et la construction. |
| Étymologie et toponymie | Les aborigènes appelèrent cet endroit ravissant et fertile Arautapala ou Araotava qui constitua une partie du menceyato guanche (sorte de municipalité aborigène) de Taoro. La tradition raconte que son grand chef Bencomo vécut dans deux grottes contiguës dans le ravin d’El Barranco del Pino. La Orotava était autrefois appelée en français « L’Orotave ». |
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| La Orotava se situe au nord de l’île de Ténériffe, à flanc de montagne au pied du Parc National du Teide, en surplomb de l’océan Atlantique. Elle s’étire le long de la belle vallée de La Orotava couverte de bananeraies. Elle a une superficie de 207,31 km² à une altitude de 390 m et une population de 39 876 habitants ; elle est à 35 km par la route de Santa Cruz de Ténériffe, et à 6 km à l’est de Puerto de la Cruz.
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| L’église Notre-Dame de l’Immaculée Conception (Iglesia de Nuestra Señora de la Concepción) | L’origine de l’Église Notre-Dame de l’Immaculée Conception remonte à 1516, avec la construction d’une chapelle qui a été à plusieurs reprises agrandie. C’est là que furent célébrées les fêtes de la proclamation de Charles Quint, le 22 juin 1516. Cependant, les terribles tremblements de terre de 1704 et de 1705 dus à l’éruption du volcan de Güímar la laissèrent à l’état de ruines vers 1758. La reconstruction des éléments actuels commença vers 1768 et s’acheva en 1788. C’est en particulier grâce aux dons des émigrants canariens, en particulier ceux qui avaient émigré à Cuba, appelés « indianos », que l’église fut reconstruite. Elle a été classée monument historique et artistique national en 1948. | L’église de La Concepción est certainement d’un des meilleurs exemples du baroque de tout l’archipel des Canaries. Sa façade comporte trois parements. Le parement central, sur un plan plus avancé, correspond au portail. Sa décoration très riche fait de lui l’ouvrage en pierres de taille le plus achevé du baroque aux Canaries. On la doit au tailleur de pierres de La Orotava, Patricio José Garcia, qui a exprimé par le biais de symboles les liens étroits qui existent entre les Canaries et l’Amérique. L’extérieur se distingue par sa façade flanquée de deux tours de 24 mètres de hauteur surmontées d’un clocher. Les deux clochers sont construits en retrait par rapport au plan latéral de la façade. L’église se distingue pour son ciborium solennel à 16 faces qui donne la sensation d’être octogonal car il compte huit grandes fenêtres, au-dessus duquel s’élève une coupole couronnée d’une lanterne de style néoclassique. À l’intérieur de l’église, les trois grandes nefs sont séparées par de robustes colonnes à la base ionique, couronnées de chapiteaux de style corinthien, ayant toutes une décoration différente. La croisée des trois nefs se termine par une coupole. Le sanctuaire est présidé par un énorme tabernacle, l’un des plus beaux des Canaries, fait à Gênes en 1823 en marbre et en jaspe dans les ateliers de Giuseppe Gaggini (1791-1867). La chaire, également en marbre et en jaspe provient du même atelier. L’église possède six retables parmi lesquels celui de La Concepción mérite une mention particulière. Situé dans la nef d’El Evangelio, il est l’œuvre de Francisco Acosta Granadilla et il se trouvait déjà dans le premier temple. La statue de la Inmaculada Concepción a été faite en Italie par Angelo Olivari (première moitié du XIXe siècle). La statue du retable d’El Señor Predicador située dans la chapelle de la nef des Epîtres date de 1667 et on la doit au sculpteur Bals García Pulido. Parmi les autres statues, il faut citer : - San Juan Evangelista, María Magdalena et La Dolorosa, de Luján Pérez
- San Pedro Apóstol, l’un des chefs d’œuvres du sculpteur de La Orotava, Fernando Estévez
L’église compte aussi un important patrimoine pictural qui se distingue par les toiles suivantes : - Entierro de Cristo et Ecce Homo, des œuvres maniéristes du XVIe siècle de Cristóbal Ramírez que l’on peut admirer dans la sacristie.
- La Inmaculada con San Ignacio de Loyola y San Francisco, de Javier de Gaspar de Quevedo près du baptistère.
- Desposios de la Virgen con San José du peintre originaire de La Orotava, Cristóbal hernández de Quintana, dans la nef des Epîtres.
Le Musée paroissial possède une collection très complète d’orfèvrerie avec des objets tels que : - Un ostensoir de style gothique manuélin du début du XVIe siècle.
- Des brancards de baldaquin pour la Fête-Dieu de l’orfèvre Damián de Castro.
- Un ostensoir fait à Cordoue de 1768 que l’on doit également à Damián de Castro, de style rococo, commandé par l’évêque des Canaries Francisco Xavier Delgado Venegas.
Elle est considérée comme le plus important exemple d’art baroque de l’archipel canarien. Son trésor peut être visité.Adresse : Calle Tomás Pérez, s/n 38300 Santa Cruz de Tenerife (Tenerife) Téléphone : 00 34 922 330 187 |
| La demeure Benítez de Lugo (Casa de los Benítez de Lugo) | Demeure du XVIIe siècle construite pour Lorenzo Benítez Pereira de Lugo. Adresse : 17 rue Carrera. |
| La demeure Monteverde (Casa de Monteverde) | La demeure de Monteverde, de style basse renaissance, date du XVIIe siècle. Elle est située tout près de l’église de La Concepción. Elle se distingue par sa cour intérieure avec ses colonnes ornées de chapiteaux corinthiens. C’est en face de cette maison que furent réalisés pour la première fois en 1847 les célèbres tapis de fleurs sur l’idée géniale de Leonor del Castillo Monteverde, comme le rappelle la plaque située à l’entrée de la demeure. Adresse : 6 rue d’El Colegio. |
| | L’ermitage du Calvaire (Ermita del Calvario) | L’ermitage d’El Calvario est de style néogothique, construit en 1914 sur les plans de l’architecte Mariano Estanga. L’ermitage est voué aux saints patrons de La Orotava, San Isidro et Santa María de la Cabeza, deux statues qui datent du XIXe siècle et que l’on doit au grand sculpteur, originaire de La Orotava, Fernando Estévez. Ces statues président chaque année la fête patronale de San Isidro Labrador, l’une des plus importantes des Canaries, qui a lieu le dimanche suivant la Fête-Dieu nationale. Icônes de La Piété. |
| L’hôpital de la Sainte Trinité et l’église Saint-François (Hospital de la Santísima Trinidad y Iglesia de San Francisco) | Cet édifice des XIXe et XXe siècle se trouve à l’emplacement de l’ancien couvent franciscain de San Lorenzo qui avait par le passé une grande influence culturelle et qui possédait un patrimoine artistique important, à tel point qu’on l’appelait « le palais d’El Escorial des Canaries ». L’église a été détruite par un incendie en 1801 et il n’en reste que quelques éléments architecturaux comme le vaste portique et l’escalier qui mène au cloître. Les nombreuses œuvres d’art que renfermait l’ancienne église sont réparties dans les églises de La Orotava. La petite église actuelle a cependant conservé quelques statues : - El Señor del Huerto de Pedro Murga, qui date de la seconde moitié du XVIIIe siècle
- Nuestra Señora de la Caridad, une statue faite à Séville datant du début du XVIIe siècle
- San Francisco de Asis de Fernando Estévez.
Adresse : 21 rue San Francisco Téléphone : 00 34 922 330 200 |
| Les lavoirs de San Francisco | Lavoirs du XVIIe siècle, réhabilités par la l’École Atelier de la municipalité. |
| L’église Saint-Augustin (Iglesia de San Agustín) et l’ancien couvent des Augustiniens (Convento de Los Agustínos) | L’église baroque San Agustín (XVIIe siècle) se dresse sur la Plaza de la Constitución. Selon Viera, le couvent aurait été construit par frère Baltasar de Molina. Sa construction commença en 1671 sur les terres de l’ancien ermitage de San Roque. Elle comporte trois nefs et un toit d’inspiration mudéjar. Elle a une forme basilicale. Elle se distingue par son triple portail. La partie centrale, au style baroque très marqué, est décorée de chapiteaux corinthiens aux feuilles de palmiers. À l’intérieur, le plafond à caissons de la croisée présente un magnifique haut-relief polychrome et orné de Nuestra Señora de Gracia. On peut également y admirer un chœur élevé intéressant et six beaux retables qui se distinguent pour leur style baroque et les statues qu’ils abritent. Le portail de l’ancien couvent de Nuestra Señora de Gracia, de trois corps en pierre, forme un angle droit avec le fronton de l’église. Le deuxième niveau du portail se distingue par les sculptures artistiques du bois et par les deux reliefs qui représentent Nuestra Señora de Gracia et San Agustín. C’est là que se trouve aujourd’hui le Centre culturel San Agustín. |
| L’église Saint-Jean de Farrobo (Iglesia de San Juan de Farrobo) | Du XVIIIe siècle. Art Mauresque. Dans son retable apparaît un Christ du Calvaire du XVIIe siècle. Icônes de Fernando Estévez et Luján Pérez. Il existait depuis 1606 en ces lieux un ermitage voué à San Juan del Farrobo, élevé à la catégorie de paroisse en 1681. L’église actuelle a été construite entre 1728 et 1747 sur les terres de cet ermitage. Avec son style renaissance et sa forme en croix latine, elle se distingue par son clocher surmonté d’une coupole pyramidale. Sur le mur donnant dans la rue de Fernando Fuentes, on peut admirer le balcon original d’une des sacristies au-dessous duquel se trouve une porte dont les caissons du centre comportent des têtes de mort recouvertes de tiares, de bonnets et de couronnes royales, au style baroque très marqué. Le temple est riche en statues : - Dans la nef de l’évangile, le retable d’El Calvario est présidé par une statue du Christ faite à Séville à la fin du XVIIe, de l’école de Martínez Montañez. Elle est accompagnée des statues de La Dolorosa du sculpteur Fernando Estévez et de San Juan de Juján Pérez.
- Dans la chapelle située au bout de la nef se trouve le Cristo en la Columna, l’une des statues les plus vénérées de La Orotava que l’on doit au célèbre sculpteur de Séville du XVIIe siècle, Pedro Roldán.
- Dans le même retable de style baroque, on trouve la Viergen de Gloria, l’une des œuvres les plus achevées du sculpteur de la Grande Canarie Luján Pérez.
- Dans la nef des épîtres se trouve la statue de La Inmaculada que l’on doit à Gabriel de la Mata et datant du dernier tiers du XVIIe siècle, et le retable de la Virgen del Carmen avec sa statue de Luján Pérez aux traits néoclassiques.
- La chapelle du patron du temple San Juan Bautista mérite une mention particulière avec son retable rococo de Carlos Acosta et sa statue anonyme faite à Gênes à la fin du XVIIe siècle.
Parmi les nombreux tableaux de l’église, il convient de citer : - En particulier les peintures sur bois des Virtudes Teologales sur l’arc qui mène au sanctuaire.
- La « Crucifixión » de Cristobál Ramírez que l’on peut admirer dans la sacristie.
En ce qui concerne l’orfèvrerie, l’urne baroque du Santo Entierro du XVIIe siècle et les brancards de la Fête-Dieu en bois polychrome, de style néoclassique, méritent une mention particulière. Juste à côté de l’église se trouve une petite place, la place de Fernando Fuentes, où se dresse le monument au sculpteur et à l’homme politique vénézuélien Rómulo Betancourt, le fils d’un habitant de La Orotava ayant émigré au Venezuela. Adresse : rue San Juan Téléphone : 00 34 922 333 935 Horaire des visites : aux heures de culte. |
| | Le musée de l’artisanat ibéro-américain (Museo de Artesanía Iberoamericana) | L’ancien couvent des dominicaines de San Benito de Abad, récemment restauré, se trouve à côté de l’église de Santo Domingo. Il abrite aujourd’hui le Musée d’artisanat ibéro-américain qui compte cinq salles d’expositions réparties sur deux étages dans lesquelles seule une partie de son énorme patrimoine est exposé : des instruments de musique, de l’artisanat textile, des céramiques et des objets d’art populaire d’Amérique et des Philippines. Le Musée conserve dans ses fonds une partie de la collection textile « García Cabrejo » qui compte des objets du XVe siècle et plus de sept mille objets de céramiques provenant de l’Institut de coopération ibéro-américain. La visite de ses salles d’exposition permet d’admirer la beauté du couvent qui présente à l’étage supérieur un plafond à caissons et dans son cloître, un balcon intéressant qui est supporté par d’élégantes colonnes toscanes. Musée d’artisanat latino-américain Adresse : Calle Tomas Zerolo, 34 - La Orotava Téléphone : 00 34 922 323 376 Ouvert du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h et le samedi de 9 h à 14 h. |
| La demeure Zarate -Machado (Casa de Zarate - Machado) | Cette demeure de Zarate - Machado renferme d’importantes toiles comme celle de l’école castillane du XVIIe siècle et un tableau de Van Dyck. Adresse : rue Juan de Padrón (à côté de l’ancien théâtre Power). Téléphone : 00 34 922 330 234 |
| La demeure des marquis de Torrehermosa (Casa de los Marqueses de Torrehermosa) | Palais du XVIIe siècle. La Casa de Torrehermosa doit son nom au Marquis de Torrehermosa, Don José Mesa Lugo y Llarena Cabrera y Calderón (le dernier ferme la porte …), qui la construisit au XVIIe siècle en même temps que le couvent et l’église Saint-Dominique. Le titre de Marquis lui fut accordé en 1671 par le roi Charles II. Les éléments remarquables de cette demeure sont : le balcon de bois, le plafond du premier étage, de style mudéjar, et l’écusson familial placé sur la façade. | | Le patio. | | Cette maison est le siège de l’Entreprise insulaire d’artisanat (Empresa Insular de Artesíana) - Artenerife -, créée par le Conseil Insulaire de Ténériffe (Cabildo Insular de Tenerife) en 1991 en vue de promouvoir et de préserver l’artisanat de l’île. À Torrehermosa, on trouve une exposition très complète de la production artisanale de Tenerife, avec plus de 1 500 articles différents. Des artisans et artisanes travaillent dans un atelier, sous les yeux du public, et offrent des explications aux personnes qui s’intéressent aux caractéristiques particulières des divers ouvrages. Adresse : rue Tomás Zerolo, 27 Téléphone : 00 34 922 334 013 Site sur la Toile : www.artenerife.com Horaire de visites : du lundi au vendredi, de 9 h 30 à 18 h 30 (entrée gratuite) Samedi : de 9 h 30 à 14 h. |
| Le cimetière (Cemeterio) | Cimetière de style roman bâti par Fernando Estevez en 1823. |
| | Le musée des Alfombras (Museo de Las Alfombras) | À La Orotava, une manifestation exprime le fort catholicisme local. Il s’agit, depuis 1847, de l’élaboration d’un tapis de sables volcaniques sur la Plaza del Ayuntamiento pour rendre ainsi hommage au corps du Christ (Corpus Christi). C’est sur la place de l’hôtel de ville qu’est réalisé tous les ans un tapis de sable volcanique de 870 mètres carrés. C’est l’un des moments forts des fêtes de La Octava del Corpus Christi (« l’octave de la Fête-Dieu ») qui a lieu le jeudi suivant la célébration liturgique. Bien que les premiers tapis de fleurs remontent à 1847, c’est en mars 1906 qu’a été réalisé pour la première fois le tapis de la place de l’hôtel de ville à l’occasion de la visite du roi Alphonse XIII. Mais ce n’est qu’en 1912 que commença réellement la tradition de faire un tapis sur la place en l’honneur de sa Majesté divine. On doit ces tapis aux célèbres artistes Felipe Machado et Benitéz de Lugo. Un petit musée fait d’ailleurs honneur à ce travail à base de fleurs ou de terres et de sables de couleurs. Adresse : Calle San Francisco, 5 - La Orotava Tarif d’entrée : 1 euro. |
| | Les palais et manoirs | Palais et demeures nobles (balcons de bois, patios). La Calle de San Francisco où l’on peut voir de beaux balcons en bois typiquement canariens. |
| Les Maisons des Balcons (Casas de los Balcones) | Les Casas de los Balcones sont en fait deux maisons du XVIIe siècle, la Casa de los Molina et la Casa Mendez Fonseca. Bâtiments historiques de la fin du XVIe et du XVIIe siècle, respectivement. Beaux patios et magnifiques balcons. Ces deux maisons ont une forme rectangulaire et elles possèdent une cour intérieure avec un porche et une galerie intérieure. Elles se distinguent par le travail du bois sur les magnifiques balcons extérieurs qui figurent parmi les plus beaux de l’île, et sur les plafonds à caissons des pièces et de la galerie intérieure. Elles hébergent actuellement le centre d’artisanat Eladio Machado et le centre de documentation et de recherche sur l’artisanat d’Espagne et d’Amérique. Exposition très complète de broderies ajourées et autres, ainsi que d’artisanat canarien en général. Les touristes peuvent non seulement acheter des produits locaux - y compris des costumes régionaux - mais aussi admirer le travail de dentellières. Adresse : Calle San Francisco, 3 et 4 Téléphone : 00 34 922 330 629 Site sur la Toile : www.casa-balcones.com Horaire de visite : Maison au n° 3 ; de lundi à samedi, de 8 h 30 à 18 h 30. |
| La demeure des Molina (Casa de los Molina) | La demeure des Molina est un manoir construit en 1590 par l’un des premiers propriétaires fonciers des lieux, Francisco de Molina ; c’est la maison le plus ancienne de la ville. Il s’agit d’un édifice à deux corps de logis de style basse renaissance qui se distingue par son portail déprimé flanqué de pilastres. La vue depuis la terrasse est intéressante. Dans la Demeure des Molina ou Maison du Touriste, on peut admirer un petit modèle des célèbres tapis en terres volcaniques de La Orotava. On y trouve un patio extérieur où sont organisées des expositions artisanales, en particulier de tapis de sable volcanique. |
| La demeure Mendez Fonseca (Casa Mendez Fonseca) | Chef d’œuvre d’architecture traditionnelle insulaire, la Maison des Balcons, ou Casa Méndez Fonseca, bâtie en 1632 pour Pedro Méndez de Castro, est, comme son nom l’indique, célèbre pour ses balcons. La demeure mitoyenne, située au n° 5 de la même rue, a été construite plusieurs décennies après, vers 1670, et elle abrite aujourd’hui le Centre de documentation et de recherches sur l’artisanat d’Espagne et d’Amérique. | La Casa Fonseca, la Maison des Balcons, offre de magnifiques balcons et patios canariens. Les balcons canariens sont d’ailleurs reproduits en miniatures et vendus dans les boutiques pour touristes. | | Le patio, véritable œuvre d’art, tant par l’architecture que par la décoration des balcons sur deux étages, magnifiquement ouvragés, tableaux et diverses cages à oiseaux accrochés aux murs et toutes sortes de plantes tropicales : caoutchoucs géants, palmiers. On accède au premier étage par un petit escalier qui aboutit sur une large galerie desservant les pièces décorées de meubles et d’objets anciens. | |
| | La demeure Lugo et Massieu (Casa Lugo y Massieu) | Demeure construite à la fin du XVIIIe siècle pour María del Carmen de Lugo Viña y Molina ; au XXe siècle, elle fut la demeure de l’érudit Antonio de Lugo y Massieu. Adresse : Calle Hermano Apolinar, 37. |
| La maison natale du sculpteur Fernando Estévez | Du XVIIIe siècle. |
| La demeure Jimenez (Casa Jimenez) | |
| | Le casino Orotava | Du XVIIIe siècle. |
| Le belvédère Humboldt (Mirador de Humboldt) | Alexander von Humboldt, le célèbre naturaliste allemand fut ébloui par cette vallée en 1799 et son nom fut donné au point de vue situé à 3 Km de la ville (Mirador de Humboldt) qui offre une vue unique sur l’immense vallée. |
| Les plages | Trois jolies plages : El Bollullo, Los Patos et El Ancón. |
| Dragonnier | |
| La demeure Molina (Casa de Molina) | |
| La demeure Utusaustegi (Casa Urtusaustegui) | |
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| | Le jardin du marquisat de la Quinta Roja (Jardín Marquesado de la Quinta Roja) ou jardins Victoria (Jardines Victoria) | Le jardin du Marquisat de la Quinta Roja couvre 11 605 m² de jardins soigneusement aménagés, avec sentiers, ronds-points et fontaines. | | | Ce jardin est construit autour du mausolée de Don Diego Ponte del Castillo, huitième marquis de la Quinta Roja, dessiné par l’architecte français Adolphe Coquet à la fin du XIXe siècle. Ce mausolée avait été construit à la demande de la mère du marquis, doña Sebastiana del Castillo, car une sépulture chrétienne avait été refusée par l’Église Catholique à ce franc-maçon, vénérable de la loge maçonnique de Taoro. | | C’est la mère du marquis qui en ordonna la construction, à côté de l’ancienne résidence de la famille Ponte, mais ce mausolée n’abrita jamais la dépouille du marquis du fait de l’opposition de sa veuve. Ouvert tous les jours de 8 h à 21 h en hiver, à 22 h en été. | |
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| Histoire | L’Adelantado (chef politique et militaire espagnol) Fernando de Lugo s’occupa du partage des terres une fois la conquête terminée, s’en réservant personnellement une bonne partie. Rapidement, elle eut un juge de paix dépendant de La Laguna, ainsi fut fondée ce village, se développant autour de la chapelle d’Accion de Gracia, et ensuite elle s’étendit progressivement vers le sud à la Villa de Arriba ou quartier d’El Farrobo. Sont construits le temple de La Concepción, les couvents de San Lorenzo, San Benito et San José ainsi que des immeubles civils. En 1648 Philippe IV la nomme « Ville Exemptée », indépendante de La Laguna, avec son propre maire. Et en 1681, l’église de San Juan de El Farrobo s’érige en paroisse, se séparant de La Concepcion. Au début de ce siècle, Alfonso XIII lui confère, avec l’approbation de son écu, le titre de Très Noble et Loyale Villa de La Orotava. |
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