Rhinanthus : des mots grecs rhino, nez et anthos : fleur en forme de nez ; la supérieure de la fleur est en forme de casque, avec, sous l’extrémité, 2 petites protubérances brun violacé.
Étymologie française
La forme découpée de ces bractées entourant le calice explique l’appellation de « crête-de-coq ».
Confusion possible avec le rhinanthe velu (Rhinanthus alectorolophus), dont le calice porte de longs poils blanchâtres, ce qui est la caractéristique principale de cette espèce ; les rhinanthes constituent un genre de plantes aisément reconnaissable, mais dont les diverses espèces et sous-espèces nombreuses sont difficiles à déterminer avec précision.
Les rhinanthes sont parfois réunis en une espèce collective appelée rhinanthe crête-de-coq (Rhinanthus crista-galli).
Fleurs regroupées à l’extrémité de la plante ou solitaires à l’aisselle des feuilles.
Bractées triangulaires ressemblant aux feuilles, mais plus profondément dentées ; bractées glabres.
Les fleurs, à corolle irrégulière forment un tube un peu courbé dont les 2 lèvres sont rapprochées. La lèvre supérieure est en forme de casque, avec sous l’extrémité, 2 petites dents arrondies, plus longues (0,5 à 1 mm) que larges, brun violacé ou blanchâtre.
Calice glabre très renflé, à 4 sépales soudés. Les sépales soudés au calice, s’élargissent lors de la formation et de la maturation du fruit.
Le rhinanthe est un semi-parasite se développant aux dépens des céréales et des plantes fourragères : sa racine grêle, munie de minuscules suçoirs, capte la sève au niveau de leurs racines.