| La parisette à quatre feuilles (Paris quadrifolia) | |
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| | Généralités | |
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| | Règne : plantes (Plantae) | Sous-règne : plantes vasculaires (Tracheobionta) | Division : plantes à graines (Spermatophyta) | Sous-division : | Classe : plantes à fleurs (Angiospermae) | Sous-classe : monocotylédones (Monocotyledonae) | Super-ordre : lilidés (Liliidae) | Ordre : liliales (Liliales) | Famille : liliacées (Liliaceae) | Sous-famille : | Genre : | Sous-genre : | Espèce : Paris quadrifolia [Linné] | Variété : | Nom commun : parisette à quatre feuilles | Nom populaire : herbe à Pâris, raisin de renard, étrangle loup, morelle à quatre feuilles |
| | | | vierblättrige Einbeere, Einbeere | | herb Paris | | | | | | | | | | | | raïm de guineu | | | | | | | | firblad, etbær firblad, firbladet etbær | | | | uva de raposa, uva de zorra | | harilik ussilakk | | | | sudenmarja, nelilehtinen sudenmarja | | parisette à quatre feuilles | | | | | | | | | | ράρις ο τετράφυλλος | | farkasszőlő | | | | ferlaufasmári, ferlaufungur | | uva di volpe, erba crociola | | | | | | | | | | | | | | firblad | | | | eénbes | | czworolist pospolity | | | | | | вороний глаз четырехлистный | | | | | | | | ormbär, parört, soögon, trollbär | | vraní oko čtyřlisté | | | | Paris quadrifolia |
| Étymologie latine | Paris : du latin par, paris, égal. Les feuilles sont disposées par paires égales. Pour d’autres, la plante serait dédiée à Paris, prince des Troyens. quadrifolia : du latin quadrus, quadruple et folium, feuille. À quatre feuilles. |
| Étymologie française | Son nom viendrait selon certains du latin « paris » qui signifie « égal », faisant allusion au chiffre 4 que l’on retrouve tout au long dans sa description. D’autres se référent à son ancien nom Herba Paris (flore de Matthioli) et préfèrent y voir le nom du grec « Pâris » (fils de Priam), personnage de la mythologie grecque, qui devant offrir la pomme d’or d’Eris (la Discorde) à la plus belle des déesses (Athéna, Aphrodite, ou Héra) l’offrit à Aphrodite, qui lui promettait l’amour d’Hélène la plus belle des mortelles, ce qui provoqua la guerre de Troie. |
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| | Généralités | Plante herbacée, à tige dressée unique de 20 à 40 cm portant généralement quatre feuilles. Une seule fleur jaune verdâtre, étalée en étoile, inodore, termine la tige. Elle est composée de : 4 sépales, 4 pétales. Quatre larges feuilles ovales sans pétiole, attachées au même point, sont disposées en croix. Le fruit est une baie charnue, bleu-noir de la grosseur d’une petite cerise et contenant 8 graines. |
| Catégorie de plante | | Plante herbacée vivace. |
| Port de la plante | Érigé. |
| Hauteur de la plante | De 20 à 40 cm. |
| Remarques | À la différence des autres Monocotylédones, qui ont des feuilles à nervures parallèles et des divisions florales au nombre de trois, la Parisette a des feuilles aux nervures réticulées et des fleurs à 4 divisions. |
| Espèces semblables |
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| Description de la racine | Long rhizome poussant à l’horizontal, mince, peu charnu, effilé, longuement traçant. |
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| | Description de la tige | Tige portant à son sommet quatre feuilles sessiles, ovales, qui forment comme une couronne. Tige unique, dressée et droite, non ramifiée. Tige ronde. Tige glabre. Tige longue, mesurant de 10 à 40 cm. |
| Couleur de la tige |
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| | | | | | | Couleurs des fruits | Baie noire bleuâtre puis noire à maturité. |
| Graines | Baie formée de 4 loges contenant 2 graines brunes. |
| Fructification | Maturité à la fin de l’été : juillet-septembre. | Mois | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 |
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Fructification | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
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| | Pérennité | Plante vivace par un rhizome (souche rampante) horizontal mince, longuement traçant. |
| Plantation | Par semis ou division des rhizomes écailleux. |
| Multiplication | Les insectes pollinisateurs sont plus attirés par les étamines et le gros ovaire que par les pétales peu apparents, verts. |
| Croissance | Rapide. |
| Longévité |
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| | | | | Altitudes | De l’étage collinéen à l’étage montagnard inférieur. S’élève jusqu’à 1 500 m. |
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| Europe et Asie orientale dans les zones de forêts feuillus. |
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| | Distribution globale | Eurasie. Europe : spontanée dans les bois ombragés et humides, jusqu’aux territoires arctiques. Assez commun dans une grande partie de la France. Assez commune dans le nord et l’est du pays, se raréfiant vers l’Ouest et le Sud pour finalement déserter une grande partie de la Bretagne, du pourtour méditerranéen et du Sud-ouest. |
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| | Utilisations médicinales | | Toute la plante est toxique et en particulier la baie noire. La baie est toxique pour l’homme et les autres mammifères, mais pas pour les oiseaux qui la mangent sans inconvénients apparents et qui dispersent les graines. Les baies sont néanmoins amères donc les empoisonnements sont rares. Toxicité : 2 à 3 baies suffisent à causer de sérieux accidents qui se traduisent par des douleurs abdominales, des vomissements, des maux de tête, des vertiges. Symptômes : grande lassitude, douleurs gastriques, vomissements, tachycardie, coliques et diurèse accrue. L’ingestion de 2 à 3 baies peut être mortelle. L’absence de symptômes, plus de 2 heures après l’ingestion d’une partie de la plante (baie, feuille, tige, fleur …) est de bon pronostic. Utilisations officinales : toniques cardiaques, narcotiques et antispasmodiques. On l’employait autrefois contre l’aliénation mentale à raison de 2 g pendant 20 jours de suite : « À ce régime le malade mourait guéri. » Le genre comprend une vingtaine de vivaces herbacées (pour l’instant répertoriées), à rhizomes traçants et écailleux, originaires d’Europe et d’Asie orientale en zone de sous-bois. Ce genre est toxique, il contient des saponines, qui peuvent provoquer en cas d’ingestion des troubles gastro-intestinaux, neurologiques et parfois cardiaque. Autrefois utilisé comme antidote à l’arsenic et dans le traitement des rhumatismes. | |
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| Toute la plante contient une saponine stéroïdique : la paristyphnine. La paristyphnine aurait une action irritante locale. Cette plante est très toxique, et toutes ses parties contiennent deux saponosides qui ont une action violente par irritation sur les muqueuses et en même temps une action excitante qui peut aller jusqu’aux convulsions sur le système nerveux. |
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| Rareté | Elle est commune dans les bois frais. |
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