L’orchis mâle (Orchis mascula)

Les feuilles sont larges, lancéolées, vertes. Les feuilles basses sont tachées de pourpre, les feuilles supérieures sont engainantes.

L’Orchis mâle possède des bractées membraneuses, lavées de violet, ce qui est un caractère permettant de séparer la plupart des espèces du genre Orchis des Dactylorhiza.

Les sépales latéraux de l’Orchis mâle sont ovales, dressés verticalement, leur sommet un peu réfléchi ; le sépale dorsal forme un casque avec les 2 pétales.

Le labelle est trilobé et long de 10 à 15 mm ; sa base est blanche ou jaunâtre et son centre est pâle, maculé de houppes purpurines ; il est généralement plié longitudinalement, avec les lobes latéraux arrondis en arrière, crénelés, souvent rabattus par dessous et le lobe médian plus long et plus large que les latéraux, divisé en 2 lobes secondaires. Le labelle est prolongé par un éperon presque cylindrique, long de 11 à 21 mm, élargi au sommet, horizontal ou arqué vers le haut.

Les fleurs apparaissent en avril ou mai, en épi cylindrique, de couleur rouge-pourpre. Les sépales latéraux sont redressés et réfléchis.

Le labelle est trilobé ; le centre est pâle, moucheté de pourpre. Les lobes latéraux sont repliés vers l’arrière, le central dentelé. Le long éperon est relevé vers l’arrière. Le fruit apparaît en juin ou en juillet. L’orchis mâle dégage une odeur désagréable de chat mouillé.

C’est surtout dans les bois calcaires assez clairs, notamment des chênaies ou des hêtraies calcicoles, que l’orchis mâle peut être observé.

Il forme parfois des populations de plusieurs dizaines d’individus.