S’il est aisé de l’observer en vol, son plumage, brun cacheté dessus, pâle rayé dessous, lui assure un bon camouflage lorsqu’il évolue au sol dans la végétation. Mâles et femelles sont semblables. Ils présentent tous les deux une série de taches foncées, très nettes, qui se succèdent sur la poitrine et s’estompent sur les flancs en fines flammèches.
Plumage
Bec
Patte
Longueur
De 16 à 17 cm.
Envergure
Hauteur
Poids
De 20 à 25 g.
Coloris
Capacités physiologiques
Remarques
Espèces semblables
Le Pipit des arbres ne doit pas être confondu avec son cousin, le Pipit farlouse (pipit des prés) qui lui ressemble étrangement bien qu’un peu plus petit. La poitrine du pipit des arbres est jaunâtre et striée et ses pattes sont plus rosées. Il n’a ni son abondance ni sa prospérité.
Les mâles commencent à se manifester lors des belles journées d’avril. Ils se montrent alors très démonstratifs dans leurs évolutions aériennes. L’oiseau prend son envol d’un perchoir élevé, souvent d’un grand arbre, monte en ligne oblique et, en un long crescendo, émet une note répétitive ; puis les pattes pendantes, la queue relevée, les ailes entrouvertes et tenues hautes, il revient en parachute, toujours chantant, à son point de départ. Il se posera en un final vocal très caractéristique se traduisant par un « ti.a-ti.a-ti.a-ti.a » très prononcé, de plus en plus étiré.
Le Pipit des arbres a besoin d’un milieu suffisamment ouvert pour se nourrir, avec des arbres utilisés comme postes de parades. Il affectionne les landes sèches, les prairies du bocage, et s’accommode des lisières des bois et des talus herbeux.
Le Pipit des arbres revient d’Afrique tropicale dès fin mars. On le connaît comme migrateur assez précoce puisque son passage se produit principalement en septembre avec quelques retardataires en octobre. Il passe l’hiver en Afrique.