Les Français l’appellent l’Alouette des champs, les Anglais, l’Alouette du ciel. Cet oiseau couleur de terre peuple les plateaux en friche, les grandes plaines cultivées et les landes.
L’alouette des champs est originaire des anciennes steppes herbacées, elle a progressé avec les défrichements des forêts. Oiseau terrestre qui habite les paysages ouverts.
Queue assez longue avec liseré externe (rectrices externes) blanc. Les ailes sont longues, larges et pointues où deux raies blanchâtres sur les rectrices externes sont visibles au vol. huppé érectile assez courte.
Sexes semblables.
Plumage
Dessus brun rayé de noirâtre. Ventre blanc roux strié.
Bec
Bec pointu et épais, nettement plus court que le crâne.
Patte
Griffes longues, pattes brunes.
Longueur
18 cm.
Envergure
26 cm.
Hauteur
Poids
De 33 à 45 g.
Coloris
L’alouette des champs a le dos brun terreux, le dessous blanchâtre strié de sombre. Sa tête s’orne d’une huppé discrète.
Chant très soutenu et long, de tonalité élevé, émis au vol montant, sur place et descendant et à l’occasion à terre ou sur un perchoir bas. Chant très soutenu, avec des trilles et des gazouillis et, occasionnellement, des imitations d’autres espèces.
L’alouette répugne à se percher et ne quitte guère le sol que pour devenir l’Alouette du ciel (« skylark »), qui chante inlassablement en montant très haut dans les airs. Sans interrompre sa mélodie, elle s’élève à perte de vue, vole sur place, et redescend enfin.
Vol légèrement onduleux.
Pendant la période nuptial, envol nuptial vertical ascensionnel avant de voler sur place en chantant puis se laisser tomber au sol en piqué.
Granivore et insectivore selon la saison, l’alouette des champs se nourrit en se tapissant au sol.
Son régime comprend tout aussi bien des insectes divers au printemps et en été, chenilles, vers de terre, insectes et leurs larves, sauterelles …, que des graines, semences, jeunes pousses, verdure et baies à l’occasion en automne et surtout en hiver.
Champs cultivés. Surtout terrain herbeux à herbe rase. Au sol, il est difficile de la distinguer de son environnement, tant son mimétisme est parfait.
L’alouette des champs habite les espaces ouverts où la végétation n’est pas trop haute, pour autant que le sol ne soit pas trop humide.
En plaine, elle a plutôt tendance à fuir les grands herbages et leur préfère les champs de céréales et les cultures sarclées alternées avec des parcelles herbeuses.
L’alouette des champs est présente en France toute l’année. Dès octobre, les effectifs locaux sont renforcés par les populations migratrices venues du Nord.
Migrateur à courte distance. À la fin de l’été, on ne voit presque plus les Alouettes, qui se dissimulent dans les herbes pour muer en toute tranquillité. En automne, elles se réunissent en bandes pour se nourrir et émigrer.