Selon que l’on est hébergé dans le sud le l’île ou dans la capitale Las Palmas, on pourra visiter la côte nord d’ouest en est, de Gáldar à Arucas, ou d’est en ouest, d’Arucas à Gáldar ; si l’on dispose de deux journées, on peut visiter la contrée en longeant la côte puis par l’intérieur. En venant du sud par la côte ouest, en empruntant la route GC-200 passant par Mogán, La Aldea de San Nicolás et traversant le parc naturel de Tamadaba, on arrive à Agaete après 85 km (compter 1 h 45 de conduite) ; après avoir franchi le Barranco de Agaete, on rejoint la route puis autoroute GC-2, connue comme la « Carretera del Norte ». Dix kilomètres après Agaete tourner à gauche vers San Isidro pour se diriger, par la route GC-202, vers le pittoresque petit port de pêche de Puerto de Sardina et le phare de la Punta de Sardina, situé sur le cap nord-ouest de l’île de Grande Canarie. Avant de continuer vers Gáldar faire un détour vers la nécropole guanche, qui se trouve à côté de la petite plage de Playa del Agujero ; un peu plus loin la plage d’El Frontón est très apprécié des surfeurs pour sa célèbre « vague ». À Gáldar – l’ancienne capitale des aborigènes guanches – on ne manquera pas de visiter le parc archéologique de la Cueva Pintada qui montre – entre autres choses – des peintures rupestres vieilles de plus de 2 000 ans, puis, dans le centre historique de Gáldar, l’église Saint-Jacques des Chevaliers et la demeure du capitaine Quesada. Dans la cour des Casas Consistoriales – qui abritent l’Office de tourisme – on pourra voir le plus vieux dragonnier de l’île. On quitte Gáldar pour retourner vers l’autoroute GC-2 et la traverser en direction de Santa María de Guía ; l’église du village, Notre-Dame de Guía, mérite une visite pour ses huit sculptures signées José Luján Pérez ; de même la demeure des Quintana, à l’architecture canarienne typique. On ne repartira pas de Santa María sans emporter un de ses fameux « fromages de fleur » (queso de flor), et peut-être même un couteau canarien (cuchillo canario). À quelques kilomètres à l’est de Santa María on peut voir un ancien grenier collectif, nommé « Cenobio de Valerón », où les Guanches entreposaient leur céréales dans des cavités creusées dans la roche. Un peu plus loin, un viaduc, le Puente de Silva, franchit le Barranco de Silva à 125 m de hauteur. L’étape suivante est le village de Moya, que l’on peut rejoindre par la route GC-75 ; la commune de Moya est surtout riche d’un patrimoine naturel, notamment la réserve naturelle de Los Tilos, mais aussi architectural, comme le bâtiment de la Heredad de Aguas, et archéologique, comme le site guanche de la Montañeta. Une vallée plus loin vers l’est se trouve la commune de Firgas qui est connue pour son eau minérale, pour ses rues décorées de faïences et pour son moulin de gofio. La dernière commune de la côte nord de Grande Canarie est Arucas ; depuis Firgas on peut l’atteindre par la route GC-20 si l’on ne veut pas revenir sur l’autoroute littorale GC-2. Arucas est une ville prospère qui s’est enrichie notamment par la culture de la canne à sucre et la production de rhum associée ; on peut d’ailleurs y visiter une distillerie et un musée du rhum. Cependant le monument emblématique d’Arucas est son église Saint-Jean Baptiste, aux allures de cathédrale, construite en pierre basaltique noire. Arucas possède aussi de belles demeures historiques souvent entourées de magnifiques jardins luxuriants, telles que la demeure de la Marquise ou la demeure Gourié. Si l’on réside dans la capitale, on peut rentrer à Las Palmas par l’autoroute GC-2, les tunnels de Julio Luengo et rejoindre la route GC-1 à la hauteur de la plage de Las Alcaravaneras. Si l’on réside dans le sud on peut rentrer par la côte est en 50 minutes (environ 62 km), en empruntant la route GC-3 puis l’autoroute côtière GC-1. |