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Le lierre grimpant (Hedera helix)

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[Monde végétal] [Taxon ascendant] [Via Gallica]

Espèce

PhotosPhotos

Lierre grimpant. Feuilles sur tronc. Cliquer pour agrandir l'image.Lierre grimpant. Feuilles. Cliquer pour agrandir l'image.Lierre grimpant. Feuille. Cliquer pour agrandir l'image.Lierre grimpant. Feuillage. Cliquer pour agrandir l'image.Lierre grimpant. Sur tronc. Cliquer pour agrandir l'image.Lierre grimpant. Fleurs. Cliquer pour agrandir l'image.

ClassificationClassification

Règne : plantes (Plantae)Sous-règne : plantes vasculaires (Tracheobionta)
Division : plantes à graines (Spermatophyta)Sous-division :
Classe : plantes à fleurs (Angiospermae)Sous-classe : dicotylédones (Dicotyledonae)
Super-ordre : rosidés (Rosidae)Ordre : umbellales (Umbellales)
Famille : araliacées (Araliaceae)Sous-famille :
Genre :Sous-genre :
Espèce : Hedera helixVariété :
Nom commun : lierre grimpantNom populaire : lierre commun, lierre des bois, herbe de St-Jean

Noms européensNoms européens

AlbanieAllemagneEfeuAngleterreEnglish ivyArménie
Pays basqueBiélorussieBrezhonegBulgarieБръшлян
CatalogneChyprioteCorsuCroatie
DanemarkvedbendGaeidhliggath, eidheannEspagnehiedraEstonie
FøroysktFinlandeköynneliäs murattiFrançaislierre grimpantFrysk
GalicePays de GallesGéorgieGrèce
Hongriebršljan, borostyánIrlandeIslandebergfléttaItalieedera
LettonieLithuanieLëtzebuergëschwantergréng, efeuMacédoine
MalteMoldovenesteNorvègebergfletteOccitan
Pays-Basklimop, Klimop soortPolognebluszcz pospolityPortugalheraRoumanie
RussieSerbieSlovaquieSlovénie
SuèdemurgrönaTchéquieUkraïneEmpire romainHedera helix

ÉtymologieOrigine du nom

Étymologie latineÉtymologie latine
Du latin Hedera, ae, nom féminin : « lierre ».

hedera ou edera (du mot grec aïreô qui signifie : je me cramponne), tiré du verbe haerere : être attaché, saisir, d’où adhérer, adhésion, cohérence, incohérence, etc. et de sa variante hendere : prendre, saisir, que l’on ne rencontre plus en français que dans le verbe appréhender et le substantif appréhension.

helix : spirale.

Étymologie françaiseÉtymologie française
Au XIVe siècle, lierre s’écrivait « lyere », terme qui provenait de l’ancien français : « ierre » (XIIe) qui était une forme évoluée de « iedre », précédée avant l’an 950 de « edre ». Ce mot était issu du latin hedera.

Identification du végétalIdentification

Identification généraleGénéralités
Arbrisseau sarmenteux.

Tiges ligneuses, sarmenteuses, rampantes sur le sol des sous-bois ou grimpantes sur les arbres, les murs, les rochers, se fixant au support par des racines-crampons. Ces crampons n’ont aucun rôle dans la nutrition de la plante ; ils n’ont qu’un rôle de fixation au support. Ils ont la possibilité de se transformer en racine lorsque celui-ci devient humide.

Les feuilles coriaces persistent pendant 3 ans de telle sorte que la plante est toujours verte. Quand le lierre arrive à dépasser son support, il développe des rameaux dressés très florifères dont les feuilles sont entières et luisantes.

Lierre grimpant. Dessin d'identification. Cliquer pour agrandir l'image.Lierre grimpant. Cliquer pour agrandir l'image.Lierre grimpant. Dessin d'identification. Cliquer pour agrandir l'image.
Catégorie de planteCatégorie de plantePlante grimpante
Arbrisseau.

Plante ligneuse possédant le long de ses tiges des crampons lui permettant de s’accrocher au support. Ce n’est pas une plante parasite.

Port de la plantePort de la plante
Plante grimpante.
Hauteur de la planteHauteur de la plante
Liane grimpante pouvant atteindre de 20 à 30 m.

Diamètre de 10 cm, étalement 5 m.

Espèce semblableEspèces semblables
En France, le lierre (Hedera helix), liane ligneuse grimpante grâce à ses racines adventives, est le seul représentant de la famille des Araliacées, famille qui comprend environ 800 espèces tropicales et subtropicales, souvent de grande taille. Parmi les genres les plus connus en raison de leur usage ornemental, on peut citer : Acanthopanax, Aralia, Dizygotheca, Fatshedera, Fatsia, Oreopanax, Schefflera 

FeuilleFeuilles

Description des feuilles
Feuilles persistantes, alternes, pétiolées, coriaces et luisantes, celles des tiges et des rameaux stériles palmatifides à 3-5 lobes triangulaires, celles des rameaux fertiles entières, ovales et acuminées.

Les feuilles sont de formes très variées (de triangulaires à pentagonales).

Les feuilles des rameaux stériles ont 5 lobes.

Lierre grimpant. Dessin d'identification. Cliquer pour agrandir l'image.Lierre grimpant. Fleurs, Villars. Cliquer pour agrandir l'image.Lierre grimpant. Vanesse vulcain. Cliquer pour agrandir l'image.Lierre grimpant. Feuilles. Cliquer pour agrandir l'image.
Dimension des feuillesDimension des feuilles
Couleur des feuillesCouleurs des feuilles
Les feuilles du lierre sont d’un beau vert sombre avec des marbrures.
VégétationVégétation
Feuillage persistant.
Mois123456789101112
Végétation

FleurFleurs

Description des fleurs
Fleurs petites de 7 à 9 mm de diamètre, en ombelles terminales globuleuses à nombreux rayons ; calice à 5 petites dents ; corolle formée de 5 pétales jaune verdâtre, lancéolés et réfléchis, pubescents ; 5 étamines à anthères jaunes ; style persistant.

Les fleurs du lierre sont hermaphrodites (elles possèdent à la fois des organes mâles et femelles).

Les tiges rampantes ne fleurissent presque jamais.

La plante fleurit seulement en exposition ensoleillée (jamais en sous-bois).

Lierre grimpant. Planche d'identification Saint-hilaire. Cliquer pour agrandir l'image.Lierre grimpant. Fleurs, royat. Cliquer pour agrandir l'image.Lierre grimpant. Fleurs. Cliquer pour agrandir l'image.
Dimension des fleursDimension des fleurs
Les fleurs sont petites.
Couleurs des fleursCouleurs des fleurs
Lierre grimpant. Fleurs butinees, Villars. Cliquer pour agrandir l'image.Jaune verdâtre.
Fleur odoranteParfum des fleurs
Les fleurs sécrètent un nectar abondant, régal des abeilles.

L’odeur spécifique de toute la plante n’est pas très agréable.

PollenPollen
FloraisonFloraison
Floraison d’avril à janvier.
Mois123456789101112
Floraison

FruitFruits

Description des fruits
Fruit : drupe noire à maturité, charnue, sub-sphérique, 8 mm de diamètre environ, portant au sommet la cicatrice du calice, et surmontée par les cinq minuscules dents du calice.
Lierre grimpant. Planche d'identification. Cliquer pour agrandir l'image.Lierre grimpant. Fruits. Cliquer pour agrandir l'image.Lierre grimpant. Fruits mûrs. Cliquer pour agrandir l'image.
Dimension des fruitsDimension des fruits
Baies d’un diamètre de 8 à 10 mm.
Couleurs des fruitsCouleurs des fruits
Baies d’un bleu noir.
GraineGraines
Les fruits contiennent de 3 à 5 graines.
FructificationFructification
Le lierre mûrit au début du printemps.
Lierre grimpant. Fruits. Cliquer pour agrandir l'image.Lierre grimpant. Fruits. Cliquer pour agrandir l'image.
Mois123456789101112
Fructification

Cycle de vieCycle de vie

PérennitéPérennité
Lierre grimpant. Sous la neige. Cliquer pour agrandir l'image.Un cycle de développement original :

Avec une floraison automnale et une fructification printanière, le lierre a un cycle de développement totalement décalé par rapport aux autres plantes. Cette particularité date de l’ère tertiaire, il y a des millions d’années. En effet, le lierre était déjà présent à cette époque. C’est une des rares plantes qui a survécu aux ères glaciaires et a maintenu son rythme de vie jusqu’à nos jours. Ces caractéristiques sont dues au climat qui régnait à cette époque. Les fleurs fleurissaient plutôt en hiver, car cette saison offrait de l’humidité et des températures douces, alors que l’été était sec avec des températures plus élevées.

PlantationPlantation
MultiplicationMultiplication
EntretienEntretien
CroissanceCroissance
Le lierre fleurit après 8 à 10 années de croissance.
RécolteRécolte
Ennemi de la planteEnnemisInsecteChampignon
Cochenille du LierreAspidiotus hederae, la Cochenille du Lierre, (ci-contre à droite) est reconnaissable à son bouclier circulaire bistre, mat et uniforme qui recouvre un corps d’une vive couleur jaune citron. C’est une espèce très polyphage, presque strictement méridionale qui forme des manchons autour des tiges. Une autre cochenille, à carapace celle-ci, Coccus hesperidum, très plate, de couleur jaune à brun clair, très polyphage, se développe sur de nombreux végétaux ligneux d’ornement. Elle est vivipare et parthénogénétique. Elle rejette un abondant miellat, recherché par les fourmis et rapidement envahi de fumagine, ce qui nuit à l’aspect ornemental du Lierre et diminue fortement la vigueur de sa croissance. Comme son nom scientifique l’indique, Aphis hederae, le Puceron du Lierre, colonise les jeunes feuilles et les pousses de tous les Lierres, quelle que soit leur situation. À l’extérieur, il hiverne généralement à l’état d’oeuf.

Charançon du lierreDes charançons très méridionaux : On pourra trouver un Otiorhynque de grande taille (14 mm), Otiorhynchus ghiliani de couleur sombre dont les téguments sont couverts d’une courte pubescence gris roussâtre et dont les élytres sont prolongés en courte pointe à leur extrémité. Ce charançon est fréquent sur le Lierre en Provence. La nuit, il découpe très irrégulièrement le bord des feuilles, mais on connaît très mal sa biologie. Un second charançon à museau, Liophlaeus tessulatus, (ci-contre) de forme ovale, présente un revêtement dorsal de squamules qui donne à cette espèce un aspect très particulier, comme celui des tuiles d’un toit, ce qui lui a valu le nom de tessulatus. L’adulte est nocturne et printanier, il entame le bord des jeunes feuilles pour s’en nourrir. Curieusement, la larve consomme les racines de la Grande Berce, Heracleum sphondylium, et probablement celles d’autres Ombellifères. Un troisième charançon, lui aussi méridional, de petite taille (3 à 4 mm), de couleur noir mat, appartient à la tribu des Calandrinés : c’est Dryophtorus corticalis, qui se rencontre fréquemment dans les galeries de la Fourmi noire des bois, Dendrolasius fuliginosus, fourmi corticole du groupe des Lasius qui élèvent des pucerons. Ce mode de vie n’implique pas nécessairement des habitudes myrmécophiles, mais un simple commensalisme accidentel résultant de l’envahissement par ce type de fourmi d’un habitat favorable à un même régime alimentaire ; en effet la larve de ce charançon se développe dans le bois carié du Lierre et de quelques arbres : Pin, Chêne, Saule. De son côté, Dendrolasius fuliginosus construit de toutes pièces, dans de vieux arbres creux et à l’aide de particules de bois tombées en poussière mélangées à sa salive, des cloisons entrecroisées lui permettant d’élever des pucerons de grosse taille comme les Lachnus longirostris qui se développent en pompant la sève des parties de l’aubier encore vivantes.

Lierre grimpant. Vanesse vulcain. Cliquer pour agrandir l'image.Comme la floraison automnale et préhivernale du Lierre est abondante et tardive, cette plante constitue aussi une aubaine pour les derniers butineurs encore en activité : vanesses vulcain (Vanessa atalanta), (ci-contre) qui s’apprêtent à hiverner, abeilles et bourdons.

Lierre grimpant. Parasites. Cliquer pour agrandir l'image.
LongévitéLongévité
Le lierre peut vivre 400 ans et plus.

HabitatHabitats

MilieuMilieuxFôret de feuillusBosquetBoqueteauArbre solitaireMur
Le lierre est une espèce très fréquente s’accrochant aux troncs d’arbres, aux murs et aux rochers. Tous terrains sauf ceux très acides, secs ou gorgés d’eau. Cette espèce vivait à l’époque tertiaire alors que les saisons n’étaient pas différenciées. Son rythme végétatif n’est pas accordé au climat actuel (comme ceux du houx et du gui).

Le lierre rampe sur le sol et escalade avec ses racines les murs, les rochers et les arbres.

Lierre grimpant. Plante. Cliquer pour agrandir l'image.Lierre grimpant. Sur arbre. Cliquer pour agrandir l'image.Lierre grimpant. Plante. Cliquer pour agrandir l'image.
SolsSols
ExpositionsPlante d'ombre
ClimatClimatsClimat ombréClimat pluvieux
Préfère les endroits qui sont humides et abrités l’hiver.
AltitudeAltitudesÉtage de plaineÉtage collinéen (de 0 à 800 m)Étage montagnard (de 800 à 1 700 m)
De 0 à 1 200 m.

Origine géographiqueOrigine

Indigène en Europe, Asie occidentale, Afrique du Nord.

RépartitionDistribution géographique

Distribution globale
Très commun dans toute la France. Europe ; Afrique du Nord ; Asie.
Présent en auvergneAuvergne
Lierre grimpant. Fruits, Villars. Cliquer pour agrandir l'image.

BoisBois

Description du bois
Le bois de lierre est trop peu durable pour présenter de l’intérêt.
Propriétés du boisPropriétés du bois
Aspect du boisAspect du bois
Coupe longitudinale
Coupe tangentielle
Coupe radiale
Densité du boisDensité du bois
Travail du boisTravail du bois
Utilisation du boisUtilisations du bois

Utilisation médicinaleUtilisations

Utilisations médicinalesMortelToxiqueUtilisation médicinale
Lierre grimpant. Planche d'identification. Cliquer pour agrandir l'image.
  • Les feuilles sont excitantes, emménagogues, vaso-constrictrices et antispasmodiques. Elles sont utilisées dans le traitement de la coqueluche.
  • Le cataplasme des feuilles était utilisée contre les rhumatismes, les névralgies, les jambes gonflées, la cellulite, les cors au pied, les migraines.
  • Des compresses soulagent rhumatismes et lumbagos. Faire bouillir 15 min, une poignée de feuilles dans de l’eau et en imbiber les compresses.
  • Les baies entraient dans la composition de nombreux remèdes à usage externe ou interne. On lui a reconnu des propriétés dépuratives et sédatives. En usage externe ses propriétés résolutives, détersives et cicatrisantes sont avérées même si son usage est aujourd’hui très limité.
  • On employait autrefois l’écorce contre les dartres.
  • Très utilisée dans les crèmes anti-cellulite.

Toxicité :

Les feuilles et les fruits sont dangereux : ils contiennent un principe toxique : l’hédérine. Deux à trois baies suffisent à provoquer des troubles chez l’enfant. Des quantités supérieures peuvent provoquer un coma risquant d’aboutir à la mort. Appliquées sur la peau, les feuilles irritent les personnes sensibles.

Symptômes :

Vomissements, diarrhées, lésions banales du tube digestif, excitation fébrile, congestion des méninges, coma avec dépression respiratoire pouvant aboutir à la mort par asphyxie.

Utilisations économiquesRecherchée par les abeilles
Utilité pour la faune :

Le lierre nourrit beaucoup d’insectes butinant à la fin de l’automne, car c’est le seul présentant beaucoup de pollen et de nectar à cette époque grâce à ses fleurs tardives.

Étant également le premier à produire des fruits dès le mois de mars il permet aux premiers migrateurs de se repaître de ses baies avant d’installer leur nid entre ses feuilles accueillantes. De nombreuses espèces d’oiseaux s’y côtoient et s’y reproduisent. Outre les oiseaux, quelques mammifères peuvent y trouver un refuge. Le lérot et le renard apprécient grandement ses baies, les chauves-souris y trouvent un site de repos idéal. Le lierre est donc une aubaine pour de nombreux animaux qui y trouvent gîte et couvert.

Utilisation ornementaleUtilisations ornementalesPlante de jardin
Intérêts dans un jardin :
  • très bon concurrent des « mauvaises herbes », même en terrain sec et à l’ombre ;
  • rôle esthétique lorsqu’il masque les vieux murs ou les vieilles souches, mais sur un mur en mauvais état, il a tendance à s’insinuer dans les fentes et à les agrandir. Il est alors très difficile de l’enlever sans faire tomber un morceau de mur. Sa présence peut toutefois consolider les ruines en lui faisant une carapace ligneuse ;
  • isolant thermique naturel et protection d’un mur contre la pluie et l’érosion;
    absorbeur d’humidité d’un mur;
  • il aurait la faculté d’absorber certaines substances toxiques de l’air des villes ;
  • il héberge également de minuscules punaises qui ont pour particularité de chasser activement pucerons et psylles, ravageurs du poirier.

Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas un parasite de l’arbre. Il ne l’utilise que comme support. Il n’affecte aucunement sa croissance et peut au contraire le protéger des intempéries et des coups de dents des rongeurs. On évitera cependant de le laisser recouvrir totalement les branches des arbres.

Constituant chimiqueConstituants chimiques

Le lierre renferme des saponosides (de l’hédérine qui libère de l’hédéragine par hydrolyse) et de l’acide hédérique, chlorogénique, formique et malique.

CultureHistoire, géographie, arts, traditions, flore …

HistoireHistoire
Caton, dans son De re rustica, précise que « si l’on soupçonne qu’un vin est allongé, il suffit d’en laisser séjourner un peu dans un vase en bois de lierre ; le liquide noble filtrera à travers les parois du récipient qui ne retiendra que l’eau ».
LittératureLittérature
Le camp des Pompéiens : après la victoire des Césariens à Pharsale (48 avant JC), ceux-ci ont pris d’assaut le camp pompéien où ils ont été surpris par le luxe dans lequel vivaient les chefs.
In castris Pompei videre licuit trichilas structas, magnum argenti pondus expositum, recentibus caespitibus tabernacula constrata, Luci etiam Lentuli et nonnullorum tabernacula protecta hedera, multaque praeterea quae nimiam luxuriam et victoriae fiduciam designarent, ut facile existimari posset nihil eos de eventu ejus diei timuisse, qui non necessarias conquirerent voluptates.

Gaius Iulius Caesar, De bello civili, 3, 96, 1
Dans le camp de Pompée on a pu voir des tonnelles dressées, une grande quantité d’argenterie exposée, des tentes dont le sol était couvert de mottes de gazon fraîchement coupées, les tentes de Lucius Lentulus et de quelques autres même protégées de lierre, et beaucoup de choses en outre propres à révéler un luxe excessif et une trop grande confiance dans la victoire, à tel point qu’on pouvait estimer facilement que ces hommes n’avaient rien craint au sujet de l’issue de cette journée, eux qui recherchaient des plaisirs superflus.

César, La guerre civile, 3, 96, 1
MagieMagie
Le lierre est impliqué dans les pratiques des prédictions de l’avenir.
MytheMythes
Le lierre symbolise la permanence de la force végétative et la persistance du désir.
SymboleSymboles
Lierre grimpant. Colonne brisée recouverte de lierre. Cliquer pour agrandir l'image.Le lierre est très fréquemment associé ou amalgamé à la symbolique de la vigne. C’est, avec elle, l’un des ornements de Dionysos qui s’en servait pour susciter un délire mystique chez les femmes qui se refusaient à son culte.

Il est également attribué à Attis, dont Cybèle était amoureuse, comme symbole de l’éternel retour des renaissances après la mort.

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