| Le noisetier commun (Corylus avellana) | |
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| | | | Règne : plantes (Plantae) | Sous-règne : plantes vasculaires (Tracheobionta) | Division : plantes à graines (Spermatophyta) | Sous-division : | Classe : plantes à fleurs (Angiospermae) | Sous-classe : dicotylédones (Dicotyledonae) | Super-ordre : hamamélidés (Hamamelidae) | Ordre : fagales (Fagales) | Famille : bétulacées (Betulaceae) | Sous-famille : corylacées (Corylaceae) | Genre : noisetiers (Corylus [Linné]) | Sous-genre : | Espèce : Corylus avellana [Linneus], Corylus silvestris [Salisb.] | Variété : | Nom commun : noisetier commun, noisetier | Nom populaire : coudrier, coudre, avelinier |
| | | | Hasel, Haselnuß, Haselstrauch, gemeine Hasel | | hazel | | | | urritza, urr, urraitz | | | | | | леска | | avellaner | | | | | | obična lijeska, sivosmeđa lijeska | | hassel, almindelig hassel | | coll, coill, càlltuinn, càlldainn, càllduinn, cailtin, colluinn | | avellano | | harilik sarapuu, pähklipuu, pähkmepuu, sarap, sarakas | | | | pähkinäpensas, euroopanpähkinäpensas | | noisetier commun | | | | aveleira | | | | | | κόρυλος η αβελλάνιος | | közönséges mogyoró | | coll | | hesli | | nocciolo, nocciolo comune, avellana | | | | | | | | | | | | | | hassel | | | | hazelaar | | leszczyna, leszczyna pospolita, orzech laskowy | | aveleira | | | | лещина обыкновенная | | | | | | navadna leska | | hassel, hasselbuske | | líska obecná | | | | Corylus avellana |
| Étymologie latine | Le nom de genre, Corylus, vient du grec Korys qui signifie capuchon. Le nom spécifique, avellana, provient du nom de la région montagneuse d’Avelino (Aveline), ville italienne de Campanie, célèbre pour ses noisettes. |
| Étymologie française | Le mot « noisetier » serait dérivé de « noisette » (et non pas l’inverse comme on pourrait le croire), lui-même étant dérivé de « noix », qui vient du latin nucis. Le mot Noisetier n’est apparu qu’au début du XVIe siècle. Le noisetier est aussi appelé « coudrier ». Le nom « coudrier » vient du grec « corus » qui veut dire casque, en raison de la « cupule » qui coiffe le fruit. On parlait jadis de « coudrettes » et d’une « coudraie » (une plantation de coudriers). Le nom « aveline » vient du nom latin de l’espèce, Corylus avellana, et désigne plutôt la noisette cultivée. |
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| | | Catégorie de plante | | Le noisetier est un arbuste ou arbrisseau à feuilles caduques. Il forme de grosses touffes de feuilles arrondies et dentelées l’été d’où pendent les noisettes par groupes de 3 ou 4, ou bien de nombreux rameaux dénudés et ornées de jolis chatons vert-jaune poudreux l’hiver. |
| | Hauteur de la plante | | Le noisetier commun peut mesurer jusqu’à 12 m de hauteur, habituellement de 2 à 7 m. |
| Espèces semblables | Le genre Corylus comprend une dizaine d’espèces originaires de l’hémisphère nord en zones tempérées (excepté le nord de la Scandinavie), dont quatre seulement sont arborescentes. - le noisetier de Byzance (Corylus colurna [Linné]) : originaire d’Asie Mineure et d’Europe orientale (Caucase, Balkans).
- arbre beaucoup plus haut (20 à 25 m) que le noisetier commun ;
- port pyramidal ;
- écorce gris-jaune clair qui se divise en fines écailles frisées ;
- longs chatons mâles de 7 - 8 cm ;
- feuilles ovales pubescentes sur le revers, dentées ;
- fruits de petite taille aplatis nettement moins goûteux.
- le noisetier franc ou noisetier de Lombardie (Corylus maxima [Mill.]), qui croît sur le pourtour méditerranéen.
- port plus élevé que le noisetier commun ;
- jeunes branches pubescentes et glanduleuses qui deviennent plus tard fissurées et liégeuses ;
- feuilles, largement ovales ou obovales, en forme de cœur, pointues à l’extrémité et bordées de dents doubles, sont parfois lobées et pubescentes le long des nervures de la face inférieure et ont des stipules pointus.
- fruits petits et plats, réunis en groupes nombreux ; l’involucre tubuleux herbacé en forme de cloche est deux fois plus long que le fruit, ouvert dans le haut et divisé en longs lobes pointus découpés en dents de scie ;
- on le considère comme un arbre fruitier, car ses fruits, comme ceux du noisetier commun, sont riches en huiles et utilisés dans l’industrie sucrière, notamment en Espagne et en Italie.
- Un cultivar du noisetier franc, à feuillage pourpre, est planté pour l’ornement.
- le noisetier tortueux (Corylus contorta) aux rameaux tortueux ; essence naturelle, découverte en 1863, dans le comté de Gloucestershire.
- le noisetier de Chine (Corylus chinensis [Franch]) : originaire de Chine occidentale et centrale ; grand arbre de 35 - 40 m.
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| Description de la racine | Les racines du noisetier vivent en symbiose avec des champignons, notamment la truffe. |
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| | | Couleur de la tige | Écorce brillante, de couleur grisâtre ou brunâtre, couverte de lenticelles brunes, s’éclaircissant avec l’âge. |
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| | Description des feuilles | | Le feuilles du noisetier sont alternes. Feuilles cordiformes ou ovales, larges, en cœur à la base et terminées par une courte pointe. Elles sont très souvent asymétriques. Feuilles fortement nervurées et pubescentes sur le revers. La marge est irrégulière, parfois légèrement lobée, doublement dentelée, une première grossière, la seconde plus fine. Le pétiole est couvert de poils. | | Les bourgeons alternes et ovales sont protégés par plusieurs écailles. Les jeunes pousses sont couvertes de poils glanduleux rougeâtres. |
| Dimension des feuilles | Les feuilles du noisetier sont grandes et mesurent 6 à 10 (12) cm. Elles ont un pétiole court, de 1 à 2 cm. |
| | Végétation | Feuillage caduc. La feuillaison apparaît tardivement mi-mai. | Mois | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 |
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Végétation | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
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| | Description des fleurs | Le noisetier est une espèce monoïque, ce qui signifie qu’il possède des fleurs unisexuées, mâles ou femelles, mais portées par le même individu. Les noisetiers sont autostériles, ils nécessitent la présence de congénères dans les entourages pour être correctement fécondés. Un noisetier isolé ne donnera que peu de fruits. Les fleurs unisexuées sont réunies en inflorescences : les fleurs mâles (chatons) sont très décoratives alors que les fleurs femelles, petites, sont insignifiantes. | | | Les fleurs mâles du noisetier sont regroupées dans des chatons simples, pendants, cylindriques, sessiles, fasciculés par 2-5. Chaque chaton porte plusieurs centaines de fleurs minuscules à écailles obovales, trilobées, recouvrant 6-8 étamines barbues. Derrière chaque verticille de soutien, il n’y a qu’une seule fleur sans périanthe avec des étamines. | Les chatons mâles apparaissent en été sur de courtes tiges et fleurissent très tôt en hiver, dès le mois de janvier s’il ne fait pas trop froid. Les chatons mâles libèrent une grande quantité de pollen allergisant dispersé par le vent. | Les fleurs femelles, plus discrètes, ont un périanthe rétréci et sont serrées dans les bourgeons foliaires écailleux d’où ne dépassent que les stigmates rouge éclatant d’environ 2 mm de longueur, qui sortent des écailles de certains bourgeons plus gros. Deux longs styles rouges ; ovaire à 2 loges uniovulées. Involucre fructifère en cloche, foliacé, charnu à la base, incisé-denté et ouvert au sommet, recouvrant en grande partie le fruit. |
| | Couleurs des fleurs | Les fleurs mâles, d’un jaune pâle, sont bien visibles. | | Les stigmates des fleurs femelles sont rouges. |
| Parfum des fleurs |
| Pollen | À la floraison, lors de l’étirement des chatons, les nombreuses étamines laissent échapper les grains de pollen qui sont emportés par le vent. Le vent se charge de polliniser les fleurs. La période principale de pollinisation se déplace considérablement d’une année à une autre ; certaines années elle débute vers la mi-janvier et d’autres vers la mi-mars! Le rôle clinique du pollen de noisetier dans l’allergie respiratoire a été démontré, mais la fréquence des accidents est très faible. En effet, le nombre de grains de pollen libérés dans l’air dépend fortement du type d’hiver. Signalons l’existence d’une allergie croisée entre les diverses espèces de la famille des bétulacées ; une personne sensibilisée au pollen de bouleau peut donc présenter des problèmes d’allergie au début de l’année, lorsque la concentration de pollen de noisetier (ou d’aulne) est très élevée. Bien qu’il s’agisse d’une espèce anémogame (reproduction assurée par le pollen véhiculé par le vent), les abeilles sont néanmoins nombreuses à récolter ses grains de pollen lorsque la température est suffisamment élevée pour leur permettre de quitter la ruche à la fin de l’hiver. Le noisetier constitue généralement leur première source de nourriture saisonnière. |
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| | Description des fruits | | Le fruit du noisetier, la noisette, est un akène ovoïde ou subglobuleux, apiculé, à péricarpe ligneux. L’akène, contenant une graine oléagineuse et comestible, est enchâssé dans un involucre foliacé en forme de cloche tubulaire, charnu, à segments irréguliers et dentés ou divisés en lanières, trois bractées formant un involucre à bords laciniés. Les noisettes sont solitaires ou par groupes de 2, 3 ou 4, mûres en septembre-octobre. | Les noisettes sont souvent détériorées par la larve d’un charançon ou croquées avant maturité par les écureuils. Une noisette conservée au sec et semée au printemps ne germe ordinairement que durant la seconde année. |
| Dimension des fruits | Noisette de 1 à 1,5 cm de longueur. |
| Couleurs des fruits | Fruit d’abord jaune-vert puis brun à maturité. |
| Graines | La graine est contenue dans une solide coque ligneuse. |
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| | Pérennité |
| Plantation | Plantation à l’automne. |
| Multiplication | Bouturage en novembre, drageonnage (prélèvement de drageons), marcottage en automne ou au printemps, semis dès la maturité des graines mais les noisettes obtenues sont plus petites qu’une obtention par bouturage ou marcottage. Le noisetier est en pleine production à partir de l’âge de 8-12 ans et peux vivre jusqu’a 60 ans. |
| Entretien | | Pour maintenir des plantes vigoureuses et productives, on taille en hiver les arbres en coupant les plus vieilles branches à la base. Comme pour toutes les tailles d’arbustes, le but recherché est le rajeunissement et l’apport de lumière à l’intérieur des couronnes. Taille tous les 3 ans pour contenir les proportions. Meilleure époque pour la taille : après la récolte soit fin d’automne-début d’hiver, ne pas attendre qu’il gèle trop fort et ne pas attendre trop tard non plus pour ne pas se priver de la prochaine récolte. Supprimer les plus vieilles branches (plus grosses), garder les plus jeunes qui sortent de terre et qui vont produire. |
| Croissance | Rapide. |
| Récolte | La récolte se fait en général fin août début septembre. Les noisettes sont cueillies lorsque la cupule commence à flétrir : c’est à ce stade que les fruits se conservent le mieux. Le noisetier est en pleine production à partir de l’âge de 8-12 ans. |
| Ennemis | | Maladies :- la bactériose (Xanthomonas campestris) produit des dégâts importants sur les rameaux ;
- la gléosporiose (Gloeosporium coryli) entraine le dessèchement des bourgeons ;
- le phytopte du noisetier (Phytocoptella avellanae) qui détruit les bourgeons ;
- le balanin des noisettes (Curculio nucum) qui attaque les noisettes ;
- la punaise des noisettes (Gonocerus acuteangulatus Goeze, Het. Coreidae) ;
- la punaise verte des bois (Palomena prasina) attaquent les noisettes.
- le grand puceron du noisetier (Corylobium avellanae) colonise les pousses et les bourgeons.
Le noisetier peut aussi être sujet aux cochenilles et à l’anthracnose. Les noisetiers sont sensibles à l’oïdium automnal, pas dangereuse pour les plantes, cette maladie n’est pas combattue en cas d’attaque précoce, on peut intervenir avec un fongicide pour arbre fruitier. | Les larves du balanin des noisettes ou ver des noisettes : au printemps l’insecte perce les jeunes noisettes vertes et y pond ses œufs ; le ver se développe en se nourrissant de la chair de la noisette qui tombe avant maturité. Le ver quitte alors la coque vide et s’enfuit dans le sol au pied du noisetier où il passe l’hiver. Les noisettes présentent un petit trou et sont vides. Traiter chimiquement n’est pas réellement efficace car il faut passer le produit lorsque les insectes adultes sont dans le noisetier, ce qui n’est pas forcément très évident ! Pour s’en débarrasser, la meilleure solution reste de griffer ou de bêcher au pieds de l’arbre afin que les larves enfouies dans le sol se retrouvent à la surface et ainsi exposées au froid (ce qui leur est fatal) et aux prédateurs. |
| Longévité | Le noisetier peut vivre jusqu’à 60 ans. |
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| | | Origine de la plante | Le noisetier est originaire d’Europe et d’Asie mineure. |
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| | Distribution globale | Le noisetier est spontané dans l’ensemble de l’Europe et en Asie mineure, à l’exception des régions les plus septentrionales et les plus méridionales ; au nord il va jusqu’au 63ème degré de latitude et, à l’est, jusqu’à l’Arménie. En France, il est commun dans le centre, l’est et le nord-est de la France, est plus rare dans l’ouest, le sud-ouest et dans la région méditerranéenne. |
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| | | Propriétés du bois | Le bois du noisetier est flexible et résistant. |
| Aspect du bois | Bois blanc rougeâtre à grain régulier. | Coupe longitudinale | | Coupe tangentielle | | Coupe radiale | |
| Densité du bois |
| Travail du bois | Bois facile à tailler. |
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| | Utilisations médicinales | | La noisette a des propriétés médicinales : astringente, dépurative, énergétique et fébrifuge. Écorce du noisetier est astringente. La décoction de coquilles de noisettes est prescrite contre l’énurésie. |
| Utilisations culinaires | La noisette, ou aveline, est comestible et très nutritive et elle entre dans la composition de nombreux desserts, confiseries, pâtisseries et de liqueurs régionales, ainsi que du muesli. On en extrait une huile comestible parfumée, qui se consomme crue. On peut conserver la noisette un an. | Liqueur de noisettes | 1- 40 noisettes, 1 litre 1/2 d’eau de vie. Faire macérer les noisettes dans l’eau de vie durant 6 semaines. Passer cette décoction à travers un linge. Incorporer un sirop fait de 400 g de sucre et 1/4 de litre d’eau et y ajouter un peu de cannelle. Laisser de nouveau infuser 2 mois, passer au clair et mettre en bouteilles. | 2- Enlever la peau marron du fruits et en remplir un bocal à demi. Compléter avec de l’eau de vie à 50° et laisser reposer 8 à 10 jours. Faire un sirop avec 500 g de sucre pour 1 litre d’eau. Filtrer et mettre en bouteilles. |
| Utilisations économiques | | Le noisetier est cultivé pour ses fruits ; les variétés ont été améliorées pour donner des fruits plus gros. Les principaux pays producteurs européens sont l’Espagne, l’Italie (notamment dans la région montagneuse d’Aveline (d’où le nom latin, Corylus avellana)), le Portugal, la Grèce puis la France. L’huile de noisetier est aussi utilisée en parfumerie, pour la fabrication de cosmétiques, de savons. Autrefois, ses feuilles étaient fumées à la place du tabac. Les abeilles vont récolter du miellat sur les feuilles. Le noisetier est également utilisé en haie brise-vent. |
| Utilisations ornementales | Le noisetier peut aussi trôner, isolé ou en groupe, au milieux de parcs ou jardins comme plante décorative : intéressant par son port touffu, sa rapidité de croissance et ses chatons mâles très décoratifs en hiver. | |
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| La noisette est riche en oligo-éléments : calcium, fer, phosphore, potassium, magnésium et en vitamine A,B,C,E. riche en en matière grasse, beaucoup plus énergétique que les noix. |
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| | Histoire | | Au néolithique, alors que le noyer et le châtaignier n’étaient pas encore présents dans nos contrées, le noisetier couvrait d’immenses taillis ; les fruits du noisetier contribuaient grandement à l’alimentation des hommes durant les hivers. À l’époque postglaciaire, le noisetier représentait l’essence ligneuse dominante dans les taillis des forêts d’épicéas. Par endroits, les peuplements de noisetiers ont même empêché le renouvellement de la forêt d’épicéas pour former à la place des peuplements homogènes : on en trouve des preuves dans les traces de pollen conservé dans les couches de tourbe. Les noisetiers poussent depuis très longtemps à l’état sauvage en Asie Mineure. Les Turcs furent les premiers à les cultiver. Ils en sont aujourd’hui les premiers producteurs mondiaux. La culture se répandit jusqu’en Grèce et en Italie, où les Romains la nommaient Corylus, du mot grec signifiant casque ou bonnet, pour désigner l’enveloppe qui recouvre la noisette. Puis la culture se répandit dans toute l’Europe. | À son arrivée au Québec au XVIe siècle, Jacques Cartier remarqua une île où poussait une énorme quantité de coudres et que, pour cette raison, il la nomma « Île aux Coudres ». |
| Traditions | Chez les Celtes, les branches souples de coudrier étaient des « baguettes magiques ». Les sourciers s’en servent toujours. Dans quelques régions de l’ouest de la France une légende affirme que durant les douze coups de minuit, la nuit de Noël, des rameaux de noisetier se changent en or. Il y a donc peu de temps pour les cueillir. Si le découvreur n’y parvient pas avant le douzième coup, il disparaît avec le rameau – Un bel apprentissage de la sagesse ! En Normandie, pour qu’une vache donne du lait, on la frappait trois fois avec une baguette de coudrier. Cette pratique a d’ailleurs valu le bûcher à quelques femmes accusées de sorcellerie pour avoir ainsi frappé des vaches qui, par la suite, s’entêtaient à donner du lait toute l’année. Une autre tradition voulait que le troisième jour de ses noces, la mariée distribue des noisettes pour signifier que le mariage était bel et bien consommé. En Bretagne on disait que si un homme se marie une année de belle fructification il aura beaucoup d’enfants. On disait: «Année à noisettes, année à garçons ». Ailleurs, il revenait à la belle-mère, le jour des noces, de jeter des noisettes à la tête du marié. |
| Légendes | Avec le temps, l’expression « casser des noisettes » en est venue à désigner l’élan amoureux. C’est de cette tradition que s’est inspiré Tchaïkovski pour créer son célèbre ballet Casse-noisette. |
| Religions | Pour les civilisations celtiques c’était un arbre magique ; il aurait servi de support à la gravure des oghams. Mac Coll (le fils du Noisetier) était un dieu savant du panthéon irlandais. Les bois sacrés comportaient toujours un ou plusieurs noisetiers souvent associés à la source ou à la fontaine. |
| Magie | De vieille tradition, le bois du noisetier servait à la créations de baguettes divinatoires, les baguettes de coudrier qui permettaient et permettent peut être encore aujourd’hui aux sourciers et autres découvreurs de trésors d’exercer leurs arts ... |
| Symboles | Le noisetier est le bois par excellence du bâton. Bâton de Thor, le fils d’Odin ; Bâton qu’Hermès (Mercure) offrit aux hommes et qui, avec les deux serpents enroulés en sens inverse, devint le Caducée, ce très ancien symbole (2 600 ans avant JC) de la paix, de l’équilibre des contraires, de spiritualité. L’axe en noisetier du caducée est une mise en abyme de l’Arbre, axe du monde. C’est aussi le bois des sceptres, celui des bâtons de sorciers... et celui des baguettes de fées. On le dit phallique, mais la noisette est à l’image de la matrice, de l’enveloppe de la gestation. C’est le fruit lié aux mariages, à la fécondité, et au désir patient. Le Noisetier est l’Arbre de la science, du savoir et de la sagesse. Dans l’astrologie celtique, le noisetier est charmant, peu exigeant, très compréhensif, ... |
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