L’isopyre fait partie de ces plantes forestières dites « vernales » qui profitent de l’énergie lumineuse disponible au printemps, avant que les feuilles des arbres ne se développent, pour réaliser une bonne partie de leur cycle de végétation en début de saison. C’est à ce phénomène que l’on doit les vives couleurs printanières des sous-bois.
Cette plante délicate présente des feuilles glabres de couleur bleu-vert, divisées deux fois en trois parties, et qui rappellent celles de l’ancolie en plus fines.
Feuilles radicales pétiolées à 3 folioles trilobées, vert grisâtre ; feuilles caulinaires sessiles.
L’espèce est facilement identifiable grâce à ses fleurs blanches peu nombreuses à 5 pétales.
Fleurs en coupes, 10-20mm, à 5 sépales blancs, oblongs, alternés avec 5 pétales très réduits. Elles se développent en petits groupes au sommet des tiges.
Cette espèce assez bien répandue en Auvergne n’est pas particulièrement menacée (elle est protégée en Limousin, Champagne-Ardennes et Provence-Alpes-Côte d’Azur).