À l’époque byzantine, un château est construit pour défendre le village.
Le château des Chevaliers de Saint-Jean
Le château byzantin a été restauré et fortifié en 1317 par les chevaliers de Saint-Jean. Excepté quelques parties de la fortification byzantine, il ne reste rien de la période précédant cette reconstruction où les Chevaliers apportèrent beaucoup de changements et d’améliorations.
Les blasons des chevaliers français ornent encore les façades.
Un long escalier, longeant le Palais du Gouverneur à gauche, monte au châtelet d’entrée que surmonte une bretèche (logette à mâchicoulis).
Ce monumental escalier montant à la citadelle donne, tout de suite à droite, accès aux ruines du palais du Commandeur.
Suit un passage voûté débouchant à droite de l’ancien palais gothique du Gouverneur, près de la chapelle castrale Saint-Jean.
Des tours du palais du Gouverneur, il ne reste aujourd’hui qu’une tour à l’angle sud-ouest et une à l’ouest.
Les remparts encerclant l’acropole de Lindos ont également été construits par les Chevaliers de Rhodes au XIIIe siècle.
En 1317, le Grand Maîtres Foulques de Villaret s’y réfugia après que les Chevaliers l’eurent déposé en raison de sa vie dissolue.
Comme la cité de Rhodes, le château se rend à Soliman en 1522. C’est le 30 décembre 1522 que les occupants du château se sont rendus aux Turcs. Pendant les XVIe siècle et XVIIe siècle, l’utilisation de canons a rendu nécessaire la construction de bastions aux trois coins du château. Une petite garnison turque occupant le château jusqu’en 1844, a mené à bien quelques travaux mineurs à caractère militaire.
Actuellement il se compose de deux bâtiments (trois à l’origine) et a été rénové par la mission archéologique danoise pour servir de musée et ensuite par les Italiens.
L’église de la Panagía
L’église byzantine de la Panagia (la Vierge) date du XVe siècle ; c’est une église à dôme de type cruciforme ; elle a un sol en pierres noires et blanches, et elle est décorée de fresques du XVIIIe siècle (1779) du peintre Gregórios de Sými.
Elle fut restaurée en 1489 par le Grand Maître Pierre d’Aubusson, qui y ajouta un vestibule.
L’église de la Panagia se trouve dans la partie basse de l’acropole.