Au pied de l’acropole, la vieille ville de Líndos a conservé de nombreux éléments d’architecture traditionnelle originale, amalgame de styles insulaire, byzantin, médiéval et arabe.
Le village a parfaitement conservé son caractère médiéval avec ses ruelles étroites très pittoresques, toutes pavées de « langues de chat », mosaïques noires et blanches aux motifs intéressants, faites de galets posés sur champ.
À partir de la place de la Liberté, une seule ruelle, l’Odós Akrópoleos, conduit le flot de visiteurs à l’intérieur du village où l’on peut se perdre facilement dans le labyrinthe des ruelles qui mènent à l’acropole.
Les maisons de la Vieille Ville
À l’intérieur du village, on découvre de très belles maisons en pierre, plâtrées et blanchies à la chaux, étincelantes de blancheur.
Ces maisons possèdent généralement une cour intérieure pavée de galets noirs et blancs formant des dessins, un toit en terrasse, des balcons en fer forgé et des encadrements de fenêtres peints en brun. Elles sont caractérisées par un haut mur d’enceinte et une entrée voûtée donnant sur la cour. Au fond se trouvait le logis constitué d’une vaste salle scindée par une arcade soutenant le toit. Cette architecture remonte aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle.
Beaucoup de maisons ont conservé leur décoration sculptée sur les portes et leur beau décor intérieur traditionnel.
Líndos est célèbre pour ses maisons de capitaines ou de riches armateurs, aux façades richement décorées. Ces manoirs sont connus par le nom de leur propriétaire : la Chambre de Papakonstantis (1626), de Kyriakos Koliodos, de Lefteris Makris (1700), de Krikis (1700), de Georgios, de Marietta Markoulitsa (1700), d’Ioannidis, et cetera. La plus ancienne est datée de 1599. Elles ont conservé leurs ouvertures en arc brisé et leur décor d’inspiration gothique et orientale à base de rosaces, végétaux, oiseaux, entrelacs.
Avec l’arrivée du néoclassicisme en Grèce à la fin du XIXe siècle, Líndos a adopté certains des nouveaux dispositifs architecturaux : grandes fenêtres faisant face à la rue, maisons à deux étages avec pignon …
Les églises
Au centre du village se trouve l’église de la Panagia (toute sainte), Sainte Marie, (de la fin du XVe siècle), dont le clocher est orné des armes de Pierre d’Aubusson, et l’intérieur orné de fresques du XVIIIe siècle. L’église porte les dates de 1489-1490, mais elle serait plus ancienne, les Chevaliers l’ayant remaniée et y ayant ajouté le narthex occidental..
Ágios Georgios Chostos est une église cruciforme munie d’une coupole située au nord-ouest du village. Dans le sanctuaire, les fresques datent du XIIe siècle.
L’église cruciforme dédiée à Ágios Georgios Pachymachiotis ou Pano, est datée 1394-1395 (côté sud). Sur le mur au sud de l’église et sur la voûte, des saints en vêtement luxueux ont été peints et une partie de la représentation de l’Ascension dans le chœur.
Ágios Menas est une église du même type qu’Ágios Georgios Chostos. Elle a été décorée d’intéressantes fresques du style de la fin du XIIe siècle mais datées du XVe.
Ágios Demetrios est une petite église située à l’entrée de l’acropole. On peut y voir sur le mur nord une fresque du XVe siècle représentant Ágios Demetrios à cheval.
Notons encore la petite église d’Ágios Stéphanos.
Notons la présence du port pittoresque d’Ágios Pavlos et la petite chapelle blanche dédiée à l’apôtre Paul, situés dans la baie de Saint Paul.
Après leur séjour à Brooklyn (Broccolino en italien), Elia et Cristina, tous deux originaires de Rimini, ont créé ce restaurant au charme tout artistique : mosaïques, cadres excentriques, mobilier rustique, et cetera. Plateau de fromages italiens, pâtes maison cuisinées avec délicatesse par Cristina …