Le monastère Notre-Dame de Filérimos | Sous les Chevaliers, les moines catholiques y succédèrent à ceux qui étaient depuis son origine de rite grec orthodoxe, agrandirent ses installations et lui conférèrent un bien plus grand prestige. | | L’état actuel du monastère, cerné de pins d’Alep et de cyprès, est dû à la remarquable restauration par les Italiens durant la période où le Dodécanèse était sous domination italienne. On peut y admirer des chapelles surmontées de la croix des chevaliers, et surtout un des plus beaux cloîtres médiévaux. Le monastère a conservé son cloître et son église, dédiée à Notre Dame de Filérimos, où l’on peut voir une belle mosaïque byzantine représentant un poisson. | | Les derniers moines italiens durent quitter le monastère en 1948, contraints et forcés par la police grecque. Les moines vendent une liqueur locale appelée « sette », composée de sept plantes (origan, thym, sauge, absinthe et trois plantes non dévoilées …). Les moines italiens ont transmis le secret de sa fabrication à Pantelis Sikofilos qui perpétue la tradition. | |
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La chapelle Saint-Georges | En contrebas du monastère, on découvre la chapelle semi-enterrée d’Haghios Georgios ornée de peintures murales des XIVe et XVe siècle, restaurées avant la IIe guerre mondiale, qui représentent des scènes du Nouveau Testament et des Chevaliers accompagnés de leurs saints patrons. |
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La fontaine dorique | Fontaine dorique du IVe siècle avant JC, constituée de six colonnes doriques ; l’eau jaillissait par la gueule de têtes de lion sculptées dans la pierre. Derrière la fontaine, la paroi rocheuse est creusée de longues galeries qui servirent de cachette en des époques troublées. | Du mont Filérimos, on a une vue splendide sur la baie d’Ialyssós, les villages alentours, le mont Atávyros, la plus haute montagne de Rhodes, ainsi que sur les pistes des deux aéroports de Rhodes, à savoir l’ancien, à Maritsá, et le nouveau. | De là, il est facile de comprendre l’importance stratégique du mont Filérimos en contemplant la vaste plaine qui s’étend jusqu’à la mer. C’est ici que les Génois assiégèrent les Byzantins en 1248 ; le mont fut aussi choisi par les Chevaliers avant qu’ils ne s’installent à Rhodes, et leur pire ennemi, Soliman le Magnifique, y établit son quartier général lors du siège de 1522. | |
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