| Le gyromitre comestible (Gyromitra esculenta) | |
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Règne : fonges (Fungi) | Sous-règne : champignons (Mycota) | Division : (Amastigomycota) | Sous-division : ascomycètes (Ascomycotina) | Classe : hyménoascomycètes (Hymenoascomycetes) | Sous-classe : pézizomycétidées (Pezizomycetideae) | Ordre : pézizales (Pezizales) | Sous-ordre : | Famille : helvellacées (Helvellaceae) | Sous-famille : | Genre : gyromitres (Gyromitra) | Sous-genre : | Espèce : Gyromitra esculenta [(Pers.: Fr.) Fr.] | Sous-espèce : | Nom commun : gyromitre dit « comestible » | Nom populaire : fausse-morille |
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| | | Giftlorchel, Frühjahrslorchel, Speiselorchel | | brain mushroom, edible gyromitra, false morel, turban fungus | | | | mitra muina | | | | | | | | múrgula borda | | | | | | | | spiselig stenmorkel | | | | bonete | | | | | | korvasieni | | gyromitre comestible | | | | | | | | | | | | redös papsapkagomba | | | | | | falsa spugnola, giromitra esculenta, spongino | | parastā bisīte, murķelis | | | | | | | | | | | | sandmorkel | | | | voorjaarskluifzwam | | piestrzenica kasztanowata | | | | | | | | | | ušiak obyčajný | | pomladanski hrček | | stenmurkla | | ucháč obecný | | | | Gyromitra esculenta |
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Hauteur du pied | De 2 à 4 cm de hauteur. |
| Diamètre du pied | De 1 à 3 cm de diamètre. |
| | Couleur du pied | Plus clair que le chapeau, de couleur blanche pruineuse, la plupart du temps parfois lavé de rose. | |
| Revêtement du pied |
| | Anneau, collerette, cortine |
| Voile provisoire |
| Base du pied |
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Diamètre du chapeau | Plus large (de 5 à 7 cm) que haut (de 3 à 5 cm). |
| | Couleur du chapeau | Les gyromitres sont de couleur variable, allant du châtain ocré au brun rouge plus ou moins sombre, voire presque noirâtre, selon l’espèce exacte. | |
| Surface du chapeau | |
| Marge du chapeau |
| Face inférieure | Dessous glabre, blanc crème à roux carné pâle. |
| Taille des lames ou pores |
| | Couleur des lames ou pores |
| Espacement des lames ou pores |
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Dimension des spores | De 21 à 28,5 par 9,5 à 14 µm. |
| Forme des spores | Elliptiques mais assez variables de formes, hyalines, contenant deux gouttelettes. |
| Couleur de la sporée | Blanc crème à ocracé pâle. |
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| Consistance de la chair | Tendre, crémeuse et cassante. |
| | | Lait ou latex |
| Odeur | Odeur douce, léger parfum fruité. |
| Goût | Saveur douce. |
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| Forme de fructification | Son mode de vie est saprophyte (humo) terricole. |
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Milieux | | On trouve le gyromitre comestible surtout en montagne sous les conifères, prés des vieilles souches dans les bois de sapins ou sous les pins dans les landes à bruyères, mais il apprécie aussi les tas de bois récemment coupés, elle pousse au milieu des écorces et des branchages ; on peut aussi le trouver dans les fossés le long des routes et des chemins forestiers. | |
| Sols | Le gyromitre affectionne les terrains aérés, acidophiles sablonneux. |
| Altitudes | | Le gyromitre ne se rencontre pratiquement qu’en montagne (jusqu’à 1 800 à 2 000 m). |
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Distribution globale | Pays Scandinaves, Europe centrale. Le gyromitre est un champignon abondant en Europe de l’Est et en Europe centrale - en Pologne notamment - où il vient souvent en abondance, peu après la période des Morilles. On la récolte dans les Pyrénées, les Alpes, mais il n’est pas rare dans l’Est, le centre et le midi de la France. |
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Utilisations culinaires | | Insistons sur le fait que le gyromitre « comestible » est un champignon très dangereux s’il est consommé frais. Il est conseillé de laisser sécher le champignon au moins 10 jours avant de pouvoir le consommer sans crainte. On peut alors le ré-hydrater en la plongeant dans un verre d’eau tiède. Comestible après cuisson, mais pas à l’étouffée (casserole avec couvercle) car la gyromitrine qui s’évapore repasse dans l’eau de cuisson. Le gyromitre comestible a provoqué en Europe de l’Est, centrale et aussi plus récemment en France des intoxications graves, voire mortelles. Ces empoisonnements se caractérisent par des troubles gastro-intestinaux, et, lors de consommations répétées ou abondantes, par des troubles hépatiques et neurologiques. Les espèces mycologiques principalement mises en cause sont : Gyromitra esculenta, Gyromitra fastigiata et Gyromitra gigas ; cependant, il n’est pas exclu que d’autres espèces parmi les Ascomycètes présentent aussi de telles propriétés toxiques. Les toxines responsables sont la gyromitrine et ses homologues supérieurs. Leur mode d’action semble être celui des hydrazines. |
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| Cette espèce, interdite au commerce, contient des hydrazines, substances toxiques responsables d’accidents graves. Il contient une toxine, la gyromitrine, transformable en monométhylhydrazin, un composé dangereux qui entre souvent dans la composition du carburant à fusée. La MMH est détruite a 87,5 °C, raison pour laquelle les gyromitres sont beaucoup plus dangereux crus que cuits. Quoi qu’il en soit, des gens ont déjà été gravement malades après avoir consommé des gyromitres cuits, certains sont même morts. Ceci indique qu’il reste toujours un peu de toxine dans le champignon même après la cuisson. On sait aussi que certaines personnes sont plus sensibles que d’autres à la toxine, et que cette dernière se trouve en quantité variable dans les spécimens selon l’endroit d’où ils proviennent. |
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Rareté | Le gyromitre comestible est le plus commun des gyromitres. |
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