Surtout sur les hêtres mais également sur d’autres essences d’arbres morts ou vivants (lorsqu’ils sont malades ou endommagés, en état de faiblesse, abattus ou blessés) (trembles, charmes, chênes, acacias …) et même parfois sur du bois de charpente non traité.
C’est une espèce lignivore, qui s’installe en saprophyte et dégrade le bois.
Sols
Climats
Un fort écart de température entre la nuit et le jour est favorable à son « éclosion ».
Jeune, ce champignon est bon et ferme ; plus âgé, il attire les larves qui le dégustent.
C’est une espèce prisée et cultivée industriellement à grande échelle.
La culture de Pleurotus ostreatus est maîtrisée depuis maintenant une trentaine d’années sur des substrats composés de paille et de substances organiques. La Hongrie a été le premier pays à pratiquer sa culture sur des rondins de bois taillés à environ un mètre et plantés dans le sol (chênes, charmes, hêtres). Des blessures sont pratiquées sur ces rondins dans lesquelles on ensemence du blanc de pleurote. Pour 100 kilos de bois, la récolte est évaluée au bout de trois ans à environ 12 à 15 kilos de pleurotes. L’envahissement du bois par le mycélium se fait relativement lentement mais les récoltes se succèdent ensuite d’année en année. Pour répondre aux exigences d’un marché de plus en plus actif en France, les méthodes de cultures ont évolué, tendant à remplacer la dégradation lente du bois par un substrat riche en lignine et à dégradation plus rapide comme la paille ou les rafles de mais.